Reggie Pope avatar, crédit(s) › : harry styles, odistole. Messages › : 132 arrivée › : 28/09/2019
âge › : adonis escarbille grève fraîche venaison aux vingt-quatre balais. côté coeur › : palpitant obscène, n'y règne que les instants insensés. occupation(s) › : opérateur projectionniste dans une salle de cinéma diffusant les grandes gloires du porno chic et aux coquineries anonymes que nul ne vient gêner de son morgue dédain. quartier d'habitation › : greenwich village.
| Sujet › rien qu'une illusion // dan. Mer 9 Oct - 10:10 | |
| date du rp › 22 janvier 1985 lieu du rp › vidéoclub cibiches aux babines, nicotine amère plombe la poitrine à la virulence des reflux stomacaux de la veille, effluves pochards des verres enquillés et moiteur des pores des chorégraphies enchaînées. profiteur du soir, souffreteux le lendemain, jeunesse crame la chandelle par les deux bout surtout quand elle se sait condamnée à mort d'avance, détenteur d'une peste qui demeure incurable. odieuse aux chairs. il oublie reggie, en oublie l'odieux papier honni entre les murs ivoirins de l'hôpital quand il se déroute au dancefloor, gueule à s'époumoner, picole pour escamoter la dure réalité. y a plus que lui. contre les inconnus, mecton aux chorégraphies fébriles dès qu'on joue une mélodie dont il est mordu un peu trop. il est pas comme les autres garçons, reggie. à eux les virils gueulards. à eux les mâles queutards.
lui danse comme si personne le regardait, vit comme s'il n y avait plus d'après. y a bien de ces oiseaux moqueurs qui disent qu'il fait un peu pédé, de ceux qui se gaussent devant tant d'indifférence et malgré les galéjades, quand le drôle ignore les soucis au lendemain il regagne un peu de bonheur qui fût sien. c'est peut-être ça vivre, sans penser à quiconque, sans penser à demain. d'autres canevas contre le sien, la sueur bien dépensée à la zique aboyeuse aux abattis ensuqués par les mouvements répétés qui ont du mal à se dépatouiller des draps batailleurs et cotonneux à l'aurore ravageant les paupières gluées à la crevaison. putain de lendemains barbares.
mélodies de souvenirs embués pourtant y a une goule qui reste croché l'occipital ankylosé. dan. le loueur de cassettes. mais cette fois-ci sur la scène une batterie entre les guiboles dans l'axe d'un groupe sur lequel c'est le grand tripe musical. c'était p'être une hallucination, un vague sosie amplifié avec la gnole ou qu'importe ce qui a pu glisser à la ravine en temps voulu. y a qu'un moyen d'en avoir le coeur net, d'se soulever le derche dans les vapes, d'enfiler ses pompes avec deux trois locations sous le bras à rendre avec un peu de retard. sûr que ça va sans doute un peu gueuler mais les dates c'est plus vraiment la priorité du bonze.
alors y a la clochette qui tinte sur l'huis, aux arpions qui virent l'humidité de la bise sur la paillasson défoncé des passages, nouvelle tige au bec pour réchauffer ses babines algiques sous le frisquet.
-"dan, ouais ouais j'sais, gueule pas pour le retard, j'ferai attention la prochaine fois."
ou pas. que les cassettes dégueulent sur le comptoir, gueule de bois planté derrière lorgnons opaques, gorge sèche et babines arides de lui réclamer semblant de vérité, il préfère les moyens détournés, les questions demi-mots pour zapper la gêne qui pourrait bien vite faire son nid.
-"faut que j'arrête de picoler, j'suis persuadé d'avoir croisé ton sosie hier soir. t'sais, t'as p'être un double façon fantôme ghostbusters qui vient hanter les clients qui ramènent les cassettes à la bourre."
@dan campbell |
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