she's a femme fatale -- lf

jenny said when she was just five years old there was nothing happening at all every time she puts on a radio there was a nothin' goin' down at all, not at all then one fine mornin' she puts on a New York station you know, she couldn't believe what she heard at all she started shakin' to that fine fine music you know her life was saved by rock 'n' roll

Nom › fox au x trainant se dandine sur le bout des langues, fox du malin ou fox du con, du bonhomme gueulard à la morale glissante - peu importe tant qu'à l'appel s'accrochent ses yeux noirs. Prénom(s) › c'est lauren qui fait gamine sage, jupe tartan et chaussettes hautes, nattes bien faites et tête de classe. c'est lauren rien de ça - cheveux capricieux et rien sur le cul, bonne qu'à outrer. Âge › vingt-cinq ans dans le nez, un cupcake pour gâteau, jamais sans bougie qu'étale sa cire partout - happy birthday, lauren, jusqu'à quand tu tiendras la route qu'elle se dit en trinquant face au miroir, des cernes qui trainent jusqu'au menton et les lèvres sèches. Date et lieu de naissance › vingt-cinq décembre et presque la larme à l'oeil de n'avoir à payer qu'un cadeau, oh amen l'enfant ne coûtera finalement pas grand-chose. san francisco éclectique et délurée, l'oeil mauvais du parent qui dégueule de voir des fusils bouchés par des fleurs qu'ils aillent au diable, les tafioles. Statut marital › amoureuse un jour sur deux - foutue standardiste de l'amour. congés répétitifs, abandon de poste - on sait pas bien ce qu'a foutu le bazar mais reste que certains jours, lauren n'a plus personne au bras et que demain, elle reviendra (peut-être, peut-être pas, sait pas). Orientation sexuelle › le sourire des femmes pour s'endormir le soir, se dit rien, se dit que dalle, why should i care - défaite des conceptions identificatrices, reste que les hommes n'ont jamais mis le feu. Occupation(s) › y en a qui disent reine des foutaises, éclatent ses fantaisies - faire du bruit c'est pas un métier bourdonne dans les oreilles, bouches qu'elle fait taire en fourrant un poing dedans. répète bassiste, bassiste, bassiste. pas de n'importe qui, pas de n'importe quoi - factory complète son nom depuis cinq ans maintenant. guichetière au living theatre, la gueule de ceux qui n'y comprennent pas grand-chose - sourient, juste, vendent et  vendent et vendent. Traits de caractère › anti-conformiste, sarcastique, curieuse, impulsive, créative, entêtée, crue, insolente. Chanson fétiche › white rabbit, jefferson airplane. c'est le même air qui joue en boucle, alice high montée sur un nuage entre lièvre de mars et chenille bleue. Film fétiche › the elephant man, david lynch. l'attrait naturel qui va aux fins tragiques et aux histoires qui transpercent l'âme. Groupe › cassette. Moodboard › killer queen. Crédit(s) › vocivus.

Manhattan › lauren elle serpente entre les limites, entre les boundaries normatives - on sait jamais comment l'appeler, on sait jamais comment lui parler. quelques fois le sourire d'une gamine sur la face illuminée, d'autres fois le regard noir qui dégaine les armes sans prévenir, jambes à l'air sous une robe satinée ou chemises trop large dans un pantalon de marin. elle préfère montrer ce que les autres cachent et cacher ce que les autres montrent, embrasse une femme au coin de la rue sans se rendre invisible derrière une échoppe - crèvera un petit peu après, en silence, des on dit et des go to hell qui subsistent et qui parviennent encore à se glisser dans le petit jour de ses entrailles, quelques fois. elle danse sur du barbra streisand au milieu de la rue, tourne autour des silhouettes sérieuses dont certaines emboîteront son pas. hurle, casse les oreilles puis se tait, se farde les yeux de noir, de bleu, d'argenté - parfois d'un coquard récolté à la provoc'. elle a fait de la honte un concept caduc, l'a jetée au placard, s'est juré de défaire et refaire à sa façon tout ce qu'on lui a toujours imposé - carbure à l'audace, en inspirations profondes qu'on prend avant de courir droit dans la gueule du loup, un oeil fermé et l'autre d'ouvert.
oh lauren,
manhattan a jamais su comment l'aborder.

Jenny said when she was just about five years old you know why parents gonna be the death of us all Two TV sets and two Cadillac cars Well you know, it ain't gonna help me at all, not just a tiny bit Then one fine mornin' she turns on a New York station She doesn't believe what she hears at all Ooh, she started dancin' to that fine fine music You know her life is saved by rock 'n' roll, yeah rock 'n' roll

Borderline › il a jamais été bon, jim. il a jamais su comment tourner les mots pour ne pas en faire des insultes, il a jamais su comment caresser sans faire mal. y a plein de choses qu'il supporte pas - les pédés, les noirs, les rouges, les jaunes, les juifs, les putains de hippies et les manifestants.

pourquoi qu'ils auraient les mêmes droits qu'nous ?
sont pas comme nous
s'ront jamais comme nous

jim il crache parterre - et puis sur les gens, les différents de lui, de ses potes. casse les pancartes, marche sur les fleurs, insulte flics et bandits et passe à tabac les mecs qui portent pas leur froc comme il faut. sait pas parler sans agiter ses poings, sait pas comment aborder sa femme sans lui agripper le cul. toujours vissé sur le même fauteuil, toujours la bierre à la main - pas de boulot depuis 4 ans, depuis un pseudo accident de travail qui l'aurait laissé infirme. infirme et con. toujours plus con.
et jane elle reste. jane, on sait pas comment elle fait, dans le voisinage - peut-être qu'elle a de la merde dans les yeux. peut-être qu'elle est pas moins con que lui. jane elle l'aime et le pire, c'est qu'elle ment pas.

jim il regarde lauren droit dans les yeux, la main serrée sur la porte. il a les dents qui grincent, les incisives qui se liment sur celles du bas, les sourcils qui se froncent tellement qu’ils finissent par se fondre l’un dans l’autre. il la regarde droit dans les yeux, avec son air de chien enragé - et il cause. il cause comme d’hab, pour rien dire de bon.

- casse-toi
   j’te jure casse-toi
   j’veux pas d’ça sous mon toit
- de ça quoi ?
- de ça
- dis-le
- de gouine, j'veux pas d'gouine ici
  casse-toi, lauren, casse-toi ou j-
- tu quoi ? tu m’fous dehors par la force ?
- casse-toi putain
  t’vois pas qu’tu fais chialer ta pauv mère avec tes conneries ?

y a qu’un maigre regard de jane, embué de larmes qui savent même pas pourquoi elles sortent. elle serre son tablier contre elle, se tient derrière l’époux qui fait plus colline que montagne froide - pourtant elle a jamais cessé de se dire qu’il la protégerai de tout, qu’il laisserait jamais rien l’atteindre. jane elle voudrait dire non, s’interposer - fera que pleurer, regarder lauren attraper son sac pour partir. pis quand y aura plus personne, elle dira au revoir, toujours devant la porte, comme décalée d’un demi-millénaire, comme séquestrée dans un train de retard. merde. les pièces sont déjà vides, elle a un poulet à préparer.  

Are we gonna let the elevator Bring us down, oh, no let's go Let's go crazy, let's get nuts Look for the purple banana 'Til they put us in the truck, let's go

cette fiche meuf, cette FICHE. puis cette histoire ???? je ??? y'a tellement de belles phrases, des punchlines de fou. azy giga hâte de faire un lauren/colin ça va être trop bon, cant wait.

Ça y est, t'es prêt. Prêt à marteler le sol de Manhattan, prêt à danser toute la nuit, prêt à flipper quand tu rentres tard le soir et que les ombres te frôlent d'un peu trop près. Prêt à vivre, rire, vomir New-York et son vacarme assourdissant. Prêt à ressentir la musique et les animations de la ville jusque dans tes tripes. Maintenant, c'est à toi de jouer, d'écrire tes aventures quelles soient nocturnes ou ensoleillées.

Mais t'inquiètes pas, on va te guider encore un peu, ça peut faire peur les grandes villes comme ça. Pour commencer tu vas aller jeter un œil au bottin et à la liste des métiers (même si t'en as pas pour l'instant, ça peut t'aider à quitter le divan de tes parents un de ces quatre) et si jamais t'as été oublié hésites pas à envoyer un MP aux membres du staff. Puis tu vas aller écrire ton journal de bord, c'est plus pratique pour s'y retrouver. Et si jamais t'as besoin d'un lieu en particulier (la boutique de ton personnage par exemple, ou autre), n'hésites pas à demander à ce qu'on le rajoute ici. Désormais, on arrête de te prendre par la main, t'es maître de tes choix, néanmoins on te conseille vivement d'aller vagabonder dans le flood ou sur la CB pour qu'on puisse faire ta connaissance, puis t'en fais pas si t'es timide on mange personne (pas encore). Aussi, si t'es un autre compte, merci de te recenser juste ici sinon on va pas s'y retrouver !

Sur ce, nous te souhaitons de bien t'éclater ! Car c'est ça qui fait l'essence des 80's avant tout ; le FUN !