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 les années 80 › moeurs

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1985
1985
avatar, crédit(s) › : karate kid.
Messages › : 70
arrivée › : 11/09/2019

les années 80 › moeurs 191105095429522840

welcome to your life
there's no turning back
even while we sleep
we will find You acting on your best behavior
turn your back on mother nature
everybody wants to rule the world


âge › : 1985.
côté coeur › : à gauche, à droite, varie selon les jours et les nuits, jamais concret, jamais inconcret.
occupation(s) › : traîner du bout du bout à la manière de big in japan ou au détour d'easy lover avec collins qu'était juste genesis.
quartier d'habitation › : chez ta soeur.

walkman › : tina turner, we don't need another hero.


les années 80 › moeurs Empty
MessageSujet › les années 80 › moeurs   les années 80 › moeurs EmptyVen 13 Sep - 22:28

les années 80
Relax, don't do it When you want to come Ah, ah, ah, come Whoa-ooh-whoa, aah But shoot it in the right direction (hey, hey, hey, hey, yeah) Make makin' it your intention (ooh yeah, ooh yeah) Live those dreams Scheme those schemes Got to hit me (hit me) Hit me (hit me) Hit me with those laser beams (Ow, ow, ow) Laser beam me Ah, ah, ah
Introduction › Explosion, éclatement de couleurs mais aussi de sons et de corps, les années 80 sont de ces années mythiques qui ont su marquer l'histoire. Entre évolutions technologiques, révolution sexuelle mais aussi nouveaux genres musicaux offrant des palettes encore plus gigantesques aux artistes, sont retenues de ces années l'exubérance, les pas de danse mais aussi la transition entre le passé et le présent.

Nota bene › Nous avons essayé dans une moindre mesure de condenser au maximum les informations que nous vous procurons, de fait, il est possible qu'il y ait encore des questions qui vous turlupinent. Cependant, à moins de vous livrer des annexes extrêmement longues qui auront le temps de vous décourager, nous avons préféré vous offrir des paragraphes. Nous ne connaissons pas tout sur tout et comme tout à chacun, nous pouvons faire des erreurs. Si vous êtes curieux/curieuses, nous vous invitons à faire vous-mêmes vos recherches pour compléter ce que nous vous donnons. Merci de votre compréhension.
le crime
les drogues › C’est à la fin de la Seconde Guerre Mondiale que l’on peut voir apparaître au phénomène de la drogue ses allures contemporaines. On peut noter dans les 60 et 70 des mouvements contestataires contre l’esprit trop étroit que pouvait avoir les sociétés occidentales ; notamment le mouvement hippie, mouvement de révolution psychédélique. La prise de drogue est justifiée voire portée idéologiquement par certains de ces mouvements de révolte, revendiquée comme une pratique d’intoxication volontaire. Elle est perçue comme un moyen d’améliorer ses perceptions, sa créativité, ou encore de développer ses facultés. La consommation est alors un moyen et non une fin en soi, contrairement à dans les années 70 ou la prise de drogue par les usagers est devenue une fin en soi, une sorte de « démission sociale » face à une société qui ne les reconnaît pas. Les crises sociales et économiques permettent aux drogues de s’intégrer comme une sorte de compensation face aux crises que peuvent subir les usagers.

Là où les drogues étaient un moyen d’améliorer ses capacités, sa créativité et ses perceptions, elles sont désormais ce qui permet d’accepter le monde sans espoir qui n’a pu être changé avec la révolution hippie. C’est au même moment dans les années 80 que l’on découvre la maladie du SIDA ; peste moderne qui ne semblait toucher au départ que certaines communautés « cibles », notamment les homosexuels et les héroïnomanes. Quand on apprendra que cette pandémie n’est pas réservée à certains groupes mais qu’elle peut toucher toute la population ; l’héroïne devient la drogue du SIDA; celle qu’il faut éviter à tout prix. Si durant les années 60 on consommait beaucoup de "Phantastica" tel que le LSD, qui servait de moyen à atteindre l'effervescence, les années 70 et 80 vont voir l'underground arriver avec les "Hypnotica": des substances faites pour anesthésier, endormir, faire oublier, comme l'héroïne.

les tueurs en série › Les années 60 sont marquées par la révolution hippie. On retrouve à cette période des individus en quête de liberté, d'amour et de paix. On prône la créativité et l'amour libre. Un climat de confiance a été instauré avec la communauté hippie; tout le monde mérite d'être aimé et accepté, ce qui laisse une porte ouverte à des individus qui vont venir effriter cette confiance en autrui. Par exemple Charles Manson, gourou dont la secte, conçue sur l'amour à la base, va extrêmement mal tourner. Remettant en cause les valeurs des communautés hippies par certains médias, les considérant comme des jeunes trop influençables et des drogués inconscients, qui se mettent en péril eux-mêmes que ce soit par leur mode de vie ou par leur cercle de fréquentations peu structuré. La révolution hippie a ensuite disparu avec l'arrivée de plusieurs crises économiques et sociales; crises économiques, crash pétrolier, la guerre etc. Laissant place avec les années 70 à une jeunesse désœuvrée, dont l'espoir que le monde s'améliore n'est plus qu'un lointain souvenir. C'est également dans les années 70 que l'on peut citer certains des plus célèbres serial killers; Ed kemper (1948 - //), Ted Bundy (1946 - 1989) ou encore Gerard Schaefer (1946 - 1995) un policier qui n'hésitait pas à utiliser son statut d’officier des forces de l'ordre pour trouver des victimes tout en étant couvert.

Ces hommes ont aidé à construire un climat de non-confiance, voire un climat de terreur quant aux inconnus. Les femmes ne veulent plus marcher seules le soir, les prostituées ont peur de leurs clients, on ne laisse plus les enfants sous surveillance, et on ferme la maison à double tour. Les crimes odieux de ces personnages donnent aux nuits des américains, et surtout aux jeunes femmes, des frissons de peur. Les années 80, quant à elles, sont dans la continuité des années 70. Les gens se méfient des autres, des inconnus, des étrangers, de ceux qui parlent peu ou trop, de ceux qui sourient trop ou pas assez, des ombres la nuit à chaque coin de rue. Et pour ne pas aider, Richard Ramirez, connu comme étant le "night stalker", continue de s'introduire chez les gens pour les assassiner, les violer ainsi que les mutiler. En 1985, on évite de garder ses fenêtres ouvertes la nuit, même en été.
les nouvelles technologies
walkmans › Les années 80 marquent l'arrivée de nouvelles technologies et notamment de nouveaux supports pour l'industrie musicale. C'est en 1979 que le baladeur à cassettes, de la marque Walkman, est mis en vente. Petit appareil révolutionnaire permettant de se balader tout en écoutant de la musique à l'aide d'écouteurs, on en voit bientôt à toutes les ceintures et dans toutes les mains des jeunes. Les cassettes et l'utilisation du Walkman se fait toujours dans les années 80, bien que les cassettes, tout comme les vinyles, connaissent une décroissance de vente à cause de l'arrivée d'un nouveau support musical: le CD. Phillips lance en 1983 le disque compact (ou CD) et c'est en 1984 que le premier Discman (ou baladeur CD) va faire son apparition grâce à Sony. Néanmoins, l'équipement reste onéreux pour les mélomanes et le CD ne fait pas l'unanimité auprès des puristes qui considèrent le son de bien moindre qualité comparé à celui que l'on retrouve sur les vinyles.

télévisions (popularisation) › En terme de technologie, et de confort, la télévision est également bien implantée dans les foyers depuis les années 50, 90% des ménages possèdent un téléviseur en 1962. La télévision en 85 est en couleur et est présente chez pratiquement toutes les familles américaines. Elle ne s'arrête pas qu'au salon, mais se trouve également dans les cuisines et les chambres (des parents ainsi que des adolescents).

téléphones et téléphones portables › Il faut attendre le début des années 80 pour voir apparaître les premiers téléphones sans fil, et c'est plus exactement en 1983 que le premier téléphone mobile, conçu par motorola, le Motorola DynTac 8000, sera lancé. Néanmoins l'utilisation des téléphones mobiles se démocratisera petit à petit auprès du grand public et notamment vers la fin des années 90.

ordinateurs › Quant aux premiers ordinateurs personnels grand public, ils sont apparus à la fin des années 1970 , les plus populaires étant mis sur le marché en 1977.Les années 1980 ont vu la démultiplication des micro-ordinateurs, de nombreuses entreprises américaines, européennes et asiatiques se sont engouffrées dans ce nouveau marché. Néanmoins les ordinateurs de l'époque sont principalement utilisés pour la musique ou le graphisme (travail), internet existe mais c'est loin d'être le web comme on le connaîtra dans les années 2000, il faut attendre plus de deux heures pour télécharger l'intégralité d'un journal tout en passant par le biais d'un téléphone.
le queer
l'homosexualité › Les années 80 marquent un nouveau tournant pour l'homosexualité. En effet, c'est en 1969 qu'ont eu lieu les émeutes de devant le bar de Stonewall, à New York. C’est lors de cet événement-clé qu'a commencé le militantisme regroupant travestis, drag queens et marginaux, ces derniers ayant été les premiers à se révolter contre les descentes policières. De manière globale, ces émeutes signent le début du combat des homosexuel(les) pour leurs droits et leur acceptation dans la société. Les divers clubs déjà présents se sont mis à grandir de plus en plus, bien que regardé(e)s du coin de l'oeil, jugés et tabassé(e)s. Un mouvement communautaire et identitaire prend place, porté l'envie d’avoir plus de droits mais aussi de cesser les stigmatisations. Cependant, l'arrivée du SIDA fut une traînée de poudre vite enflammée, causant une explosion qui eut pour résultats de retomber sur la communauté homosexuelle, perçue ainsi comme débauchée mais aussi malade. Ce n'est qu'en 1984 que l'on se rend compte que la transmission est par voie sanguine mais aussi sexuelle, se retrouvent alors mis dans le même panier les héroïnomanes et autres types de personne (voir le paragraphe sur le SIDA pour plus d'informations).

Malgré tout, le vent de liberté sexuelle des années 80 permet petit à petit à la communauté de se faire une place, donnant même lieu à des microcosmes voire des macrocosmes où les homosexuel(les) peuvent se sentir en sécurité et propices à vivre comme bon leur semble. A titre d'exemple, à Manhattan, Greenwich Village devient le quartier gay par excellence, proposant divers établissements qui, des années plus tôt, auraient été fermés sans plus de cérémonie.

le drag › Les bals sont apparus en Amérique du Nord, à Harlem, dans les années 20 ; ils étaient constitués majoritairement de drag queens. Les hommes et les quelques femmes présent.e.s étaient en grande partie blanc.he.s, et le peu d’Afro-américain.e.s qui y participaient ne remportaient que très peu de prix. Il faut attendre les années 60 pour voir apparaître des bals plus inclusifs, notamment grâce à Crystal Labeija. Cette drag queen, lasse de participer sans gagner, fonde son propre événement, le bal de la « House of Labeija ». Que sont les bals cependant ? Il s'agit en quelques mots de concours durant lesquels drag queens et personnes transgenres s'affrontent lors de défilés dont les prix touchent à la popularité de la personne participant au concours, leur permettant également de remporter des trophées.

Le mouvement drag durant les années 80 se libère grâce à des personnes actives ayant lutté pour faire monter leur visibilité. Ainsi dans divers clubs et bars de New York, il est possible de retrouver des artistes drag queens dont les partis pris varient peu à peu au même titre que leurs performances. Le drag ne se contente plus de représenter la féminité, mais devient une forme d’art à part entière,, ce point de vue se verra renforcé par l'arrivée des Club Kids quelques années plus tard, durant les années 90.

le féminisme › Précédemment, les luttes féministes avaient déjà permis la légalisation du droit à la contraception en 1967 et 1974. Sur d'autres points, les femmes parviennent aussi à obtenir l'égalité : mixité des concours de la fonction publique en 1974, interdiction des licenciements motivés par le sexe ou la situation familiale des personnes, instauration du divorce par consentement mutuel. Le milieu des années 1980 apparaît comme une période de transformation du féminisme. Les luttes des années 1970 ont permis des avancées notables dans le droit des femmes. Le féminisme semble s'institutionnaliser alors que les jeunes femmes se désintéressent des mouvements de revendication pour profiter des avancées gagnées par les combats des générations antérieures.

Pour lutter contre le discours dominant et réaliser l'égalité théorique entre les hommes et les femmes mais aussi pour prendre en compte des éléments qui étaient jusqu'alors absents de la réflexion féministe, comme les particularités des femmes qui ne vivent pas dans un monde capitaliste blanc, une nouvelle forme de féminisme va naître, souvent appelée troisième vague. L'Américaine Rebecca Walker introduit ce terme en 1992 dans un article intitulé Becoming the Third Wave. Cette nouvelle génération de féministes est issue de mouvements de militantes noires, lesbiennes, handicapées... qui s'élèvent, durant les années 1980-1990, contre le caractère blanc et bourgeois de la vague précédente. Elle ne présente pas un front commun et des groupes féministes s'opposent même en proposant des représentations antagonistes de la femme.
la santé
le sida › Le début des années 80 se place sous le signe de la libération sexuelle insouciante. Néanmoins, très rapidement, quelque chose va venir bousculer l'insouciance de la population pour laisser place à la torpeur et à la mort. C'est en 1981 que le SIDA fait son apparition et c'est à Atlanta, en juin de la même année, que l'Agence d’Épidémiologie annonce au monde 5 patients homosexuels touchés par le virus qui est jusque-là considéré comme une pneumonie rarissime. C'est ainsi que l'hostilité envers la communauté homosexuelle débute par rapport à cette maladie encore trop peu connue. La "peste rose", comme la surnommait la presse, possède comme symptômes des fortes fièvres, des infections pulmonaires, des tumeurs et pour terminer l'inévitable mort du malade.

Certains considèrent que c'est une punition des homosexuels par le cancer (stigmate accroché au sida à cause du Sarcome de Kaposi, sorte de cancer de la peau laissant des taches brunâtres sur l'épiderme du malade). On la connaît également comme la maladie des 4 H: hémophiles, homosexuels, haïtiens, héroïnomanes. On connaît pourtant les deux voies de transmission que sont le sang et le sexe, pourtant la terreur persiste et l'on considère les malades comme des pestiférés (que ce soit le personnel médical ou les lambdas), on évite de les approcher de peur que le SIDA ne nous saute au visage. Les personnes touchées par le virus sont alors victimes d'une grande stigmatisation, mais également de la peine de mort malgré leur innocence. En 1985, il n'existe pas encore de structures pour aider et encadrer socialement les malades, il va falloir attendre 1986 pour voir une avancée du sujet.
les arts
cinéma › Le cinéma américain est, depuis ses débuts, considéré comme une industrie au même titre que l'industrie automobile ou agroalimentaire. Avec l'arrivée de la télévision, le cinéma va changer. Celui-ci va effectivement subir une crise dans les années 70, et ce notamment à cause de la Guerre du Vietnam, qui va fortement impacter l’idée d’”idéal” auprès des américains. Cet idéal, ce sens de la grandeur et de l'héroïsme, constituait principalement l'identité du vieil Hollywood qui se retrouve désormais ébranlé. Les années 80 marquent alors une évolution drastique quant à la production cinématographique, celle-ci se standardise entre les mains des grands industriels, est constamment confrontée à la question de la rentabilité, et se base sur une plus-value de style misant sur les nouvelles technologies et les effets spéciaux.

Les années 80 préfigurent alors la "block buster mania" qui déferlera ensuite sur les années 90. La Guerre du Vietnam ayant laissé un véritable traumatisme créant une crise identitaire du cinéma, on invente de nouveaux héros. On retrouve alors, en 82, les films First Blood (Rambo) et Conan le Barbare à l'affiche. Créant ainsi des héros, des hercules modernes pour le public américain. Les années 80 sont également l'émergence d'un nouveau genre qui, jusqu'à présent, était cantonné aux petites salles underground des cinémas populaires; le cinéma du gore. C'est le film Vendredi 13 qui aura aidé à faire émerger ce qui était jusqu'à présent considéré comme un sous-genre cinématographique réservé à un public spécialisé. Deux des films les plus marquants des années 80, que ce soit au niveau des nouvelles techniques utilisées pour la réalisation ou par rapport à l'approbation du public, sont Shining de Stanley Kubrick et Elephant Man de David Lynch. Les années 80, au niveau du cinéma, sont avant tout une course au bling bling, au plus beau, au plus grand, à celui qui fera le film le plus impressionnant à regarder.

musique › Les années 80 marque un tournant dans le concept de musique qui connaît alors une nette évolution, se transformant en une industrie à part entière. De nouveaux genres musicaux et de nouveaux artistes apparaissent. On voit apparaître l’émergence de la new wave, caractérisée par le synthétiseur, mais également de la pop et de la techno/house. Les artistes comprennent qu’il faut alors cultiver son image et son identité visuelle pour permettre au public de pouvoir s'identifier à leur univers. Pour se différencier, certains utilisent les couleurs et le style vestimentaire, d’autres préfèrent jouer sur une forme d’ambiguïté, par exemple l'ambiguïté sexuelle. Les années 80 représentent une pensée plus libre et des engagements plus marqués. Musicalement on retrouve de nombreux styles très différents;
- Le disco, qui est extrêmement populaire dans les 80's.
- Le rock qui garde une place très importante notamment avec le rock alternatif et le punk rock.
- Le heavy métal qui commence à gagner une place importante notamment par le style vestimentaire des artistes et par la création de plusieurs sous-genres.
- Le punk old school, quant à lui perd du souffle depuis les 70's même si il continu de tourner dans le milieu underground au côté de son petit frère le punk rock et son cousin le rock alternatif qui, eux, sont beaucoup plus populaires.
- Le hip-hop voit sa seconde vague débarquer avec le hip-hop new school.

Les années 80 sont marquées par une standardisation de la musique, mais également une diversité musicale énorme. Des dizaines de sous-genres se font jour après jour créant de nouveaux styles musicaux. Il y a également une nouveauté dans la façon dont la musique se propage; les vidéos-clips, véritable outil de vente et de promotion d’une chanson. Parmi les pionniers de l’image musicale, on peut compter des artistes comme Michael Jackson avec le clip musical “thriller” (1983) dont la durée est de 14 minutes et qui est devenu l’un des plus grands classiques de la musique pop. Madonna a également utilisé cet outil pour lancer sa carrière, ses vidéos-clips lui ayant offert le moyen de montrer son univers érotique et provocateur. Les clips des années 80, c’est aussi de la couleur et des costumes parfois déroutants. Des artistes comme Lio, ou encore les Rita Mitsouko, ont pu appuyer à l'aide de leurs clips colorés, aux costumes et aux plans parfois hasardeux, une réelle identité visuelle.

graffitis › La naissance du graffiti à New York se fait principalement grâce au métro. Les wagons servent de véritables toiles vierges pour les artistes du street art et permettent une "viralité" rapide de leurs œuvres. Dans les 80's, le graffiti s'inspire de toutes les sous-cultures ou contre-cultures qu'il fréquente; le comics, le tatouage, le cinéma, la musique. Si l'art du graffiti est aussi souvent relié au hip-hop, c'est parce que Phase 2 est un grapheur de légende en plus d'être un DJ très connu de la communauté hip-hop. Il réunit la musique, la danse, le djing (ensemble des techniques utilisées par les DJ pour produire leurs sons) et le graffiti. De ce fait, le hip-hop et le graffiti ont grandi ensemble, même si à la base la bande son des premiers grapheurs s'apparentait plus au punk. On peut voir dans tout New York des graffitis ornant les bâtiments, désaffectés ou non, l'entièreté du métro, les parcs, les immeubles. Il ne faut pas oublier qu'il y a une forte répression policière par rapport aux grapheurs dans les années 80.

roller skating › Porte-drapeau du style musical Disco, le roller (ou patin à roulettes) à quatre roues, qu'on appelle également "quad", va donner naissance au "Disco Skating", "Roller Disco" ou encore au "Roller Skating". Dès la fin des années 70 on peut voir fleurir des patinoires à parquet un peu partout où tous les amoureux du Disco, mais également du roller, se retrouvent pour exécuter des chorégraphies sur la musique des Bee Gees ou d'autres groupes disco célèbres. C'est le rendez-vous de beaucoup de jeunes, même ceux qui ne sont pas adeptes de cette activité, car il arrive que les patinoires de roller skating soient également en combo avec des snacks ou encore des pistes de bowling.

l'aérobic ou fitness › L'aérobic est avant tout une gymnastique dansante accompagnée de musiques très rythmées qui permet de stimuler l'activité cardiovasculaire et qui muscle également un bon nombre de parties du corps. Mais c'est également une mode qui s'implante partout avec un style vestimentaire très particulier. Celui ci met à l'honneur les couleurs fluorescentes, les accessoires fantaisistes ainsi que les matières extrêmement moulantes. Le body très échancré fluorescent, les guêtres en laines également flashy, les leggins beaucoup trop voyants et collants, les bandeaux tape à l’œil... sont des symboles de la mode du fitness des années 80 qu'on retrouvera également dans d'autres styles vestimentaires à l'avenir. C'est notamment grâce à des émissions de télévision, comme Gym Tonic en France par exemple, que l'aérobic est aussi populaire dans les 80's.
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