le starlight (inventé)› Endroit le plus fréquenté de SoHo, ce n'était autrefois qu'une vieille usine de textile désaffectée. Elle fut rénovée en 1979 pour ouvrir une patinoire de roller sur parquet afin de profiter de la hausse de popularité de l'activité. Face au succès du
Starlight, le propriétaire prit la décision de l'agrandir en 1981 pour coupler la patinoire à des pistes de bowling. Tout le monde connait et se retrouve régulièrement pour manger un bout, patiner ou balancer quelques boules dans ce lieu coloré et vivant où la musique disco et le fracas des roulettes et des quilles ne s'arrêtent jamais.
pixel heroes (inventé)› Endroit sombre où les lasers et les bruits stridents des machines règnent. Le
Pixel Heroes est loin d'être la salle d'arcade la plus grande ou la plus célèbre de Manhattan, mais l'ambiance que le patron, chaleureux et passionné, instaure a permis à la salle de se faire une petite réputation ainsi qu'une clientèle fidèle. On y retrouve de nombreuses bornes et jeux d'arcade comme pac-man ou encore donkey-kong.
le groundbreaking (inventé)› Plus connu sous le nom du
Ground, ce bâtiment est une ancienne galerie d'art abandonnée qui est désormais utilisé par une large population comme lieu de prédilection pour organiser des raves ou des concerts clandestins. Le jour on y retrouve que des salles vides et sales dont les murs sont recouverts de graffitis d'artistes plus ou moins connus. Néanmoins, certaines nuits, on peut y entendre de la musique assourdissante s'en échapper. L'endroit est considéré par certains comme malfamé à cause de rumeurs sordides sur de la vente/consommation de drogues à outrance. Il y a même des histoires de viols qui circulent du fait que le bâtiment se trouve isolé du reste du quartier, prenant racines dans un immense terrain vague. Pour d'autres, c'est un lieu où l'on retrouve sa liberté et où l'on peut être soi-même sans se soucier du jugement des gens ou de la répression policière (bien que la plupart des soirées se terminent avec l'intervention des forces de l'ordre et la fuite des participants, malgré ça personne ne fait rien pour condamner la bâtisse). La journée l'ambiance n'y est pas des plus attrayantes, on y trouve tout au plus quelques SDF ou quelques grapheurs. La nuit par contre, l'ambiance y est tout autre. Lasers et machines à brouillard donnent au ground une allure d'autre dimension. Glauque et fascinante à la fois.
Stanton's Building (inventé par @Ramona Forasco) ›Le bâtiment Stanton, qu'on l'appelle, maison des femmes éprouvées qu'ont pas les moyens. On l'appelle le refuge, parfois. Parce que c'est ce qu'il est. Bric à brac retapé à bout de bras, s'étale sur quelques mètres de haut, compte une vingtaine de petits appartements meublés. Son nom il lui vient de la femme à l'origine de la première ébauche de leurs droits, plume qui a gratté
la déclaration des sentiments - joli nom pour un papier signé de moitié moins d'hommes que de femmes réclamant dignité et respect.
Le Stanton il est là pour abriter, pour protéger, pour rassurer, que ce soit deux jours comme deux ans. Le Stanton il coûte pas cher, il est pas là pour ça. il grouille de vie - de vies à reconstruire, à retaper, comme lui. Chez lui les murs font moins peur, la télé blablate, crée du bruit, les voisines se visitent tour à tour, ramènent tartes et compagnie. au rez-de-chaussée y a un petit bureau, aussi - corner administratif qu'on dit, on farfouille dans les papiers, on aide les mères cassées à réclamer leurs droits. Ici le mot clef c'est aider.
autres › station de métro, boutiques, bâtisses abandonnées, squats d'artistes.