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 you make me feel like dancing › steve

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Bonnie Boyd
Bonnie Boyd
avatar, crédit(s) › : zoë kravitz, @self.
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arrivée › : 06/10/2019

you make me feel like dancing › steve 1570917287-07


âge › : trente, et cinq insignifiantes.
côté coeur › : tant que ça bat, y a de l'espoir.
occupation(s) › : bossy manager des pleurnichards.
quartier d'habitation › : the village.

walkman › : lipps inc, funkytown • diana ross, upside down • kool & the gang, ladies night • kool & the gang, celebration • george benson, give me the night • sister sledge, he's the greatest dancer


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MessageSujet › you make me feel like dancing › steve   you make me feel like dancing › steve EmptyLun 7 Oct - 19:46

date du rp › vendredi 18 janvier (85)
lieu du rp › @starlight w/ @steve kirby

sûrement qu'il y a des soirs où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester vautrer dans le fond d'un canapé grinçant et aux ressorts détendus, que ce serait plus agréable de sentir l'ossature du sofa que d'affronter des déclarations de ringards crétins et arriérés. qu'on se dit qu'il aurait été plus judicieux de se cacher entre quatre murs plutôt que de vouloir affronter le monde et ses égarés qui le salissent. elle a le coude au comptoir, fait tournoyer le contenant de son verre, regarde le liquide dangereusement s'approcher du bord sans passer par-dessus. tout un art que de ne pas en faire tomber une goutte qu'elle laisse échapper pour le bartender qui a le regard dans le vide, le chiffon dans une main et la pinte en verre dans l'autre. c'est pas très animé, ce soir, musique d'ambiance camoufle le mutisme, les quintes de toux arrachent les gorges, on blâme l'hiver et son vent qui ne pardonne pas. entrebâillement laisse apparaître les colosses, dégaine quelconque, l'allure grossière et l'intonation de lourdaud mettent la puce à l'oreille. crapoussin bouscule de son épaule bouffie, liqueur baptise les phalanges qui se crispent autour du cristal. et ça part au quart de tour, avec bonnie, parce qu'elle laisse passer au travers des lippes qu'elle aurait dû clore un juron qui ne plaît pas. pourtant, elle n'dit rien quand ils répliquent, elle ferme sa gueule, faut pas qu'elle s'enfonce davantage, faut pas qu'encore une fois soit dépeinte l'image de sa carcasse avec le poing levé et la hargne dans les bourgeons. mais ils font exprès de la bousculer, on te chahute, heh, réponds, c'est pas poli ça, c'est pas poli d'pas nous regarder dans les yeux quand on t'parle, dégueulis de mots qui lui font rouler les yeux. et y en a un qui se croit tout permis, il agrippe les cheveux de la bonbon, rire gras carillonne, moquerie s'ensuit et inconsciemment, plutôt instinctivement, le coup part.

et elle sait qu'elle a merdé. elle sait qu'elle aurait pas dû, parce que c'est pas bien, qu'elle aurait dû parler, raisonner, mais elle est convaincue, elle sait, bonnie, elle sait aussi qu'ils n'écoutent jamais. alors ni une, ni deux, la main attrape la veste et pose quelques piécettes qui ne suffisent pas à payer la boisson, mais c'est pas grave, elle est une habituée des lieux, et ils savent, derrière le comptoir, qu'elle reviendra. elle pousse la porte, détale, entend les balourds qui s'offusquent et qui cavalent difficilement, le souffle coupé aux cent mètres, mais y a la détermination derrière, eh, se prendre une taule, c'est impensable, par une femme, c'est sacrilège. elle a pris ses jambes à son cou, sait pas trop où aller. en fait, si, sans réfléchir, les jambes l'amènent au premier lieu que son inconscient a à l'esprit. y a le starlight qui se dessine non loin, il est tard, peut-être même trop tard pour s'y amener. la montre au poignet a les aiguilles qui effleurent onze heures, j'm'en fous, je tente, c'est pas encore l'heure alors qu'elle se fraye un chemin dans les groupes qui font le chemin inverse. de toute façon, c'est pas comme si steve allait la jeter dehors, si ? non, bien sûr que non, l'est pas comme ça. elle, elle se retrouve devant une porte, pas la bonne porte, d'ces portes qui amènent pas à l'entrée principale mais qui amènent à l'intérieur, et c'est l'idée. c'est tout calme, c'est tout mort, c'est comme si on avait retiré la vie de l'endroit, son âme, mais qu'on lui avait laissé son écorce aux lumières colorées. elle s'affale sur les canapés près des pistes de bowling, s'étale négligemment pour reprendre son souffle. c'est pas le divan de la maison, mais ça fait l'affaire.
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Steve Kirby
Steve Kirby
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âge › : 26 ans.
côté coeur › : c'est qu'il en rêve le jour, c'est qu'il y pense la nuit, c'est que y'a l'envie de faire de la poussière d'étoiles avec les gravats.
occupation(s) › : champion de roller derby qui compte les bleus comme les étoiles qu'explosent la nuit, capitaine sans couronne des cry baby, multi-tâches au sein du starlight.
quartier d'habitation › : greenwich l'acidulé.

walkman › : kajagoogoo - too shy // bananarama - cruel summer // phil collins - sussudio // new order - blue monday // fleetwood mac - go your own way


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MessageSujet › Re: you make me feel like dancing › steve   you make me feel like dancing › steve EmptyLun 7 Oct - 22:37

date du rp › vendredi 18 janvier (85)
lieu du rp › @starlight w/ @bonnie boyd
c'est subitement que le patron s'est mis à dégueuler, c'est subitement qu'il a retapissé les chiottes du starlight et qu'il lui a filé les clefs en lui disant qu'il lui faisait assez confiance pour tout fermer, que de toute manière y'aurait le reste de l'équipe pour l'aider à foutre tout le monde dehors. alors steve il a fait qu'hocher la tête, il a continué à valdinguer, filer la bouffe, regarder, accompagner. alors steve au moment d'éteindre les lumières, alors que les euphoriques de la soirée se sont peu à peu taillés, il s'est senti comme réveillé, comme enfin lâché en pleine liberté, genre de vent incontrôlable et incontrôlé. le soupir au bord des lèvres, y'a dans sa carcasse une envie de rien boucler, de laisser les quelques spots continuer de cracher des néons colorés. lèvre inférieure pincée, ça le démange, ça le gratte de l'intérieur, ça fait griffes acérées d'un aigle trop bien lancé à la poursuite du mulot. il s'étire un peu, plus de onze heures passé, y'a le silence qui se fait trop lourd. alors il bouge, steve, il se laisse tenter par la musique qu'il cale dans le lecteur cassettes, compilation de chansons choisies par le big boss, y'a la première qui se met à résonner, qui le fait sourire à s'en effriter les oreilles. y'a diana ross qui fait claquer les premières paroles, y'a upside down qui tape contre les murs, enclenche les ondes qui se croisent, s'apprivoisent. il y résiste pas, à l'appel du patin, de la roulette qui lui donne l'impression de voler ou d'au moins disparaître de la surface du monde. lacets fermés, il étire ses bras et sans trop se jeter directement sur la piste, il préfère se balader entre les meubles, redécouvrir à chaque seconde le starlight qui l'embarque vers de nouveaux horizons, des plus belles mers, de plus grands océans.

y'a ses épaules qui bougent en rythme, y'a l'envie de danser qui se fait sentir, parce qu'avant de juste courir, steve, il se mettait à accorder ses mouvements, à plus se laisser parler, à donner libre court à son corps pas bien haut, pas bien monté sur une échelle visant le soleil. il sourit comme le dernier des cons, il sourit comme pas deux, il sourit sous les regards éternels des dieux sans pitié - il les craint pas, steve, il a toujours eu peur des sauvages, de ses pairs juste autour qu'ont le même appétit que des vautours. il se laisse rouler, écoute parfois le son que font les ronds en frottant la gravité - puis subitement ça l'effraie, ça lui fait bloquer sa tronche, elle suit plus sa lancée. y'a la silhouette bien distincte sous les lumières qui se dessine, au départ sombre, elle s'affine. y'a bonnie affalée, avachie, elle fait incantation pas souhaitée devant le miroir en répétant trois fois son nom. il papillonne des cils et il a peine le temps de percuter, steve, qu'il s'est déjà éclaté la tronche au sol en se bouffant une chaise sans le vouloir. il peste alors que la mélodie continue de tourner. il a l'éclat rouge qui vient parcourir ses joues, y'a un mélange de chaleur et de peur, y'a le cocktail foireux d'une mise en ridicule.

- p-p-p-p-
- p-p-PUTAIN !


inspirer, expirer, y'a tout un travail dans l'air qui sait bien décaler la langue, lui permettre de se remettre au garde-à-vous sans quitter les rangs. de toute manière, quand elle le fait, faut lui foutre un coup de botte.

- be-be-bee,
- BEE !
- t-t-tu-


il encore sur le sol, steve, sur le dos et appuyé sur ses coudes - il a pas le courage de se relever tout de suite. il laisse tomber sa tête en arrière, il essaie de maniérer les cadences du coeur qui balance, qui remonte le long de sa gorge et salue de sa veine double b. il se marre un peu, un peu quand même, rattrape sa connerie sous le trait d'un humour moqueur marqué sous un signe mal écrit d'un quelconque bonheur. il arrive pas à bien y réfléchir, comment elle a fait pour rentrer, prendre ses aises - il a jamais su, de toute manière, comment elle a fait bonnie, pour se foutre au devant de la scène.
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Bonnie Boyd
Bonnie Boyd
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MessageSujet › Re: you make me feel like dancing › steve   you make me feel like dancing › steve EmptyMar 8 Oct - 0:20

date du rp › vendredi 18 janvier (85)
lieu du rp › @starlight w/ @steve kirby

upside down aussitôt fredonnée aux premières notes qui éclatent. la tête se penche à droite, à gauche, gigote au rythme d'une mélodie qu'elle connaît par coeur. les lèvres laissent échapper un semblant de chant, elle murmure des paroles qui glissent naturellement du palais au bout de la langue. puis y a le bruit des patins contre le parquet, contre le parterre, elle l'entend, elle le reconnaît, elle tend l'oreille entre deux notes plus silencieuses que les autres puis le regard, captivé par la carcasse qui s'approche naïvement. elle a le sourire au bord des lèvres, surveille furtivement le steve qui s'amène sans se douter qu'âme s'est immiscée à la fermeture. elle reste silencieuse, lorgne terrée dans l'obscurité, quelques faisceaux seulement dessinent ses contours. il ne lui fait pas longtemps pour remarquer qu'il n'est pas seul, et il en perd ses moyens et bonnie, elle sursaute légèrement quand elle le voit se bouffer la chaise présente sur sa trajectoire. il manque presque un battement, le coeur bondit, mais, quand elle le voit là, qui n'a pas l'air de s'être fait mal, elle retrousse à nouveau les lippes, rire qu'elle ne contient pas. pas d'éclat moqueur, pas son genre à bonnie de ridiculiser. elle se redresse, quitte non sans peine le canapé pour s'avancer vers le corps qui joue la dépouille. elle le surplombe, reste debout à côté de lui, silencieuse, un temps, scrute. s'amuse gentiment des joues rosées, rougies même, mignon que la pensée lui chuchote avant de s'en aller aussi vite qu'elle est apparue, ça la fait davantage sourire. à son habitude, ses yeux s'unissent aux siens. bonnie, jamais elle ne fuit le regard de l'interlocuteur, maintient toujours la stature, sait que ce sont les yeux qui s'expriment véritablement et plus honnêtement que les bouches baratineuses. elle s'accroupit, pose ses avant-bras sur ses genoux et penche la tête sur le côté, comme l'animal qui essaie de comprendre, qui décortique pour trouver réponse. bah alors ? qu'elle balance, risette ancrée dans le marbre qu'est la face. le champion des roller derby ne sait plus rouler sur des patins ? qu'elle demande sans demander, boutade plus que sincère question. ou il a été ébloui par la lumière que je suis ? grands airs, exagérés, faux, pour se donner le genre qu'elle n'a pas, a relevé le menton comme pour prétendre à une prestance imitée, le sourire tout sauf royal, qui monte jusqu'aux oreilles.

elle se redresse, surplombe à nouveau. c'est qu'elle est pas grande, bonnie, alors quand elle a l'occasion de regarder de haut, elle le fait. c'est donc ça que tu fais quand t'es censé fermer le starlight qu'elle dit avec un semblant de malice qu'on peine à interpréter. elle regarde les alentours. si calmes, si ce n'est la musique qui tourne. pas les cris, pas les rires, pas les essences qui s'échauffent et qui s'épuisent. juste les murs, les lumières qui éclairent, les mélodies ininterrompues, puis steve. faut m'dire quand t'es de fermeture et que l'chef est pas là, quand c'est comme ça, c'est chouette qu'elle admet. ça change des bars trop remplis, des comptoirs où tout le monde se serre, des fréquentations qui laissent à désirer et qui la font sortir de ses gonds. puis, au moins, si tu te casses la gueule violent, j'serais là pour pas te laisser crever. elle tend les deux mains en sa direction, pour l'aider à se relever. sauf si t'es bien, là, hein, j't'oblige pas à te remettre sur les roulettes, mais t'as quand même plus de style à rouler qu'à te prélasser sur le sol.
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Steve Kirby
Steve Kirby
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MessageSujet › Re: you make me feel like dancing › steve   you make me feel like dancing › steve EmptyMar 8 Oct - 18:05

date du rp › vendredi 18 janvier (85)
lieu du rp › @starlight w/ @bonnie boyd
c'est qu'il se sent brume, steve, y'a ses particules qui se déboîtent les unes après les autres. c'est pas qu'il devient invisible, c'est qu'il sent plus vraiment son corps qui se délite, qui s'effiloche sous le poids de son propre coeur trop lourd à porter - la peau est pas assez grande pour le maintenir tout entier, pour empêcher à des craquelures de se pointer. il écoute bonnie parce qu'il a pas le courage d'en placer une, il écoute bonnie parce qu'il pourrait le faire une nuit entière, des heures à en devenir des secondes, parce qu'il est pas totalement aveugle mais sans doute borgne. y'a un sourire qui se pointe à la commissure de ses lèvres, il inspire profondément, steve, recherche le calme après l'alerte au feu claquée dans un bâtiment où les flammes sont pas. il hoche la tête, baisse un peu les yeux et se surprend à adorer le parquet, qu'il lui trouve un genre de charme singulier qui permettra toujours à ses roulettes d'être lissées. il attendait pas vraiment la morale, c'est plus la moquerie tendre qu'il fout dans sa poche après l'avoir calée dans une enveloppe. il chope ses mains finalement, pas plus grandes que les siennes, parce que bonnie c'est bien la première qu'il dépasse de peu, parce que bonnie c'est bien la première qu'il peut regarder sans avoir à lever la tête. debout, il reprend forme humaine et trouve son équilibre directement, tête qui se penche sur le côté, poings enfoncés dans les poches de son jean délavé, il hausse mollement les épaules.

- n-n-n-n-
- p-putain.


tire une grimace, déforme ses traits d'angelot pour préférer la jouer halloween avant l'heure, il fait craquer un peu sa nuque et laisse passer quelques secondes.

- n-nan le patron est tombé malade,
- comme ça, sans prév'nir,
- j-j'ai rien foutu dans son milkshake,
- ni dans sa flasque d'bour-bourbon.


il lève les mains dans l'air, la joue innocent qui de toute manière pourra pas finir derrière les barreaux. il reprend à peine confiance, steve, à pas savoir qui maudire, si c'est un coup du sûr ou si c'est juste dans ses gênes que ça a capoté - à se dire que c'est un ancêtre qui lui a refilé une langue maladroite qui se vautre contre ses dents.

- hmm.
- toi ?
- tu fais quoi ici ?
- j't'ai p-pas vu rentrer.


calme. paisible.

- à moins qu'tu sois passée par la fenêtre des chiottes,
- mais là,
- ça voudrait dire que t'avais vraiment envie d'me voir, bee.
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Bonnie Boyd
Bonnie Boyd
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MessageSujet › Re: you make me feel like dancing › steve   you make me feel like dancing › steve EmptyMar 8 Oct - 22:17

date du rp › vendredi 18 janvier (85)
lieu du rp › @starlight w/ @steve kirby

elle a le grand sourire claqué aux lèvres, ça lui ferait presque mal à la mâchoire. elle peut pas l'expliquer, juste qu'elle sait qu'elle a pas envie de tirer la gueule quand elle est avec steve, qu'elle a pas forcément envie de penser aux rustauds qui ont voulu gâcher sa soirée. et ils ont réussi, ils ont froissé l'humeur, joué avec les nerfs qui se sont esquintés. mais y a steve, là, alors elle reprend contenance, elle oublie, un peu, qu'elle est venue ici pour fuir, pour se cacher. pour le voir, aussi, parce qu'au fond, ça ne peut pas faire de mal. lui, il bégaie, quand il est nerveux, stressé, anxieux, bonnie, jamais elle n'a eu l'idée de se moquer, pourtant, elle se doute, que pour lui, ça devait pas toujours être rose. elle est patiente, bee, elle va pas le chahuter parce qu'il bute sur les syllabes, elle l'encourage dans le regard, elle dit rien, elle sourit, simplement. ricane comme une enfant quand il veut prouver son innocence dans l'absence du patron, mouais mouais, ça m'paraît louche qu'il soit tombé malade, comme ça, d'un coup d'un seul, mais j'vais faire semblant de te croire, et pas checker tes poches pour trouver l'poison qu'elle ironise, ment même, parce que de toute façon, elle a pas de quoi douter de la parole du steve, jamais. il lui a demandé, pourquoi elle est là, alors que c'est fermé. elle sait pas trop, si elle veut l'accabler, de ces histoires qui se ressemblent, les unes après les autres, qui se répètent et dont la fin reste la même. elle a la mine qui sourit un peu moins, juste un peu, ternie par les mésaventures, par des gestes et des paroles qui ne devraient plus la toucher, après tout ce temps, après tout ce temps à en être témoin, à subir, à se défendre pour rien.

ça voudrait dire que t'avais vraiment envie d'me voir, bee. elle écarquille les yeux, bonnie, prend l'air faussement suffisant, le sourire en coin. j'suis pas passée par les chiottes, même si ça aurait pu être drôle qu'elle répond en tapotant son menton avec son index, faisant mine de réfléchir, p'tet la prochaine fois, j'passerai par-là, qu'elle se dit. puis, oui qu'elle admet, en haussant les épaules qu'elle laisse retomber aussitôt, l'honnêteté à son image, trop franche, toujours, à prendre de court. j'suis pas passée par la fenêtre des toilettes mais ça n'empêche pas que j'voulais vraiment t'voir, tape un clin d'œil qu'elle laisse filer. elle porte la main à son cou, la passe sur sa nuque qu'elle vient masser. elle a ses manies, bonnie, on les distingue quand on finit par trop traînasser dans ses petons. elle tapote du pied quand elle est nerveuse et qu'elle réfléchit, tapote des doigts sur le bois des tables quand elle rumine, passe la main dans le creux de la nuque quand elle est indécise. j'me faisais courser par des idiots, parce que j'en ai tapé un, mais, vraiment, hein, il l'a cherché ! elle s'emporterait presque toute seule, bonbon, elle fait des grands gestes quand elle s'exprime, quand elle veut prouver qu'elle doit pas être inculpée, pas coupable, laisse l'anecdote prendre le dessus avant de la terrer dans le coin de la tête. en vrai, j'savais pas trop où aller. et c'est le premier endroit que j'ai eu à l'esprit, j'crois. j'me suis dit « faut que j'trouve un endroit où m'cacher », puis j'ai pensé au starlight et du coup, à toi, et m'voilà elle glousse un peu, bee. du coup, j'te prierai de pas me virer tout de suite, promis, j'fais pas de conneries.
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Steve Kirby
Steve Kirby
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arrivée › : 01/10/2019

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MessageSujet › Re: you make me feel like dancing › steve   you make me feel like dancing › steve EmptyMer 9 Oct - 22:05

date du rp › vendredi 18 janvier (85)
lieu du rp › @starlight w/ @bonnie boyd
il est pas encore à se foutre à genou, steve, à lui tendre la bague et à jurer avec ses prunelles que y'aura pour eux que la vie éternelle. il est pas à lui offrir des fleurs chaque matin, un coup des roses rouges, un coup des roses blanches puis un autre des roses bleues. il peut pas être à ce stade, steve, parce que y'a même pas un soupçon tendresse qu'attire sous les draps, qui laisse passer une paume sur la joue pour y dégager les larmes déçues. pourtant y'a quelque chose qui le travaille, y'a cet aveu un peu particulier, singulier, qui sur la seconde le fait presque rendre unique aux yeux du monde. y'a l'appréciation, banale sensation d'un gonflement quelque part dans ses organes, ça s'étale du coeur aux poumons, ça revient, ça repart. ça le fait sourire un peu bêtement, ça lui fait croiser ses bras sur son torse et hocher la tête, claquer un vague rire sec d'une genre de gêne candide qu'est typique des chiards qui savent plus quoi répondre - ou de ces ados qui perdent les mots.

- si c'est moi qu'tu voulais voir alors,
- j'ai aucune raison de t'foutre dehors,
- de toute manière de toi à moi, j'pense que y'aurait match nul,
- même si... j'me doute que tu dois avoir une sacrée droite.


tire une grimace à essayer de visualiser ses poings dans un gant de boxe, à mettre une taulée au mec bourré qu'a voulu lui foutre sa main entre les cuisses. y'a encore la musique qui coule sur lui comme de l'eau de pluie, il a plus fait attention, pourtant c'est passé d'upside down à du prince. ça lui fait bouger un peu les lèvres, à faire du playback sans le vouloir, puis à le pousser un peu, la regarder en faisant quelques mouvements d'épaules.

i'm not a woman
i'm not a man
i am something that you'll never understand
i'll never beat you
i'll never lie
and if you're evil I'll forgive you by and by


il recule un peu, y'a ses patins qui se remettent en marche, il balance à la volée.

- t'attends quoi bee pour en enfiler ?
- y'a la piste, y'a tout le starlight qu'attend que toi,
- puis moi,
- j'suis pas un excellent danseur mais, j'me défends.


c'est qu'il est meilleur pour détaler comme un lapin, pour passer outre les murs qui l'empêchent d'avoir les points. il continue de bouger sa bouche, balance son clin d'oeil dans un ultime amusement, c'est pas qu'il se sent pousser des ailes, steve, c'est qu'y'a personne d'autre pour regarder, pour ricaner, pour l'en empêcher.

no need to worry
no need to cry
i'm your messiah and you're the reason why


il recule encore, s'éloigne de plus en plus, fait un tour sur lui-même, se marre.

- j'ai jamais vu tes talents là-d'ssus,
- j'veux voir.
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Bonnie Boyd
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MessageSujet › Re: you make me feel like dancing › steve   you make me feel like dancing › steve EmptyVen 11 Oct - 23:59

date du rp › vendredi 18 janvier (85)
lieu du rp › @starlight w/ @steve kirby

elle a le soupir soulagé qui s'extirpe d'entre les lèvres quand il lui dit qu'il ne la jettera pas dehors, quand bien même c'était une évidence et qu'il n'aurait certainement jamais osé la balayer du plancher comme la vieille crasse coincée sous un meuble jamais bougé. le sourire en coin s'amène, bonbon a une sacrée droite, elle le sait, aurait aimé ne jamais en être consciente, ni l'utiliser aussi souvent. tempête tourbillonne fréquemment dans les entrailles, les nerfs s'agitent, se tendent, peine à se relâcher. foutue société inchangée, convictions et croyances ancrées, ça les tuerait d'enlever les œillères qui les rendent débiles. à trop y penser, ça lui creuse les rides. c'est que faudrait pas que ça l'affecte de trop, risque de devenir exécrable avant son heure, risque d'en prendre un coup, de finir comme les plaintifs qui se lamentent sans fond. steve, on sent qu'il a la bougeotte, qu'il veut se mêler à la mélodie, qu'il veut en fredonner les paroles, peut-être même les gronder dans un beuglement tonitruant. il a les épaules qui bougent et bonnie, le sourire qui redresse davantage les lippes, silencieuse qui observe, le sourcil arqué, presque interrogateur sans pour autant demander. t'en fais pas, je suis loin d'être une excellente danseuse qu'elle avoue. parce qu'elle a beau être professeur de danse, elle sait qu'il y a mieux. qu'elle n'approche pas l'excellence, ne pourrait pas même l'effleurer du bout des ongles, ni en réalité, pas même en rêve. elle voit steve, qui recule un peu plus à chaque parole de la musique qui l'emporte. alors elle s'exécute, elle prend la première paire à sa taille qui passe sous ses paumes, s'assoit par terre, retire et balance les bottines nonchalamment pour se parer des nouvelles godasses qui lui vont comme un gant. si t'as jamais vu mes talents là-d'ssus, steve, qu'elle énonce en se relevant non sans mal, parce que la trentaine passée depuis cinq ans fait peut-être effet sur les vieux os. ou peut-être parce qu'elle a trop forcé, à décamper hâtivement pour arriver jusqu'ici. c'est p'tet parce que j'en ai pas elle se laisse rouler, bonnie, un pas, un deuxième, c'est pas souvent qu'elle enfile d'ces chaussures qu'elle voit constamment aux pieds des cry baby. pourtant, elle était pas si mauvaise, pas si nulle, mais fallait admettre qu'entre son niveau et le leur, et le sien, à steve, y a comme un fossé. par contre, elle a la grâce dans les membres, les bras qui montent haut dans le ciel et la tête qui se dandine à droite à gauche tandis qu'elle ferme les yeux et que les jambes se croisent l'une devant l'autre sans s'eloigner du sol. faut laisser la musique s'écouler dans les marbrures, tendons et machines qui font fonctionner la carcasse. puis faut rouvrir les paupières, parce que rouler à l'aveugle, ça ne peut que faire des ravages, et c'est à temps qu'elle s'arrête, freine pour pas foncer droit dans le steve qui serait à nouveau le derrière sur le parterre, elle s'arrête nette en tendant les bras et en posant ses paumes sur les épaules du kirby qu'elle attrape fermement avant de détendre la poigne. mais bon, tu pourrais quand même être surpris en m'voyant à l'oeuvre elle claque le clin d'œil furtif. par contre, tu dis n'pas être un excellent danseur mais, les épaules là, c'est qu'elles bougent bien elle a le regard inquisiteur, défiant, provocateur. j'attends d'en voir plus, moi aussi elle lève les mains et passe à côté de lui en faisant un tour sur elle-même afin de se retrouver dans son dos, en sifflotant l'air de la mélodie qui résonne, grand sourire mutin qui décore la face.
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Steve Kirby
Steve Kirby
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côté coeur › : c'est qu'il en rêve le jour, c'est qu'il y pense la nuit, c'est que y'a l'envie de faire de la poussière d'étoiles avec les gravats.
occupation(s) › : champion de roller derby qui compte les bleus comme les étoiles qu'explosent la nuit, capitaine sans couronne des cry baby, multi-tâches au sein du starlight.
quartier d'habitation › : greenwich l'acidulé.

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MessageSujet › Re: you make me feel like dancing › steve   you make me feel like dancing › steve EmptyLun 14 Oct - 11:36

date du rp › vendredi 18 janvier (85)
lieu du rp › @starlight w/ @bonnie boyd
il la verrait presque bien se tailler aussi vite qu'une flèche sur les planches, à foutre des coups aux adversaires sans en accorder quelconque importance. ça lui va plutôt bien cette vitesse de croisière qui cherche à pas faire trop de vagues au milieu des flots. semblant d'un sourire qui fait que grandir, ça lui chatouille toute la carcasse de continuer à se la jouer un peu, il écoute plus trop les regards hargneux les semblants de honte qui parfois viennent toquer à sa porte, à préférer de loin danser un tant soit peu, à pouvoir au moins se vanter d'avoir un minimum de rythme sous la peau. alors elle se prend au jeu, faut croire, bonnie, pas jusqu'à totalement s'emballer mais au moins le moove se fait, ça passe sur ses épaules, de quoi lui faire hausser les sourcils, de quoi lui faire grandir son rictus d'idiot. c'est qu'elle sait comment parler, comme simplement agir sans pour autant déstabiliser - même si y'a des jours, il aimerait bien en tomber à la renverse, steve, s'effondrer contre elle, la jouer catastrophe du siècle complètement liquéfiée. sans doute que y'aurait quelque chose de beau à s'éteindre dans ses bras, à juste écouter les restes du battement du coeur lacéré - il sait qu'il est flingué, qu'y'a quelques balles bien coincées, qu'elle a tellement du lourd derrière elle que ses bras se sont arrachés. il a jamais su poser le pourquoi du comment, faut dire que les histoires racontées joliment ça s'est pas fait au tournant.

- les épaules ? toujours,
- au moins tu risques pas de tomber dedans,
- on a jamais vu de chutes d'épaules.


y se marre, alors que prince continue à se la jouer avec sa sérénade pop violette. n'empêche qu'il continue à murmurer les paroles du bout des lèvres, qu'il peut pas faire sans, qu'il passe derrière bonnie façon chassé-croisé, que ses doigts glissent sur ses épaules, que sa tête passe d'un côté de l'autre, il en joue de sa face, la joue tragi-comique pour au moins continuer de la faire sourire. c'est beau, c'est presque trop beau, et il aime pas, steve, foutre en l'air ce qui est beau, le ratatiner de ses pompes boueuses. il la fait tourner sur elle-même une pauvre seconde, se recule, mouvements d'épaules, il y va à reculons, tape même dans les mains une fois ou deux quand y sent que y'a un rythme qui lui donne le bon moment pour le faire.

- tu m'dis que t'as pas de talent d'ssus,
- mais déjà, t'es pas tombée bee,
- t'es pas tombée, et moi j'm'incline.


il en fait une de courbette avant de la choper par le poignet.

- on va prendre un peu d'vitesse,
- rester sur place, ça fait tout perdre d'son charme.


il tire un peu, reste un poil délicat, voudrait pas lui claquer le poignet et avoir droit à une gifle de l'autre. un pied devant l'autre, y'a un peu l'air qui fait bouger les tiffes, de plus en plus vite, sur la piste. c'est pas qu'il se croit en plein match, c'est que ça le tenterait presque de lui refiler le tournis qu'elle lui file. il la lâche pas et ses épaules bougent encore, voudrait pas qu'elle se ramasse, il la lâche pas - il voudrait jamais la lâcher, steve.
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