MINUIT EST LA.

mes nuits blanches ne sont pas blanches à peine claires, semées d'étoiles - petits trous dans la toile étanche, tristes strates sur le voile et moi, envoûtée de ténèbres, je passe des heures infinies à compter les moutons funèbres qui tapissent mes insomnies

Nom › LESTRANGE dégoulinant d'une faste fallacieuse, la richesse bourgeoise annihilée dans le whiskey et la bière - vestiges rongés par une excessive flopée de gosses et parmi eux elle trône, honteusement fière. Prénom(s) › ANGELIQUE, ELISE et c'est l'onirisme qui subsiste, l'apostrophe qui trompe l'oeil qu'on plisse ; elle ne répond plus qu'à angie, trop apeurée qu'on en écorche les syllabes princières. Âge › VINGT-DEUX qu'elle a partagé aux côtés de théophane, l'aorte tremblante d'un amour sans faille - trois bons quarts qu'elle s'est hissée en souveraine de leur infime royaume, propulsée dans l'âge adulte par la frivolité d'une dyarchie incapable. Date et lieu de naissance › PREMIER JANVIER MILLE NEUF CENT SOIXANTE-TROIS, FRANCE. Statut marital › CÉLIBATAIRE. Orientation sexuelle › S'IDENTIFIE COMME BISEXUELLE, POUR L'INSTANT. Occupation(s) › SUGAR BABY danseuse à l'heure où il ne reste que les solitaires et les amoureux pour la regarder, serveuse au starlight le reste du temps. Traits de caractère › rêveuse, optimiste, fierce, lascive, absurde, romantique, vénale, baroque.  Chanson fétiche › QUEEN - KILLER QUEEN. Film fétiche › A STREETCAR NAMED DESIRE, il n'y avait là qu'un tableau macabre de ses ambitions - blanche dubois en souveraine-miroir de ses désirs, princesse séraphique couronnée de dantesques tragédies. Groupe › COMPACT DISC, et les yeux pleins de rêves larmoyants. Moodboard › www. Crédit(s) › @may0osh

Manhattan › dualité qui ruisselle en mascara gâché le long de ses joues, c'est celle qui profite de ses pauses déjeuner pour pleurer entre deux clopes dans les chiottes. c'est la serveuse qu'on voudrait aider, sans en avoir les moyens ; qu'on ignore par défaut, à l'idée sinistre de souiller une conscience déjà avilie d'autres péchés immondes. c'est celle qu'on accoste à même pas vingt heures, quand les lampadaires grésillent et qu'il y a plus que l'odeur de la pisse de trottoir et du tabac froid sur ses talons. qui dit oui par dépit, dans l'espoir vain de vilipender l'agrypnie. et d'autres fois c'est celle qui peint des arc-en-ciel sur ses pommettes, qui danse entre deux passants et embrasse la joue d'un trop jeune mendiant. angélique est la changeante, l'inconstance qui déstabilise d'un sourire, d'un clin d'oeil - qui reste coincée à l'angle mort des consciences comme une anamorphose onirique.

et moins je dors et plus je pense et plus je pense et moins j'oublie l'immense impasse, l'espace immense, qui s'étendent au fond de mon lit ; c'est inouï tous ces silences, qu'il est cosmique cet ennui - dois-je recourir à la science, anesthésier l'insomnie ?

Borderline ›

accent français, diction britannique ;; des larmes plein les yeux ;; la lippe ouverte mais les ongles impeccables ;; l'american dream une connerie finie ;; walkman et casque audio emmêlé dans les poches ;; polaroid entre les doigts, les photos subites ;; poudre iridescente sur ses pommettes couvre des tâches de rousseur qui ne s'imposent qu'au cœur des étés les plus chauds ;; serpillière passée sur du bonnie tyler ;; mille et unes paroles mémorisées sur le bout des doigts, jukebox ambulant qui n'existe que dans la musique ;; ses rires clairs tintent comme les cloches de l'hiver ;; émotions versatiles - hypersensibilité qu'on aurait diagnostiquée dans le futur se traduit aujourd'hui en émotivité un peu trop extrême ;; adolescence amputée d'un départ précipité, les épaules diaprées du rôle de mère à même pas quinze ans ;; méfiance annihilée par un effroyable romantisme, la saveur des mensonges pareille à la nicotine qu'elle s'enfile toutes les deux heures ;; apparences trompeuses, l'apparente fragilité contrecarrée par un impressionnant crochet du droit ;; mains de pianiste, cœur d'artichaut.

Are we gonna let the elevator Bring us down, oh, no let's go Let's go crazy, let's get nuts Look for the purple banana 'Til they put us in the truck, let's go

meuf. t'écris toujours aussi bien. un plaisir de te relire vraiment, puis compte sur moi pour venir te taxer un lien autant avec colin (askip winona forever) qu'avec steve (puisqu'il bosse aussi au starlight), giga hâte de voir la suite avec garou.

Ça y est, t'es prêt. Prêt à marteler le sol de Manhattan, prêt à danser toute la nuit, prêt à flipper quand tu rentres tard le soir et que les ombres te frôlent d'un peu trop près. Prêt à vivre, rire, vomir New-York et son vacarme assourdissant. Prêt à ressentir la musique et les animations de la ville jusque dans tes tripes. Maintenant, c'est à toi de jouer, d'écrire tes aventures quelles soient nocturnes ou ensoleillées.

Mais t'inquiètes pas, on va te guider encore un peu, ça peut faire peur les grandes villes comme ça. Pour commencer tu vas aller jeter un œil au bottin et à la liste des métiers (même si t'en as pas pour l'instant, ça peut t'aider à quitter le divan de tes parents un de ces quatre) et si jamais t'as été oublié hésites pas à envoyer un MP aux membres du staff. Puis tu vas aller écrire ton journal de bord, c'est plus pratique pour s'y retrouver. Et si jamais t'as besoin d'un lieu en particulier (la boutique de ton personnage par exemple, ou autre), n'hésites pas à demander à ce qu'on le rajoute ici. Désormais, on arrête de te prendre par la main, t'es maître de tes choix, néanmoins on te conseille vivement d'aller vagabonder dans le flood ou sur la CB pour qu'on puisse faire ta connaissance, puis t'en fais pas si t'es timide on mange personne (pas encore). Aussi, si t'es un autre compte, merci de te recenser juste ici sinon on va pas s'y retrouver !

Sur ce, nous te souhaitons de bien t'éclater ! Car c'est ça qui fait l'essence des 80's avant tout ; le FUN !