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 Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur.

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MessageSujet › Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur.   Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. EmptyMer 2 Oct - 17:42

date du rp › 20 janvier 1985
lieu du rp › Little Itality, dans le cinéma où travaille Chris
Un mois qu'Adam était rentré à New York. Il n'avait pas contacté sa famille, même une seule fois, pour les prévenir qu'il quittait son monastère isolé, qu'il quittait les ordres, qu'il ne renouvellerait pas ses voeux. Il avait trop honte. Si sa mère s'en était inquiété au départ, elle avait ensuite été fier de voir son fils "choisi par Dieu pour le servir". C'était cette vision que la brave femme avait de l'occupation de son aîné. Mais, à présent, il reviendrait avec le déshonneur le plus ultime. La quarantaine, pas marié, pas d'enfant, pas d'emploi stable et rempli d'honneur. Pour lui, tout métier était correct, mais ce n'était pas la vision du milieu dans lequel il baignait depuis l'enfance. Surtout avec sa situation d'aîné, il était censé montrer le droit chemin, être un modèle pour ses frères et soeurs... Et à présent, chacun se poserait des questions. Pourquoi avoir quitté ce qu'il vivait depuis dix ans, ce pour quoi il était fait? Tout le monde songerait que c'était de sa faute. Et peut-être que cela l'était, d'un côté, parce qu'il avait tout bonnement abandonné, au lieu de se battre, de faire entendre sa voix.

Il poussa un large soupire, tentant de se donner du courage. Il ferma la porte de sa petite chambre, dans le foyer où il habitait à présent, avant de se diriger vers la sortie de l'immeuble. Le jour J était arrivé, il avait décidé de prendre son courage à deux mains et de se rendre chez ses proches, de leur annoncer son retour à la vie civile... Même si dans le fond, il savait que là n'était pas sa place. Il la sentait, cette force qui le poussait encore et toujours vers son destin, celui choisi plutôt... Ou l'on devrait plutôt dire ce destin qui l'avait choisi, lui.
D'un pas peu décidé, il arpenta les rues de Little Italy, après avoir attrapé un taxi. Il avait de très maigres économies, mais ne s'en formalisait pas. Enfin, il arriva devant le lieu redouté. Un petit cinéma de quartier, dans lequel travaillait Maria-Christina, sa petite-soeur, la femme de sa vie depuis toujours. La pensée de la revoir fit bondir son coeur, d'appréhension. Lui en voudrait-elle, elle aussi, d'être un lâche, un faible... Lui en voudrait-elle d'être sale. Car depuis son agression, il se sentait si sale...Il déglutit bruyamment. Il savait qu'elle terminait bientôt le travail, alors, ils pourraient rentrer tous les deux ensemble chez leurs parents.

Finalement, après une ultime hésitation, l'envie de revoir Chris fut plus forte que toutes les craintes du monde et il pénétra les lieux. Il se hâta jusqu'au comptoir, derrière lequel trônait la jeune femme. Qu'elle était belle, sa petite Chris. Elle était devenue une magnifique jeune femme. Il sourit. Elle avait l'air plongée dans ses pensées, en train de griffonner quelque chose dans un cahier. D'un pas lent, il s'approcha, avant de prendre la parole. "Salut." déclara-t-il simplement. Il avait passé des jours entiers à écrire des récits, des monologues qu'il pourrait dire en la retrouvant pleinement... Mais finalement, le seul mot qui put franchir ses lèvres fut bien dérisoire. Un simple salut. Stupide. Bancal.
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MessageSujet › Re: Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur.   Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. EmptySam 5 Oct - 16:50

Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur
date du rp › Dimanche 20 janvier 1985
lieu du rp › little italy, dans le cinéma où travaille chris

Il y a combien de temps que ma dernière lettre est partie ? Un mois, un mois et demi ? Combien de temps que j'espère une réponse, chaque jour au courrier, pour toujours finir déçue ? Combien de temps que j'ai cessé d'espérer, plutôt, et que je me demande ce que j'ai pu dire ou faire de si mal que mon frère ne daigne plus me répondre.

Quand il a quitté la maison, ça a été le pire déchirement qui soit pour moi, mais je me raccrochais à nos lettres, à nos conversations épistolaires pour croire, encore un peu, que je restais sa petite princesse. J'y ai cru pendant des années. Et c'est une partie de ce qui m'a fait tenir. Ca, et ma rencontre avec Eli. Qu'est-ce que j'aurais fait sans eux ? Honnêtement, je n'en ai aucune idée, et je préfère ne pas chercher à refaire le monde à l'envers, ça n'aurait sans doute qu'un effet déprimant. Mais alors pourquoi ce silence aujourd'hui ? Est-ce qu'il en a eu marre ? Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal ? J'ai beau tâcher de me remémorer ma dernière missive, je ne vois pas ce qui a pu causer un tel silence. Ni son absence à Noël.

Je me faisais une telle joie de le voir revenir, je préparais Noël à la maison avec tellement d'impatience ! Je me faisais une joie de le voir à la maison pour les fêtes. De pouvoir lui offrir le présent que je me suis cassée la tête à choisir. Et il n'est pas venu, et je suis restée avec mon paquet sous mon lit. Autant dire que le mois de janvier me semble plus morne encore que d'ordinaire.

La vie continue, pourtant, c'est sûr. Et je continue à bosser dans mon petit cinéma adoré, à vendre des places pour Gremlins en me demandant si les enfants qui viennent vont être morts de rire ou terrorisés par les bestioles sur l'écran. On est dimanche, et les séances se terminent tôt ce soir, si  bien que je griffonne sur mon calepin habituel en attendant la fin de la dernière séance quand une silhouette approche du comptoir à ma plus grande surprise.

Et je m'apprête à sortir ma phrase toute faite comme quoi il faudra revenir demain la prochaine séance étant à quinze heure quand la voix qui me salue me laisse stupéfaite avant même que mes yeux clairs ne croisent le regard azur de mon frère.

"Salut."

Et je reste coite à le dévisager. Il ne peut pas être là, n'est-ce pas ?

- Ad... Adam ?

Première réaction : je quitte mon comptoir, laisse crayon et carnet en plan, et descend de mon siège pour venir le prendre dans mes bras. J'aurais été prête à tout oublier, à tout effacer, à tout pardonner, je crois, s'il m'avait serrée contre lui comme la petite fille qu'il a toujours tenue contre lui. Mais c'est une réaction plutôt froide à laquelle j'ai droit, et je m'écarte, blessée davantage encore.

- Mais... Qu'est-ce que tu fais là ? Depuis quand ? Pourquoi tu ne m'as pas prévenue ? Pourquoi tu ne m'as pas répondu ? Je me suis fait... Je me suis fait une montagne de films, un sang d'encre ? Et...

Ok, c'est parti. Il n'y a qu'à lui que je parle autant, pour son plus grand malheur à cet instant.

- Et c'est tout ce que t'as à dire, "Salut" ? C'est tout ce à quoi j'ai droit, là ? Pourquoi t'es là ? Pourquoi maintenant ?

Les larmes me montent aux yeux, et je refuse de les laisser couler. Pas ici, pas en public. Je pince les lèvres, regarde la vieille montre à mon poignet, et secoue légèrement la tête pour me redonner une contenance.

- Il me reste dix minutes. Tu peux attendre jusque-là, ou tu vas encore disparaître ?

Je suis droite comme un i, le visage autant de marbre que possible, les yeux brillants, mais je m'efforce de garder une contenance. Dix minutes. C'est tout ce qu'il me reste à tenir. Et s'il est le seul avec Eli auprès duquel j'aie laissé parler mes sentiments, il est clair à cet instant que c'est un privilège que je ne suis pas certaine d'octroyer.
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MessageSujet › Re: Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur.   Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. EmptySam 5 Oct - 17:59

date du rp › 20 janvier 1985
lieu du rp › Little Itality, dans le cinéma où travaille Chris
Salut. Oui, simplement ce mot presque dérisoire, ridicule, devant l'ampleur de telles retrouvailles. Parfois, Adam avait le droit de sortir, uniquement pour passer un Noel en famille. C'était rare. Et cette permission ne lui avait été accordée que trois fois, dont la dernière, cette année, car il n'était pas censé retourner parmi les siens fréquemment; il avait fait le choix de donner sa vie à Dieu et à la prière.
Cependant, cette permission n'avait pas été utilisé car il avait quitté les ordres avant la période d'allégresse et des fêtes. Et il n'avait pas osé se rendre auprès des siens. Parce qu'il avait honte. Terriblement honte. Parce qu'il se sentait brisé et qu'il ne voulait que personne ne le voit dans cet état.

Sa soeur eut l'air surprise, comme si elle voyait un fantôme. En même temps,  on ne pouvait pas l'en blâmer. Sans surprise, elle se faufila hors de son comptoir, venant serrer son grand-frère dans ses bras. Mais ce contact, autrefois synonyme de bonheur, le repoussa. Il fit un pas en arrière et ne l'enlaça pas en retour comme il le fait depuis toujours. Il afficha cependant un sourire, face aux questionnements compliqués, mais légitimes de Chris. L'ancien moine lui devait des réponses. Il la laissa parler, terminer de balancer ses interrogations... Et finir par une pointe rempli d'amertume. Mais pouvait-il lui en vouloir de croire qu'il serait capable de l'abandonner? Son entrée dans les ordres n'était pas un abandon, mais sa façon de l'avoir ignoré récemment, trop pris dans ses soucis, dans sa honte, dans ses craintes, c'était autre chose. Il n'avait pas été un bon grand-frère, ni un bon fils.

"Excuse-moi." répondit-il finalement, d'une voix fatiguée. Le sourire, autrefois solaire, rayonnant de Foi et de bienveillance, était un peu terne, en ce dimanche frais de janvier.
"J'ai eu une phase compliquée, un moment difficile, une traversée du désert et..." Il marqua une légère pause. "Je n'ai pas été là pour toi, je te demande pardon. Je n'ai même pas pris le temps de te répondre. Je... Ca fait un mois que je me demande comment venir vous voir, te voir, et... Je sais pas comment en parler. J'avais préparé un long message pour te dire à quel point je t'aime et que j'aimerais avoir ton pardon pour avoir été un mauvais frères ces derniers mois, mais..." Adam ne parlait jamais autant. Cependant, là, c'était Chris. Elle ouvrait son coeur. "Mais je suis revenu. Et cette fois, c'est pour de bon. Je ne retournerai pas au monastère." indiqua-t-il avec douceur. C'était bizarre de le dire, de l'affirmer de cette façon. Quelque part, c'était même douloureux. Il n'avait pas quitté les ordres, sa vocation, par choix. Il baissa ensuite la tête... Comment l'annoncerait-il à sa famille? Sa petite-soeur était conciliante, mais ses parents, c'était autre chose. Il imaginait déjà la grande déception dans le regard rempli de douleur de sa mère.
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MessageSujet › Re: Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur.   Chris ♥ Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. Empty

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