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 Allume ta prunelle à la flamme des lustres

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Skyler Walsh
Skyler Walsh
avatar, crédit(s) › : billie eilish, poésie cendrées
Messages › : 7
arrivée › : 19/11/2019

âge › : dix-neuf années à vagabonder dans des songes d'amertume.
côté coeur › : coeur trop libre pour être capturé, trop vide pour être comblé
occupation(s) › : étudiante en anthropologie, barmaid
quartier d'habitation › : Brooklyn

walkman › : Bohemian Rhapsody


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MessageSujet › Allume ta prunelle à la flamme des lustres   Allume ta prunelle à la flamme des lustres EmptyMer 20 Nov - 14:58

Skyler Walsh
Marcia, elle est maigre, belle en scène, belle comme à la ville, la voir danser me transforme en excité. Oh, Moretto, comme ta bouche est immense quand tu souris. Et quand tu ris, je ris aussi, tu aimes tellement la vie, quel est donc ce froid que l'on sent en toi ?
Nom › Walsh, le patronyme du papa ours émerveillé, celui qui aura tôt fait de hurler des cris de ralliement comme de murmurer les péripéties d'un joli conte au chevet de sa fille. La folie dans les veines, la passion qui émeut le cœur; le foyer familial s’avérera être également celui d'un feu dévastateur.Prénom(s) › Skyler, gamine confrontée à l’immensité du dôme céleste, des étoiles dans les yeux à en faire dégueuler les pupilles. Clarke, sobriquet sans importance qui n’aura pas guidé son esprit vers l’infini, scandé parfois lors de conneries journalières. Âge › bientôt dix-neuf années à vagabonder telle une funambule, le vertige ignoré par une inconscience globale du monde qui ne cessera jamais de tourner. Encore un mois, trente jours à s’écouler sur le calendrier, avant de pouvoir tirer un trait définitif sur ses dix-huit ans.Date et lieu de naissance › Une petite sagittaire, signe du feu et de l’air, un éclair dans le ciel. Il faisait froid, ce dix-neuf septembre mille neuf-cent soixante six à Vancouver, le Canada emmitouflé dans son manteau de nacre, dans une chambre d’un petit hôpital de banlieue. Et on entendait beugler, sans pouvoir dissocier les cris du bébé de ceux de la maman paniquée; la folie dans les veines, on disait, de peur de devoir un jour l’expliquer. Statut marital › célibataire la plupart des jours de la semaine, faute réellement de savoir analyser les relations dans lesquelles elle tombe; elle ne compte plus les baisers qui auraient dû vouloir dire plus, les étreintes qui ne devaient pas tant s’éterniser. Skyler nage dans un monde de quiproquos, cavale plutôt que d’avoir une sérieuse discussion avec son myocarde capricieux. Orientation sexuelle ›  pansexuelle, sans pour autant placer de mot là dessus. C’est surtout qu’elle ne trouve aucun intérêt à faire de choix entre les autres êtres humains, tous aussi fucked up les uns que les autres de toute façon, alors à quoi bon. Et c’est une orientation qu’elle revendique quand même, Skyler, même maladroitement. Peut être par flemme de se cacher, peut être par amour de la rébellion comme le lui a enseigné son papa. Frappez un homophobe, sauvez un chaton. N’est-ce pas cela, le dicton ? Occupation(s) › Étudiante en seconde année d’anthropologie, aspirant à poursuivre ses études dans la sphère juridique. Elle veut faire entendre sa voix, taper du poing sur la table à en faire vibrer les murs, à en chambouler tout le pays s’il le faut. Le reste du temps, parce qu’il faut bien continuer de vivre, elle est barmaid au Joy of the Void à Greenwich village. Elle s’y sent dans son élément, et c’est tout ce qui compte, parce que Skyler, ce n’est pas la meilleure employée, ni la meilleure des amies. Et elle s’en fiche, à vrai dire; faire de son mieux peut aussi être suffisant. Traits de caractère › L’altruisme poussé à son paroxysme, ayant été élevée en oubliant ses propres émotions au profit d’un réconfort efficace. Incapable de lire ses propres émotions, elle se contente de vivre avec, de les accepter lorsqu’elles se manifestent, ce qui lui donne un air de constante indifférence. Mais ce n’est pas véritablement qu’elle s’en fiche, c’est qu’il y a toujours pire ailleurs, et que cette idée la réconforte étrangement. Plongée dans un monde de profonde précarité, elle n’a jamais appris à se plaindre, plutôt à se lever pour aider autrui. Artiste, elle dispose d’un certain talent dans le dessin, grandement aidée par sa mémoire photographique hors normes. Détachée, elle se plaît à être à côté de la plaque, ne comprend pas grand-chose aux exigences en termes de relations humaines. Mais elle est sympa, et pour elle, ça suffit, même si sa grande indépendance l’empêche de se lier à trop de monde durablement. Faut dire qu’elle s’empêche aussi un petit peu d’aimer, le cœur encore écorché de tous les abandons. Lorsqu’elle a quelque chose à dire, elle est extatique, drôle, un moulin à parole. Lorsqu’elle n’a rien à dire, elle observe en silence, et ne se force pas à meubler une conversation, n’ayant aucune connaissance des normes sociales. Si elle doit se battre, elle fonce, et si elle peut éviter, elle s’en va. Skyler évolue autour d’un espèce d’équilibre blasé, parfois troublé pour sa passion et sa rage de dénoncer les injustices, jusqu’à abuser du passif-agressif. On peut aussi la traiter de sans-gêne, de fille un petit peu trop bizarre aux tendances cleptomanes, préférant voler le pot de moutarde de sa voisine du dessus que de le lui demander gentiment. Elle n’est pas non plus particulièrement polie, pas toujours perspicace ni dotée de savoir-vivre; mais son honnêteté et son absence totale de timidité font aussi son charme, quelque part.Chanson fétiche › Bohemian Rhapsody – Queen Film fétiche ›One Flew Over the Cuckoo's Nest Groupe › vinyle  

Manhattan › A l’université, c’est  la fille au visage juvénile, aux cheveux colorés, et aux centaines de dessins qui dépassent de ses blocs-notes. Celle qui a toujours l’air ailleurs, mais qui termine régulièrement major. La réalité, c’est qu’on lui associe un haut potentiel intellectuel, et plus particulièrement, une forme d’hypermnésie associée à des capacités de mémorisation hors norme. La plupart des gens s’en foutent, d’ailleurs, elle en première ligne, hormis lorsque cela lui permet de passer l’intégralité de son temps libre à dessiner. Pour la remarquer, la petite Walsh, on la remarque. Des vêtements trop colorés, elle raffole du jaune, jamais bien taillés, jamais adaptés. Beaucoup la prennent pour une sans-abris, les rumeurs circulent sans s’attarder. Skyler, c’est celle qui surprend, mais celle qu’on oublie. Celle qui t’a aidé lorsque personne ne l’aurait fait, mais qui n’est pas pour autant devenue ton amie. On l’apprécie souvent, mais on ne la comprend pas, on ne la cerne pas, et ça agace. C’est celle qu’on ne connaît jamais mieux que la nuit.

Mais cette machine dans ma tête, machine sourde et tempête. Mais cette machine dans ma tête, leitmotiv, nuits secrètes, tatoue mon âme à mon dégoût. J'ai voulu tout chavirer, mon espoir s'est échoué, j'en ai marre de ramer. La détresse a pollué l'océan de mes pensées.

Borderline ›
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes,
Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint
La folie et l'horreur, froides et taciturnes.


Les yeux de l’enfant brillent, contemplant celui qui aura accompagné ses premiers pas, lui qui scande des propos semblables à des cris de ralliement. Il enseigne, il fabule, crachant sur le système capitaliste et ses grands gouvernants, clamant des solutions durables pour recouvrer leur liberté tailladée. Elle boit ses paroles, ils rient, une alchimie rare lorsque l’on se confronte à la misère du monde.

C’est la porte d’entrée qui claque, faisant sursauter les deux complices, et l’arrivée en furie de la mère, en proie à un effroi qui la pousse à barricader l’entrée de la petite maison canadienne. Ils ne sont pas surpris, ils savent que cela arrive, leurs gestes sont coordonnés par l’habitude. Sa maman s’agite, la gamine parle doucement, aucun son ne différant de son intonation habituelle. « Tu as peur, maman. ». La réaction n’est pas intelligible, interrompue par de nouveaux cris, ses hallucinations la hantent, elle parle comme si elle donnait des réponses à des questions muettes. « Je suis juste à côté de toi ». La petite prévient, soutient, une empathie contrôlée comme si elle suivait scrupuleusement les étapes d’un livre. Le père se tait, protège à distance, l’ours devenu guimauve. Ce sont des cauchemars qui appartiennent à la réalité, et un diagnostic jamais affirmé autrement qu’en étant murmuré. Elle finira par se calmer, avant de proposer une belle recette avec des légumes du marché, un éclat rapidement oublié. Le foyer empli de douceur ne saurait qu’accepter chaque particularité sans la stigmatiser, peu importe tant qu’ils ne sont jamais séparés, hors de question de la faire hospitaliser. L’important, c’est de rester soudé. Le reste n’est que futilités.

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux.


C’est un jour banal, de ceux qu’on oublie, ceux qui passent. Les drames n’attendent pas les orages, ne provoquent pas les tempêtes, ils sont là comme une vérité nue. Skyler avait fêté sa sixième année quelques mois plus tôt, déguisée en iguane pour l’occasion. Ce jour-là, une fausse note est venue troubler le tempo de l'habitude. Cette fois, la crise skizophrénique de sa mère ne passe pas. Les cris, la panique, les propos décousus; ils s’éternisent, empirent. Juste assez pour sortir la gamine de son petit monde intérieur. « Où est papa ? ». Les cris redoublent de puissance, la petite blonde répète calmement, sans la reformuler, de peur de la troubler. « Il ne reviendra pas ». Six ans de vie, mais une maturité sans égale, la petite prend une profonde inspiration. Son père ne l’aurait jamais abandonnée. « Maman, est-ce que papa est mort ? ». Ses grandes billes sont plantées dans celles qui lui ressemblent, presque impassible. Elle est calme parce que c’est ce dont sa mère a besoin. Elle ne se demande pas quelle réaction lui conviendrait le mieux, à elle-même. Leurs souffles sont suspendus, le temps s’est glacé, l’aiguille glisse sur le cadrant.

Il fait froid. Les murs sont ternes. Les vitres sont sales. Mais tout n'est pas blanc.
C'est orange.
La porte s’ouvre et son père s’avance. Ses traits sont tirés, pourtant, son regard s’illumine lorsqu’il la voit, séparés par une vitre s’apparentant davantage à une véritable frontière. « Combien de temps ? ». C’est tout ce qu’elle demande, parce que c’est la seule chose qui lui importe. « Je vais rester ici pendant quatorze hivers, Skye. ». La petite réfléchit quelques secondes, visualisant les nombres comme s’ils effectuaient une danse macabre dans les airs. « C’est plus que mon âge ». Le géant sent ses yeux se border de larmes, et la silhouette de sa fille se trouble. Elle reste impassible. Elle réfléchit. Elle a mal. Mais elle ne sait plus bien s’il s’agit d’un moment où elle peut le montrer, ou si elle doit s’abstenir. L’ours mal léché ressemble pourtant à une boule de tendresse, une effusion de douceur. Il pose sa grande main contre la vitre. Il a toujours été plus émotif. Une larme s’échappe. Skyler superpose la sienne, ses doigts ne dépassent pas la paume de son père. « Pourquoi ? ». Parce que pour qu’on lui enlève son père, pendant quatorze hivers, quatorze automnes, et tout autant de printemps et d’étés, il doit y avoir une bonne raison. « Parce que j’avais tort. Même quand tu crois fort en quelque chose, et que tu peux le faire… cela ne veut pas dire que tu le dois. ». Elle opine docilement. L’enfant veut être enlacé, mais n’a que la surface glacée de la vitre comme réconfort, rapidement oubliée par son cœur qui gonfle et qui chauffe. Il brûle. Comme les locaux de son ancien lieu de travail. Il a fait flamber ce repère d’ignominies, une très grande marque flattant un patron tyrannique. Celui qui jouait avec les âmes, qui les aurait vendues pour du profit, multinationale carnivore. Un incendie criminel, c’est ainsi qu’ils appellent l’acte à la solde de sa passion dévorante. C’est leur cocon qui s’est retrouvée en proie aux flammes, quelque part, lorqu'il a été jugé que Skyler n’était pas en sécurité, seule avec une mère atteinte de schizophrénie, malgré les protestations déjà ardentes de la petite, elle qui tient tellement de son héro, son père. Elle a été hospitalisée, ne s’est jamais remise de l’emprisonnement de son âme sœur. On a placé Skyler ailleurs, loin d’elle. Elle a perdu son mari. Puis sa fille. Et, enfin, la vie.

Ce jour-là, aussi, c’était un jour banal. De ceux qu’on oublie, ceux qui passent.

Il est amer et doux, pendant les nuits d'hiver,
D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume,
Les souvenirs lointains lentement s'élever
Au bruit des carillons qui chantent dans la brume,

Les foyers ont défilé plus vite que les arbres que l’on observe dans le train. Les fugues se sont multipliées, mouton noir dont personne ne veut, et réciproquement, qui préfère vivre dans des squats avant qu’ils ne soient fermés. Quatre foyers, d’innombrables secondes, et toujours les mêmes techniques pour s’échapper. Parfois, elle passait par la porte d’entrée, par pure provocation. Elle avait même laissé s’échapper Médor, une fois, ça leur ferait les pieds et ils passeraient plus de temps à chercher le clébard qu’elle-même, ça lui laisserait le temps de cavaler un petit peu plus loin. L’intrépide entame sa huitième année de vie, le regard mauvais et le sourire hypocrite, à aimer agacer juste pour avoir autre chose à regarder que leurs visages mornes. L’enfant diabolique, certains disent ; l’enfance détruite, pas étonnant avec des parents aussi timbrés, certains accusent. Elle refuse l’amour que l’on tente de lui donner, non pas parce qu’elle pense ne pas le mériter, au contraire, mais parce qu’elle n’y voit aucun intérêt. Elle avait une famille. Mais on la lui a enlevée. Elle pisse sur ceux qui veulent remplacer ses parents. Elle a toujours un père, mais les visites s’espacent, il est ailleurs. Lui non plus, ne s’est jamais relevé de la mort de sa femme. C’est quelqu’un d’autre, un corps sans âme, il répond à peine, les années s’éternisent. Il veut qu’elle brise ses chaînes, la prison n’est pas un endroit pour une enfant. Son estime de lui-même l’empêche de réaliser que le meilleur pour elle, c’est lui. Pas ces familles recomposées, ces patchwork en papier mâché, pas ces étrangers au langage doucereux. Mais elle accepte. Parce qu’il a l’air d’en avoir besoin. Parce qu’il a l’air persuadé que lui donner ce qu’il prend pour de la sanité, ça lui permettra de se pardonner lui-même. Et elle cesse de venir.

Puis, il y a eu ce dernier foyer. Les fugues s’espaçaient. Et les parents, quelque part, elle parvenait à les tolérer. Parce qu’ils étaient gentils, mais c’est surtout qu’ils la laissaient respirer. Ils ne quémandaient jamais d’étreintes, ils n’attendaient rien. Désintéressés. L’enfant du diable était là, c’était tout, pas de tentative de le capturer. Parfois, elle riait. Et tout aurait pu être beau, dans ce foyer, pendant ces deux années. Ils arrachaient les rochers éboulés devant la grotte dans laquelle elle se réfugiait. Doucement, simplement, juste à apporter un filet de lumière dans cette pénombre.  Mais il a fallu que le cancer s’éprenne du père de cette famille fictive, qu’il l’enlace de ses grands bras morbides. Le pire, c’est que ce n’est même pas ce qui l’a tué. Le responsable, c’était un arbre sur la chaussée. Une route trempée, un virage serré, et le couple parental s’est envolé. L’ironie du sort a déchiré cette nouvelle famille, les sutures avaient pourtant promis de ne pas craquer.  

Et le Temps m'engloutit minute par minute,
Comme la neige immense un corps pris de froideur ;
Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur
Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.
Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ?


C’est l’énième couplet qui imite un refrain, la sonnette de la porte qui retentit et les aboiements d’un chien. La porte s’ouvre sur un sourire ravi, la petite fille s’avance, impassible, l’œil impoli. Les services sociaux entament leur discours habituel devant l’air professionnel des parents, sans savoir que ce n’est pas une famille, mais bel et bien une issue, que cherche leur nouvel enfant. L’assistante sociale ferme la porte, non sans recommandations et un geste de la main. Le nouveau foyer observe la blonde, elle a déjà seize ans. Elle soupire, moue boudeuse sur le visage. « Bon, et bien enchanté. Et maintenant, adieu. ». Elle tourne les talons et sort aussi vite qu’elle est rentrée, claque la porte et s’éloigne dans l’allée, rien à faire des cris de protestations ou des tentatives de la ramener.

Skyler, elle préfère vivre dans des squats, elle change d’endroits, elle vogue et se laisse porter. Elle préfère aider ceux qui en ont besoin avec l’argent qu’elle parvient à se faire, hors de question de quitter ce foyer où personne ne fait semblant de s’aimer juste par convention. C’est elle qui ramène à manger, la plupart du temps, elle aime les allers et venues, jamais besoin de justifications. Elle ne les abandonnerait pas, eux qui n’ont pas le choix. Et c’est un cercle vicieux, les services sociaux la retrouvent, elle retourne en foyer, elle en part, elle ne prétend même plus qu’elle restera, elle a mieux à faire ailleurs. Jusqu’à ce qu’elle ait dix-sept ans et qu’elle trouve le st-Graal, le foyer qui ne veut pas d’elle et qui se satisfait de la voir un jour par mois, tant qu’ils peuvent toucher les aides qu’elle leur procure. La liberté, fini de fuir, elle termine sa course dans un vieil appartement de Ross Street, dans le sud de Williamsburg.

« Qui est-ce qui a encore trafiqué la télévision ? ». La voix tonitruante de l’aïeul, Saul Hirshel, retentit depuis son fauteuil. Homme seul qui aura juré de toujours l’être, jusqu’à se faire à la présence des jeunes qui n’avaient nulle part ailleurs où loger. Une forme d’affection que personne n’avouera, Saul est devenu le grand-père dont Skyler n’aurait jamais voulu, et dont elle ne voudrait plus jamais se passer. On entend la voix râleuse du vieil homme, il marmonne qu’il n’a « pas survécu à tout ça pour se faire emmerder par des morveux prépubères », comme d’habitude. L’homme semble avoir tout vécu, trop vécu, il ne cessera jamais de compter ses aventures tout en laissant planer un doute secret, un mystère poussant à se demander s’il n’omet pas des détails confidentiels. Des rires montent chez tous ceux qui se sentent seuls et qui aiment régulièrement préciser qu’ils le sont, tout en sentant, posé sur eux, le regard soucieux des uns et des autres. Un contact inavoué qui réchauffe le cœur, sans la pression des responsabilités ni se sentir véritablement accrochés. Rien ne les retient, en réalité, mais ils ne partent jamais, et on surprend parfois des sourires affectueux entre les uns et les autres. Rarement, le regard de Saul s’attardera sur Skyler qui rentre après avoir découché, peut être associé à une pique acérée qui la fera rire. Un hochement de tête entendu. En voulant à tout prix fuir leurs familles, ils en ont trouvé une.


son surnom samouraï du soleil
Let's hear it for the boy › Bonjour bonjour, mon ptit nom c’est Lisa, mais mon pseudo c’est Phaenska ! J'suis déjà venue vous embêter dans le coin des invités, puis j'ai pas résisté et j'ai débarqué, je vous aime tous déjà comme du fromage fondu. On va faire comme si j'étais pas névrosée s'vous voulez bien, en vrai j'suis un ptit sucre promis. J'ai plein de passions, sportives et artistiques, c'est un peu l'abus. A part ça, j’sais pas bien cuisiner donc les livreurs de la ville connaissent grave ienb mon appartement, ça veut dire que j’suis sociable parfois, non ? En vrai j'aime trop les liens alambiqués et travailler à fond la psychologie de mes persos donc hâte de partager tout ça avec vous ♥


Dernière édition par Skyler Walsh le Mer 20 Nov - 23:46, édité 2 fois
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Melech Hirschel
Melech Hirschel
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arrivée › : 17/11/2019

quartier d'habitation › : harlem


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MessageSujet › Re: Allume ta prunelle à la flamme des lustres   Allume ta prunelle à la flamme des lustres EmptyMer 20 Nov - 15:20

la meilleure de la terre (je parle du perso et de toiiii) :kr: :kr: :kr: :kr: :kr:
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Gill Bass
Gill Bass
avatar, crédit(s) › : brigette lundy paine - bbchat <3 // beauty is terror
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arrivée › : 12/09/2019

Allume ta prunelle à la flamme des lustres Kit1

i was just reckless and young
that was my excuse to be dumb
i wanna be better for you
but i fear every love that I knew


âge › : 24 ans.
côté coeur › : fou. fêlé.
occupation(s) › : elle rêve que d'ça. faire des choses. des belles choses. avec des sequins, des clous ou des franges. mais elle s'retrouve à servir l'café froid, noir. et on la r'garde comme si elle n'était que du rien. que du vide. que du vent.
quartier d'habitation › : harlem. harlem et sa crasse. harlem et ses méfaits. harlem qui fait un peu flipper. p'tit T3 en bordel, gilly dans une chambre, ses frères dans une autre et maman et nana dans l'salon. ça fait pas beaucoup d'place, mais ça a l'mérite d'être un sacré cocon convivial en plein milieu d'un nid d'araignées.

walkman › : message in a bottle - the police // l’accordéoniste - edith piaf // strangelove - depeche mode // love will tear us apart - joy division // where is my mind ? - pixies // life on mars - david bowie


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MessageSujet › Re: Allume ta prunelle à la flamme des lustres   Allume ta prunelle à la flamme des lustres EmptyMer 20 Nov - 15:27

ooooh billie :*-*: elle est tellement pipou sa bouille. je valide 100% :panic:
jem trop les traits de skyler, j'ai hâte d'lire la suite de la fiche !
bienvenue ici avec ta belle :freddy: :coeur:
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Larry Murphy
Larry Murphy
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Allume ta prunelle à la flamme des lustres 191101010534670833

âge › : crise annoncée, 40 ans bien tassé.
côté coeur › : ça fait son taff sans sourciller. célibataire à jamais prier pour l'alliance dorée.
occupation(s) › : contrôleur de bagages en soute à l'aéroport john f. kennedy depuis quelques mois, pas franchement fiable, il tape dans les affaires des autres pour les revendre ou se les garder, avec quelques potes ils forment une alliance façon robin des bois, petit jean et toute sa clique, sans donner aux pauvres.
quartier d'habitation › : plein chinatown, entre la poiscaille et l'encens.


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MessageSujet › Re: Allume ta prunelle à la flamme des lustres   Allume ta prunelle à la flamme des lustres EmptyJeu 21 Nov - 11:06

mmmAAIS NON !!
omg billie passe tellement bien dans le décor de 1985, chu fan. :ouin: :snif:

bienvenue officiellement parmi nous douceur, faudra qu'on papote lien au calme. :hei:
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Hyunjin Jang
Hyunjin Jang
avatar, crédit(s) › : Jeon Jungkook (@kelly) - signature (@ASTRA)
Messages › : 23
arrivée › : 09/11/2019

6 Janvier 1963 ❥ Naître
Juillet 1967 ❥ Partir de Séoul
Septembre 1969 ❥ Intégration d'une Elementary School à Manhattan (Bilingual Education Act)
Septembre 1981 ❥ Intègre la NYU school of medicine
Septembre 1984 ❥ Entre en quatrième année de Bachelor
Février 1985 ❥ Now

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Age : 27
âge › : twenty two
côté coeur › : quézako ?
occupation(s) › : étude de médecine
quartier d'habitation › : Harlem

walkman › : london calling - the clash ✿ 9 to 5 - dolly parton ✿ cherry bomb - the runaways ✿ talking in your sleep - romantics ✿ heroes - david bowie


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MessageSujet › Re: Allume ta prunelle à la flamme des lustres   Allume ta prunelle à la flamme des lustres EmptyJeu 21 Nov - 15:28

Bienvenue sur le forum, cette fiche de ton personnage à l'air waw I love you :*-*:
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Gill Bass
Gill Bass
avatar, crédit(s) › : brigette lundy paine - bbchat <3 // beauty is terror
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MessageSujet › Re: Allume ta prunelle à la flamme des lustres   Allume ta prunelle à la flamme des lustres EmptyMar 26 Nov - 23:51

quand manhattan tend ses bras
Are we gonna let the elevator Bring us down, oh, no let's go Let's go crazy, let's get nuts Look for the purple banana 'Til they put us in the truck, let's go
j'ai beaucoup apprécié l'histoire de sky et ta plume, pis encore une fois billie c'tellement un good choice :larmes: encore bienvenue bbchat :coeur:

Ça y est, t'es prêt. Prêt à marteler le sol de Manhattan, prêt à danser toute la nuit, prêt à flipper quand tu rentres tard le soir et que les ombres te frôlent d'un peu trop près. Prêt à vivre, rire, vomir New-York et son vacarme assourdissant. Prêt à ressentir la musique et les animations de la ville jusque dans tes tripes. Maintenant, c'est à toi de jouer, d'écrire tes aventures quelles soient nocturnes ou ensoleillées.

Mais t'inquiètes pas, on va te guider encore un peu, ça peut faire peur les grandes villes comme ça. Pour commencer tu vas aller jeter un œil au bottin et à la liste des métiers (même si t'en as pas pour l'instant, ça peut t'aider à quitter le divan de tes parents un de ces quatre) et si jamais t'as été oublié hésites pas à envoyer un MP aux membres du staff. Puis tu vas aller écrire ton journal de bord, c'est plus pratique pour s'y retrouver. Et si jamais t'as besoin d'un lieu en particulier (la boutique de ton personnage par exemple, ou autre), n'hésites pas à demander à ce qu'on le rajoute ici. Désormais, on arrête de te prendre par la main, t'es maître de tes choix, néanmoins on te conseille vivement d'aller vagabonder dans le flood ou sur la CB pour qu'on puisse faire ta connaissance, puis t'en fais pas si t'es timide on mange personne (pas encore). Aussi, si t'es un autre compte, merci de te recenser juste ici sinon on va pas s'y retrouver !

Sur ce, nous te souhaitons de bien t'éclater ! Car c'est ça qui fait l'essence des 80's avant tout ; le FUN !

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