it's no better to be safe than sorry (m.d)

Au royaume du kitsch s'exerce la dictature du coeur. (Kundera)

Nom › Smith. Cinq lettres aussi dérisoires qu'une goutte d'eau dans l'océan. Un nom de famille des plus répandus au Kansas et dans tout le reste des États-Unis. Ça lui rappelait trop la vie fadasse et insipide qu'il avait avant. Celle où il devait se lever au chant du coq pour patauger dans la bouse à la ferme avec daddy. Doloway, ça en jette, ça claque. Ça roule sur la langue pour mieux s'éteindre sur le bout des lèvres. Ça le fait, ouais. Prénom(s) › Le prénom, il l'a laissé intact. Michael. Mickey pour les intimes et parce que c'est plus dans le vent, dans l'air du temps. Michelangelo, parfois. Quand il se perd dans ses mensonges pour faire rire les copains et sourires les minettes. Âge › Vingt-six ans. À l'affut de la moindre ride, de la moindre marque qui pourrait mettre en péril sa gueule d'ange - son gagne pain. Date et lieu de naissance › Il est né dans une chaleur étouffante, en plein mois d'Août, dans un village perdu au milieu du Kansas. Il en a laissé des cicatrices à sa mère. Une naissance bercée de sang et de larmes.  Statut marital › Il les aime toutes. Comme des défis, comme des problèmes à résoudre, comme des échappatoires. Perchées sur des talons, à genoux, à quatre pattes. Le visage déformé par un sourire, par une grimace, par la douleur qui se mêle au plaisir.  Il les aime toutes, mais jamais assez. Le temps d'un soir. Et le dernier baiser, celui de la mort, éteint les passions et souffle sur les flammes vacillantes d'amours éphémères. Il aimerait bien, parfois, trouver le couvercle de son pot de confiture. Mais y'a toujours une belle paire de miches pour le rappeler à l'ordre.  Orientation sexuelle › "Elles sont toutes, belles belles belles comme le jour, belles belles belles comme l'amour". Il a déjà zieuté les mecs pour évaluer la concurrence, mais aussi pour comprendre l'attrait d'un corps masculin. Et il est pas aveugle le gosse, il remarque bien la musculature saillante et les mâchoires qui se contractent, mais ça le laisse de marbre, Mickey. Pour autant, il est pas du genre à affirmer sa virilité coûte que coûte. D'ailleurs, il a pas de problèmes avec ceux qui jouent dans l'autre équipe. Ça fait toujours plus de gonzesses pour sa trogne. Il va pas cracher dessus. Il vire un peu au cliché, parfois. Mais c'est un bon gars qui respecte les femmes. Après tout, c'est pour elles qu'il chante la beauté de ce monde. Occupation(s) › Derrière son micro, il donne vie à la scène. Loin de l'image de fanfaron qu'il renvoie souvent. La musique, c'est sacré pour Mickey. C'est bien pour cela qu'il a tout quitté, qu'il a fait tant de sacrifices, qu'il a vendu son cul à des femmes pétées de tune - pour vivre son rêve. Pour prouver au péquenaud qu'il était que la vie ne se limite pas à la loterie sociale. Qu'on peut être le capitaine de son âme , le maitre de son destin. Traits de caractère › Le sourire taquin cloué aux lèvres, la bonne humeur, la bouche qu'il ne ferme jamais, les accroches ringardes qu'il balance aux femmes, les potes qu'il fait passer avant le reste, le monde qui tourne à sa façon, le bon dieu qu'on lui donnerait sans confession, les manières de redneck qu'il a un peu gardé, l'accent parfois trop prononcé, les allures de petit fiancé de l'Amérique, le coude qui se lève parfois trop, la poudre qui souille (un peu trop) souvent les narines, le tempérament qui change en fonction de son niveau de sobriété, les clopes qui s'allument les unes après les autres, les craintes de mourir has been qui gangrènent l'âme. Chanson fétiche › Il aime bien "another one bites the dust" de Queen le gamin. Ça lui donne envie de danser et de tout casser à la fois. Film fétiche › Il est pas très ciné, Mickey. C'est dur pour lui de rester le cul bloqué à rien faire devant un écran qui lui pète les yeux, mais il aime bien Indiana Jones. Groupe › cassette.

Manhattan › Il marche d’un pas assuré, comme si la ville lui appartenait. Le corps qui tangue un coup à droite, un coup à gauche alors qu’il a les mains perdues dans les poches de sa vieille veste en jean aux épaules démesurées. Un cure-dent coincé entre les lèvres parce que ça fait loubard. Le détail à ne pas négliger pour légitimer sa démarche presque orchestrée. Il n’hésite pas à lâcher des clins d’œil quand il croise des jolis cœurs. Et à froncer les sourcils quand la testostérone se veut trop violente. Les gens ne savent pas d’où il vient exactement. Son histoire change à chaque nouvelle rengaine. « Tu connais les Rizzo ? Mais si, j’étais leur voisin. Je vivais pratiquement chez eux ! » De vagues noms énumérés pour donner du coffre à ses mensonges. Pourtant, le gamin vagabonde dans Little  Italy avec une aisance presque insolente. Un cannoli qu’il engouffre en deux bouchées et la nouvelle fille en vogue du coin au bras.

il y a des groupies qui suivent le groupe.
des gens qui leur crachent dessus.
des inconnus qui le dévisage du coin de l'oeil.
des exs maudissent son nom.
des amateurs de musique qui lui donnent un peu de crédit.

mickey, il est tout et rien dans les rues de manhattan.

un dieu parmi les humains l'espace d'une journée.
une pourriture sans nom celle d'après.

Borderline ›
- T'as de l'or au bout des doigts et le pouvoir de Dieu dans tes poumons.
- Dieu m'a choisi ?
- Dieu t'a doté d'un don. Et il est l'heure de chanter ses louanges.
Il est vêtu de sa plus belle toilette de chorale. Il est l'heure d'entrer en scène, devant tous les croyants du village. Sa petite tête dorée se fait remarquer entre les adultes qui l'entourent. Et soudain, c'est sa voix qui résonne. Praise the lord. Praise the lord. God will make a way. Des mots qu'ils chantent à plein poumons mais qui sonnent creux dans la bouche d'un bambin de dix ans. Il sait pas ce que c'est la vie, ni même s'il croit en quoi que ce soit. Il obéit. Aux autres. Et à son égo qui se gonfle chaque fois qu'il sent les regards l'admirer. Enivré de ce plaisir inégalable lorsqu'il est le centre de toutes les attentions.

Le baluchon sur les épaules, il lève le pouce à s'en faire des crampes dans l'espoir que quelqu'un lui fera faire un petit bout de chemin. Ça fait des semaines qu'il a quitté son Kansas natal. Un peu trop de temps déjà qu'il est coincé dans l'Ohio. Il a une cigarette sans filtre coincée entre les lèvres et pas assez de vêtements pour le préserver du froid naissant. Il se maudit d'être parti. Juste un instant. C'est la difficulté qui fait naitre des regrets en lui. Mais très vite, il se souvient de l'odeur de la paille et du brouillard dans lequel était plongée sa vie. Il se souvient et tout devient plus clair: La statue de la liberté se dessine à nouveau. C'est là-bas qu'il doit aller, il en est sûr. Une voiture s'arrête, la réalité le frappe à nouveau. La fenêtre s'ouvre. Une femme, pas vraiment belle, pas vraiment moche. La quarantaine bien tassée. Peut-être même plus, il sait pas trop.
- On en voit rarement des comme toi, dans le coin. Je peux t'aider ?
- Seulement si vous allez à New York, M'Dame.
- On peut s'arranger.
Elle a le regard d'une prédatrice et le sourire du diable quand on signe un pacte avec lui. Contre quelques billets, il lui rappellera sa jeunesse. Et perdus dans les draps froissés d'un motel miteux, elle se sentira vivre à nouveau. Un plaisir éphémère qui s'estompera sur le bitume de la route qui le mènera loin d'ici.

Are we gonna let the elevator Bring us down, oh, no let's go Let's go crazy, let's get nuts Look for the purple banana 'Til they put us in the truck, let's go

CETTE. FICHE. comme dit par mp je la trouve juste incroyable, je trouve michael mais teLLEMENT INTERESSANT OHLALA. le coup d'avoir fait le gigolo pour sauver sa couenne un peu, tout le bail de son bled paumé, je suis ??? wow, il est trop parfait, j'ai super super suuuuper hâte de rp avec toi camélia, u have no idea.

Ça y est, t'es prêt. Prêt à marteler le sol de Manhattan, prêt à danser toute la nuit, prêt à flipper quand tu rentres tard le soir et que les ombres te frôlent d'un peu trop près. Prêt à vivre, rire, vomir New-York et son vacarme assourdissant. Prêt à ressentir la musique et les animations de la ville jusque dans tes tripes. Maintenant, c'est à toi de jouer, d'écrire tes aventures quelles soient nocturnes ou ensoleillées.

Mais t'inquiètes pas, on va te guider encore un peu, ça peut faire peur les grandes villes comme ça. Pour commencer tu vas aller jeter un œil au bottin et à la liste des métiers (même si t'en as pas pour l'instant, ça peut t'aider à quitter le divan de tes parents un de ces quatre) et si jamais t'as été oublié hésites pas à envoyer un MP aux membres du staff. Puis tu vas aller écrire ton journal de bord, c'est plus pratique pour s'y retrouver. Et si jamais t'as besoin d'un lieu en particulier (la boutique de ton personnage par exemple, ou autre), n'hésites pas à demander à ce qu'on le rajoute ici. Désormais, on arrête de te prendre par la main, t'es maître de tes choix, néanmoins on te conseille vivement d'aller vagabonder dans le flood ou sur la CB pour qu'on puisse faire ta connaissance, puis t'en fais pas si t'es timide on mange personne (pas encore). Aussi, si t'es un autre compte, merci de te recenser juste ici sinon on va pas s'y retrouver !

Sur ce, nous te souhaitons de bien t'éclater ! Car c'est ça qui fait l'essence des 80's avant tout ; le FUN !