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 4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin

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Ramona Forasco
Ramona Forasco
avatar, crédit(s) › : lashae, bandit rouge.
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arrivée › : 25/09/2019

4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin 08665e7c0d0d7ffbb27677b4a48483ce


âge › : vingt-sept, âge de déraison.
côté coeur › : trop plein.
occupation(s) › : actrice plastique se remplit les poches tablier sur les hanches, serveuse au morris, troisième mousquetaire du trio infernal.
quartier d'habitation › : soho.


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MessageSujet › 4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin   4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin EmptyMar 1 Oct - 0:06

date du rp › 6 janvier 1985.
lieu du rp › entre the morris et le joy of the void.
le morris qui désemplit il a pas grand intérêt. le morris vide de ses habituées, de ses nanas qui piaillent et s’amourachent, il crèverait presque le coeur. c’est pas un endroit que le silence habille bien - d’ailleurs le silence ici il sonne mal, il pète les tympans qui continuent de vibrer sous la bande son qui passe, irma thomas et son wish someone would care qu’on chantonne ironiquement parce qu’ici, everybody cares et personne dira le contraire.
les mains qui s’activent sur les tables, rangent verres expédiés en deux-deux, nettoient tâches et miettes, mona elle continue de fredonner, sourire au coin du bec. c’est que dans la caboche fatiguée se rejoue toute la soirée - le numéro laissé en bas de l’addition, rappellera rappellera pas, le vernis corail des minettes qui s’écaille et qu’elle rêve de riper avec ses dents, le ton qu’on prend quand on dit mona, jamais tu sers un cocktail sans un clin d’oeil ? puis le rire parce que c’est vrai, jamais elle sert un cocktail sans un clin d’oeil et jamais elle sert un cocktail sans un mot doux. alors quand on ferme, quand ça plie bagage à l’arrière, que les dernières s’en vont continuer la soirée plus loin, que les collègues excentriques claquent un baiser sur la joue et que les autres qui le sont moins balancent un signe de main, mona elle se prend la fin de soirée en pleine figure, véritable droite dans la maxillaire, accidentée par l’angoisse soudaine d’un vide qui fait mal aux tripes, jamais prête.
les oreilles qui bourdonnent, les phalanges qui craquent, les fringues froissées. elle a les yeux noirs crevés, le blanc nervé de vaisseaux qui s’explosent. elle sent le mélange liqueur-brandy pas fameux, le produit ménage et un parfum qu’est pas le sien. clefs en mains, renfile sa veste sans trop de mots (personne à qui les lancer, de toute façon), la cigarette coincée au bord des lèvres défaites de leur rouge qui tombe au moins deux fois avant de s’allumer au bout de quatre essais. elle grogne la louve, peste après les doigts qui s’emmêlent, les jointures qui font mal.
trop vite elle est dehors, talons épais contre asphalte imbibée de reste d’éthanol et de bile. le clochard du coin réclame du fric qu’elle a pas, insulte son cul de bourgeoise et se récolte un sac à merde sans volte-face, pas la peine. il caille et la musique velours est troquée contre les sirènes de la ville et le ramdam qui s’étouffe dans les boîtes et les appartements. demain c’est dimanche qu’elle se dit, et demain c’est déjà aujourd’hui dans son cycle circadien décomposé.
suffit de quelques pas pour tomber nez à nez avec la rock star locale, la trogne désinvolte tapissée de paillettes et de sequins holographiques - colin qu'a l'air de sortir tout droit d'une fantaisie, d'un trou de lapin blanc direction queer party. un bras croisé qui tient sa veste contre elle, désencombre ses poumons de la nicotine mentholée avant de faire râper sa voix rauque contre sa gorge. « regardez-le, véritable lumière de manhattan. j’serais presque éblouie. » les sourcils qui se haussent, mutins, et déjà le rire qui chatouille son timbre. « fatigué ? » qu’elle demande, se pose le cul parterre, clope tenue bien au-dessus pour ne pas qu’elle dégringole, encore.
« moi ouais. » fatiguée comme un demain est déjà là et je l’ai même pas vu passer.
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Colin Knox
Colin Knox
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4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin 191022105941697258

love was a dream to have
was a king-size bed
was an escape plan
was an open hand


âge › : 25 ans, tire les illusions jusqu'à ce qu'elles claquent façon élastique sur poignet.
côté coeur › : triple pontage coronarien.
occupation(s) › : guitariste du groupe factory, n'empêche que y'a pas de quoi se rouler dans une piscine de liasses et qu'il morfle assez pour cumuler avec un autre boulot, barman, dans un bar underground, le joy of the void, à greenwich village.
quartier d'habitation › : soho, l'avait pas les thunes nécessaires pour s'incruster ailleurs. ça a quand même du charme ces vieilles bâtisses, même que son petit appartement l'est pas si mal.

walkman › : laura branigan - gloria // i would die 4 u - prince // hungry like the wolf - duran duran // easy lover - phil collins // the midnight - sunset


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MessageSujet › Re: 4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin   4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin EmptyMar 1 Oct - 11:51

date du rp › 6 janvier 1985.
lieu du rp › entre the morris et le joy of the void.
au-dessus de son débardeur trop large y'a un tee-shirt, au-dessus de son tee-shirt y'a un pull, au-dessus de son pull y'a une veste à capuche et colin, il a l'impression d'être un ver calfeutré dans son cocon, qu'attend le prochain printemps pour se présenter en papillon. n'empêche qu'il se sent pas pousser des ailes, que malgré les paillettes sur ses joues il en a pas encore l'apparence et qu'il brille pas sous les feux de la rampe. il se prévoie pas que les projecteurs, colin, il a l'envie de cramer aussi vite qu'un bout de papier jeté dans un réacteur. inspiration profonde et la chaleur qui sort de ses lèvres gercées, il racle le fond de sa gorge, jette un oeil vers la lune comme si elle allait lui filer l'heure exacte - y se dit en une seconde qu'il devrait investir dans une montre, une digitale quitte à faire, parce que ça demande trop de concentration de caler la petite et la grande aiguille. il tapote un peu des pieds, y'a encore l'alcool qui sait faire de son effet mais s'estompe peu à peu - puis y'a la grande qui se ramène, y'a miss betty boop qui colle si bien au morris qu'elle devrait pas avoir les idées grotesques de vouloir apparaître sur les grands écrans, de fouler le tapis rouge et de se prendre sa longue robe dedans. semblant d'un sourire, le paquet de clopes dans la poche arrière de son jean, il papillonne des cils, claque un rire pour la forme et la rejoint sans se faire prier. petit reniflement alors qu'il ressent les derniers tiraillements dû aux bleus ramassés à peine quatre jours plus tôt. tête qui tombe un peu en arrière, soupir d'aise, tout qui se relâche, même sa pensée qui prend ses clics et ses clacs pour un meilleur monde.

- crevé d'chez crevé,
- j'me suis toujours pas remis d'ma gueule de bois du nouvel an,
- ni d'la baston,
- j'pense pioncer pendant quelques mois.


un temps.

- j'te propose qu'on se retrouve en mars ici,
- même heure, même date,
- ou même allez, sur mars, quitte à.


y'a dans 1985 comme des effluves de galères, des restes de maladresses qui pardonnent pas. pour autant avec ramona il le sent qu'à moitié, qu'il est bien lancé pour se ramasser, que ses étoiles il les trouvera qu'en dessin sur le bas de la page de son certificat de décès.
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Ramona Forasco
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4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin 08665e7c0d0d7ffbb27677b4a48483ce


âge › : vingt-sept, âge de déraison.
côté coeur › : trop plein.
occupation(s) › : actrice plastique se remplit les poches tablier sur les hanches, serveuse au morris, troisième mousquetaire du trio infernal.
quartier d'habitation › : soho.


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MessageSujet › Re: 4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin   4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin EmptyDim 13 Oct - 19:58

date du rp › 6 janvier 1985.
lieu du rp › entre the morris et le joy of the void.
y a dans manhattan à l’aube des quatre heures du mat comme un truc claqué qui fait péter les synapses. comme si on foutait un grand coup de pied dans les méninges, qu’on mettait sans dessus-dessous la caboche - résultat sortent des conversations sans queue ni tête et que p’t’être qu’un passant se dirait qu’ils sont tarés, les deux, assis sur le bord de la route alors qu’ils pourraient rentrer se pieuter, à rester là à déblatérer on-ne-sait-quoi sur le système solaire.
ouais. y a dans manhattan un effet neurologique sortit de nulle part, qui tartine le cerveau de fantaisies qui viennent se glisser entre la dopamine et les endorphines - un de ces trucs qui t’as fait croire un jour que tu pourrais tout faire, que tu pourrais grimper la lune et en faire ta bouée blingbling sur voie lactée.
puis ça se dissipe, puis tu développes une espèce de tolérance, comme quand ça fait trop de temps que tu prends les mêmes pilules matin midi et soir et qu’elles finissent par plus rien faire. et alors faut changer - ou faut tout arrêter. pour que ça redevienne normal, pour que ça redevienne comme avant et qu’on puisse de nouveau croire à tout et n’importe quoi du moment que ça vient des jolies bouches, ce celles qu'ont l'air de savoir de quoi elles parlent.
il a l’air crevé, colin, quand il parle - crevé jusque l’âme. de plus avoir beaucoup de forces. p’t’être qu’il en est là, lui ? au stade de la tolérance. au stade du j’sais plus comment faire pour que ça revienne. sait pas. demandera pas.

- tu te fossilises ?

ça la fait rire, ça. de l’imaginer devenir un caillou. dn caillou de merde. dn caillou de merde dans lequel on shoot avec le bout de ses toutes nouvelles chaussures crantées.

- c’est claquant de vivre.
- c’est pas simple.
- faut faire un truc qu’on aime, faut penser aux autres.
- à soi aussi.
- mais on est pas là parce qu’on a choisi la facilité.
- tu ferais demi-tour ?
- t'irais prendre le chemin facile ?
- tu serais capable d'arrêter, tu penses ?


c’est pas la mieux placée pour causer, mona. résignée depuis l’an 0, fataliste à en mourir. mais colin il a pas la dégaine de ceux qui baissent les bras pour jamais les remonter ensuite. colin peut bien dévaler la pente et se prendre le béton dans les dents, il lâchera pas - peut-être que si, elle le connait pas tant que ça. rréfère l’imaginer féroce.



J'SUIS UN TROU DU CUL WSH J'AI SUPPR MA RÉPONSE.
je l'ai po enregistrée sur mon pc non plus.
oopsie
bon bah
merde i guess. :bowie:


Dernière édition par Ramona Forasco le Lun 11 Nov - 15:19, édité 2 fois
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Colin Knox
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âge › : 25 ans, tire les illusions jusqu'à ce qu'elles claquent façon élastique sur poignet.
côté coeur › : triple pontage coronarien.
occupation(s) › : guitariste du groupe factory, n'empêche que y'a pas de quoi se rouler dans une piscine de liasses et qu'il morfle assez pour cumuler avec un autre boulot, barman, dans un bar underground, le joy of the void, à greenwich village.
quartier d'habitation › : soho, l'avait pas les thunes nécessaires pour s'incruster ailleurs. ça a quand même du charme ces vieilles bâtisses, même que son petit appartement l'est pas si mal.

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MessageSujet › Re: 4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin   4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin EmptyJeu 17 Oct - 2:31

date du rp › 6 janvier 1985.
lieu du rp › entre the morris et le joy of the void.
c'est que sur l'instant il aimerait bien se jeter du haut d'un immeuble, qu'il aimerait goûter au dernier instant, à la peur qui chope aux tripes, au tunnel qui mène à la vie entière qui passe et repasse en boucle pendant une pauvre seconde. c'est que sur l'instant il aimerait bien se faire envoyer en l'air, faire péter les étoiles avec le bout d'une cigarette enflammée, causer la fin de la lumière, se poser entre mars et neptune. elle en vend presque assez bien, du rêve, ramona, en continuant de le suivre, en chopant le bout de ficelle qui la mènerait au fin fond du labyrinthe - y'a pas d'ariane, seulement l'écho d'une vieille guitare qui résonne. il continue de sourire, s'étire à nouveau, jure qu'il dormira quelques jours d'affilée, qu'il est pas fait pour promettre sous les peupliers ou les grandes chutes de pétales de roses. il se pose à son tour sans faire de jolis détours.

- j'sais pas,
- des histoires p'tête,
- des mésaventures,
- des fables,
- des nouvelles ?
- t'appelles ça comme tu veux,
- on dira pas poésie par contre, c'pas dingue.


il se marre un peu, jambes croisées entre elles qui lui donnent l'allure d'un bouddha zen qui pourtant cherche seulement à se redresser, taper sur son bide bien plein et y trouver une véritable paix. c'est que malgré le sourire de la statue, y'a pas grand-chose qui se comprend, même dans les paupières closes qui se marrent.

- j'en ai plein l'cul,
- plein la tête,
- t'sais que -


il s'arrête.

- des fois j'pense à repartir,
- prendre le ch'min jusqu'à sundown,
- toquer à la porte d'mes parents,
- leur dire que j'ai merdé,
- m'prendre un boulot pété,
- du genre une supérette,
- puis reprendre un fil pas trop mal.


il pousse un soupir.

- mais chiant à en crever.

c'est que ça le ferait pourrir.

- à la rigueur j'me visse ici,
- j'regarde juste le ciel,
- pis j'attends,
- avec d'la chance j'me fossilise.
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Ramona Forasco
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âge › : vingt-sept, âge de déraison.
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MessageSujet › Re: 4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin   4 heures du matin il va bientôt faire jour -- colin EmptyLun 11 Nov - 15:18

date du rp › 6 janvier 1985.
lieu du rp › entre the morris et le joy of the void.
y a dans manhattan à l’aube des quatre heures du mat comme un truc claqué qui fait péter les synapses. comme si on foutait un grand coup de pied dans les méninges, qu’on mettait sans dessus-dessous la caboche - résultat sortent des conversations sans queue ni tête et que p’t’être qu’un passant se dirait qu’ils sont tarés, les deux, assis sur le bord de la route alors qu’ils pourraient rentrer se pieuter, à rester là à déblatérer on-ne-sait-quoi sur le système solaire.
ouais. y a dans manhattan un effet neurologique sortit de nulle part, qui tartine le cerveau de fantaisies qui viennent se glisser entre la dopamine et les endorphines - un de ces trucs qui t’as fait croire un jour que tu pourrais tout faire, que tu pourrais grimper la lune et en faire ta bouée blingbling sur voie lactée.
puis ça se dissipe, puis tu développes une espèce de tolérance, comme quand ça fait trop de temps que tu prends les mêmes pilules matin midi et soir et qu’elles finissent par plus rien faire. et alors faut changer - ou faut tout arrêter. pour que ça redevienne normal, pour que ça redevienne comme avant et qu’on puisse de nouveau croire à tout et n’importe quoi du moment que ça vient des jolies bouches, ce celles qu'ont l'air de savoir de quoi elles parlent.
il a l’air crevé, colin, quand il parle - crevé jusque l’âme. de plus avoir beaucoup de forces. p’t’être qu’il en est là, lui ? au stade de la tolérance. au stade du j’sais plus comment faire pour que ça revienne. sait pas. demandera pas.

- tu te fossilises ?

ça la fait rire, ça. de l’imaginer devenir un caillou. dn caillou de merde. dn caillou de merde dans lequel on shoot avec le bout de ses toutes nouvelles chaussures crantées.

- c’est claquant de vivre.
- c’est pas simple.
- faut faire un truc qu’on aime, faut penser aux autres.
- à soi aussi.
- mais on est pas là parce qu’on a choisi la facilité.
- tu ferais demi-tour ?
- t'irais prendre le chemin facile ?
- tu serais capable d'arrêter, tu penses ?


c’est pas la mieux placée pour causer, mona. résignée depuis l’an 0, fataliste à en mourir. mais colin il a pas la dégaine de ceux qui baissent les bras pour jamais les remonter ensuite. colin peut bien dévaler la pente et se prendre le béton dans les dents, il lâchera pas - peut-être que si, elle le connait pas tant que ça. rréfère l’imaginer féroce.
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