восточный ветер (zs)

Молчи, скрывайся и таи. И чувства, и мечты свои - Пускай в душевной глубине. Встают и заходят оне. Безмолвно, как звезды в ночи, - Любуйся ими - и молчи. Как сердцу высказать себя? Другому как понять тебя? Поймет ли он, чем ты живешь?

Nom ›
dénomination surannée, impiétés calamités affolant âmes contues. agiotages fétides et contagieux, insidieux personnages aux mains lascives et criminelles, bonisseurs prêchent les gueulements des dépouillés. sacripants pendards impudents, résonance et renom retentissent ravages et désastres qui se mussent dans la pécune corruptrice. délits tus à l'image des collatéraux.
Prénom(s) ›
racines à l'est de tout. politesse dénaturée pour l'ascendance, imposture et hypocrisie pour le respect de legs du passé. ici, l'amérique sollicite anna, érafle et écorche le terroir, souche chavire dans la langue de l'amerlot.
Âge ›
teint a l'air de jeunotte nubile. temporalité épargne l'écaille laiteuse, figée dans l'avant impavide. pomponnée de la face aux petons, crevasses sont pointées par les doigts gausseurs, considérations semonces ricaneuses, poupée ne peut se flétrir. fleurs fânent, toutes belles choses se dégradent, elle, elle n'a pas la liberté d'être passée de mode.
Date et lieu de naissance ›
hiver accable les couvées cloisonnées les unes au-dessus des autres. édifice gris, atone, l'insipide et morose quartier rabattu dans la sorgue ouatée s'anime. se réveille les endormis quand sanglots poignardent les chimères et les rêves, appels à l'aide d'une mousmé moins que rien. au dernier soupir, première exaltation de celle ralliée aux oblonsky qui la moissonnent comme les autres orphelins.
Statut marital ›
union invraisemblable. vouée à l'homme qu'elle a rencontré il y a de cela neuf ans, mariée depuis sept tumultueuses annuités. à qui elle avait pensé donné cœur, âme, tout, marionnette à l'échine courbée, disciplinable et influençable, malléable, ficelles invisibles lui font faire les choses, mots berceurs convainquent. plus tard, marmot s'amène, permet de donner l'illusion d'une famille stable. sourires écrasent lippes rosées quand spectateurs du soir observent le couple et rêvent d'un quotidien comme le leur. réalité toute autre, déshonorée cornette retient les perles au bord des bourgeons.
Orientation sexuelle ›
questions qu'elle ne se pose pas, il a toujours été question de la gent opposée, hommes qui font tourner les têtes, qui font tambouriner les palpitants, surtout qui les détruisent et les écrasent, les prennent dans leurs paumes, serrent, étouffent, irrémédiablement, font mal. la poitrine se compresse, les souffles se font courts, halètements, panique peint les traits. âme estropiée pensait avoir trouvé délivrance, s'était lamentablement trompée.
Occupation(s) ›
controversée présentatrice enrôlée par l'époux il y a deux ans, après avoir animé des émissions de radio. étrangère qu'on ne saurait voir sur ses écrans, premières impressions qu'on ne lui laisse pas l'opportunité de donner, préjugés crachés, rusky malvenue, qu'elle reparte au pays qu'on peut lire dans les sondages et qu'on peut entendre aux comptoirs de gargotes. pourtant, petit à petit se perdent les clichés, personnalité se dévoile, pas si mauvaise, pas si mal qu'on pense finalement. et on remercie le mari sans qui cela n'aurait pas été possible, lui qui sait la mettre en avant et dans les bonnes postures, qui lui a enseigné cet art qu'il manie bien trop aisément, se faire aimer, se faire aduler par ceux qui autrefois lui chantaient pouilles. a encore du mal à faire fureur chez les femmes qui se demandent ce qu'il a pu lui trouver pour en venir à sceller l'union avec.
Traits de caractère ›
silencieuse froideur accablante, on ne sait plus sur quel pied danser. sourires légers viennent se dessiner sur les lèvres qui aux extrémités se soulèvent. sont-ils réels, artificiels ? honnêtes ? crapuleux ? visage figé, expression similaire dans les situations distinctes. on ne sait si c'est l'indifférence, l'insensibilité, ou le masque qui sert de facette, carapace imperturbable, micro-réactions indétectables, yeux scrutent, curieux, toisent sans laisser montrer l'once d'émotion. tristesse ou jubilation, portes des sentiments fermées, clefs jetées. fragilité en-dessous de l'armure, écorce laisse entrevoir les fêlures qu'il essaie de panser. rancunière qui prétend pardonner mais qui n'y parvient pas, au fond d'elle, entrailles se tortillent dans le mensonge énoncé, tout va bien, c'est oublié tant que ce n'est pas répété. veut oublier, mais toujours se souvient. tempête silencieuse, le vent de l'est caresse dangereusement ceux qui lui font du mal, jamais pourtant ne se réveille. calme inquiétant, prend sur elle, se remet en question constamment, se blâme des actions d'autrui. sa faute à elle, toujours, pas à ceux qui s'acharnent à l'anéantir. oublie, parfois, rarement, fait l'impasse sur les méfaits et se permet un rire, se permet ce relâchement qui la rend différente. naïve charmée, candeur insouciante des mots qui font rêver. confiance facilement accordée, circonstances malheureuses l'oppressent, lui font peur, jamais n'apprend de ses foutues erreurs, constamment embourbée dans les ennuis qu'on aimerait lui faire éviter. loupiot dans les bras protecteurs, mère gardienne qui ne saurait donner confidences à n'importe qui quand il s'agit de l'enfant. aux êtres chers, elle pourrait les défendre au péril de sa propre vie. donnerait son dernier souffle à la menace si cela permet aux aimés de survivre. n'hésiterait pas un seul instant à s'interposer, cuirassée par l'amour qu'elle éprouve à leur égard. avec eux, tranchante pour leur bien, clémente à cause des sentiments qui animent. chansonnière à la voix déchirante, captive par l'accent qu'on aime et qu'on abomine, diplomate et éloquente quand bien même elle préfère se terrer dans le silence quand conflits se soulèvent. discrète à qui, si l'on donne un coup de pouce, peut dévoiler quelqu'un d'amusant et bon vivant, quand bien même cela reste rare.
Chanson fétiche ›
juillet 1981 // tête qui tourne, semelles tapotent sur le parterre et les yeux voient déferler la pièce entière de cent-quatre-vingt degrés, une fois, deux fois, trois, trop. rires résonnent, ricochent contre les parois, il lui fait signe d'un doigt sur les lèvres de ne pas pouffer trop fort. trois heures du matin, endormies sont les essences et ce, depuis bien des heures déjà. la musique glisse sur les murs, le volume au plus bas, assez pour faire vibrer tout entier la carcasse de la femme qui a ses paumes recouvrant sa bouche. même cachée, on peut y déceler la risette, on entend les gloussements qu'elle ne parvient pas à contenir. lui aussi, il a ce sourire qui l'avait fait succombé. charmeur. mais vrai. il se mordait la lèvre inférieure, se retenait. elle sautillait frénétiquement, les petons venant faire trembler le parquet. cris contenus dans les tripes, coincés dans le fond de la gorge. regards s'échangèrent, ils ouvrirent la porte menant au balcon, se placèrent devant l'horizon opaque. seuls les lampadaires illuminaient la ville, clignotaient ici et là. une des mains vint se glisser dans celle de l'autre, la serra. ils regardaient le lointain, inspirèrent en même temps. expirèrent. inspirèrent une nouvelle fois. hurlèrent. à plein poumon. laissaient échapper la joie qu'ils ne savaient pas exprimer autrement. tous les trois, ils seraient heureux. ils en étaient persuadés.
Film fétiche ›
c'est que chez les sarafian, et avant même quand elle portait encore le nom des oblonsky, le cinéma n'était pas coutume. préféraient les pièces de théâtres. n'allaient que rarement voir des films, si ce n'est ceux pour enfants pour la gamine qui quémande. le dernier en date, the neverending story.
Groupe › cassette .
Crédit(s) › gifs par blue blinders et bandir rouge.

Manhattan › rusky. l'habituelle dénomination qu'ils utilisent comme offense. se haussent mollement les épaules car ne peut répondre convulsement. image à polir, à ne pas encrasser. ne pas s'emporter, leur donnerait raison au faux pas foulé. se cassent les morceaux de sucre sur le dos, jalousie mal placée ou réel sentiment d'être menacé(e)s ? vous savez, anna, elle est étrange, il suffit de la regarder à la télé pour comprendre qu'on dit sans honte aucune. regard qui lacère, accent qui rend curieux, le visage impassible, le sourire au bord des lèvres, mais les yeux, vous savez, ses yeux dont on ne peut rien lire ? complots s'amènent, ah, elle a été entraînée par les spécialistes, vous savez, les services secrets russes qu'on crachouille sans vergogne, formel et convaincu, persuadé que poupée n'est que moucharde infiltrée. parfois, elle marmonne des choses, et on comprend rien, ici, c'est l'amérique, qu'elle pense tout haut si elle le veut, mais en anglais, pour qu'on se sente pas en danger. nourrit les théories sur les conspirations. puis, d'autres. bah, son visage, quand même. vous l'avez vu ? rien ne bouge. oh, les avancées médicales. enfin, de l'esthétique. chirurgie. botox, hein. pas possible que ce soit si ferme de façon naturelle. hypothèses. suppositions. spéculations sur le physique qui paraît improbable. on lui reproche de ne pas assez sourire. qu'elle devrait, parce qu'elle vit leur vie de rêve. son rire, il sonne faux. hier soir, dans le journal, elle avait pas l'air très heureuse. pourtant, elle est mariée à un homme qu'on aimerait toute avoir, elle est continuellement à ses côtés, et, sûrement qu'ils sont riches. je comprends pas, hein, si elle s'y plaît pas, à ses bras, on peut la remplacer ! et encore d'autres. ceux qui lisent mieux sur les traits. ceux qui peut-être connaissent ce qu'elle traverse. ceux qui voient qu'il y a quelque chose. se doutent que la vie, même la sienne, ne doit pas être toute rose. elles me font rire, celles qui n'hésitent pas à cracher sur zhanna. elles se rendent pas compte, qu'ça les rend laide, d'être si négatives. d'croire que c'est facile, de s'appeler sarafian, ou de simplement s'appeler zhanna. ici, zhanna, c'est pas commun. et la vie des riches, ah ! si elles y goûtaient, elles n'y prendraient pas plaisir !  

I wasn't jealous before we met, now every woman I see is a potential threat And I'm possessive, it isn't nice. You've heard me saying that smoking was my only vice, but now it isn't true, now everything is new and all I've learned has overturned. I beg of you, don't go wasting your emotion, lay all your love on me

Borderline › de pripyat à moscou. n'a connu sa ville natale que par les récits contés avant d'y mettre les pieds pour quelques jours quand elle fut adolescente. n'a aucune idée de ce à quoi ressemblait sa mère. ni son père. ne s'est jamais vraiment posée de questions quant aux anecdotes entourant sa naissance. avait entendu dire que sa mère était une легкая женщина (light woman), n'avait guère eu envie d'en savoir plus. préférait se faire sa propre idée. se dire que les circonstances avaient été ce qu'elles avaient été. que ce n'était pas par choix, mais par obligation qu'elle s'était retrouvée dans une telle situation. préférait encore plus secouer la tête pour chasser les pensées s'accrochant à un passé dont elle n'avait aucun souvenir. moscou, jusqu'à ses seize ans. dans l'orphelinat des oblinsky, il y avait une école. grand établissement majestueux dont les murs étaient tapissés de choses qui pouvaient faire la fortune des plus pauvres. y a appris les bonnes manières, a eu des cours de danse et d'escrime, et les mêmes éducations enseignées dans les écoles publiques. on lui a enseigné l'anglais, car on savait qu'elle rêvait d'ailleurs. В Соединенные Штаты я хочу поехать qu'elle répétait, comme si le dire encore et encore allait réaliser le souhait. seizième anniversaire, l'envol en amérique du nord. les grandes villes, d'abord. en tomber amoureuse, s'imprégner des coutumes et de leur façon de vivre. faire de petits métiers pour subsister, pour y rester. ne pas retourner sur les pavés russes, quand bien même leur charme lui manque aujourd'hui, parfois. pas tout le temps. vingt ans. grande fête. photographe professionnel donne sa carte. vous pourriez poser pour moi, si vous voulez. paillettes. crédule. coupe gorge. dépouillée de ce qu'elle a sur elle. plus de papiers, plus d'argent, plus rien. bonne âme s'amène. gosse de bonne famille, d'une mafia ou d'un gang, les gens aux mains sales, mais elle ne s'en doute pas. ça se voit à sa coiffure, à sa prestance, sa carrure, la façon dont il se tient. sûrement pensait-il fait sa bonne action diurnale. ne se doutait pas que neuf ans plus tard, serait encore dans les pattes, jusqu'à ce que la mort les sépare comme ils s'étaient promis.

Are we gonna let the elevator Bring us down, oh, no let's go Let's go crazy, let's get nuts Look for the purple banana 'Til they put us in the truck, let's go

ah oué, d'oculariste à présentatrice de tv, jspo ce qu'elle a eu comme promotion mais c't'une ben belle. non mAIS OUIIIIIIIN ELLE. PUNAISE. ELLE EST SI BIEN TA ZAZA. j'adore, j'adule, en plus cette plastique de rêve colle trop bien au personnage je ??? ta plume est toujours aussi fluide, toujours aussi belle, je veux un lien s'il te plaît.   je te valide avec plaisir bien sûr.  

Ça y est, t'es prêt. Prêt à marteler le sol de Manhattan, prêt à danser toute la nuit, prêt à flipper quand tu rentres tard le soir et que les ombres te frôlent d'un peu trop près. Prêt à vivre, rire, vomir New-York et son vacarme assourdissant. Prêt à ressentir la musique et les animations de la ville jusque dans tes tripes. Maintenant, c'est à toi de jouer, d'écrire tes aventures quelles soient nocturnes ou ensoleillées.

Mais t'inquiètes pas, on va te guider encore un peu, ça peut faire peur les grandes villes comme ça. Pour commencer tu vas aller jeter un œil au bottin et à la liste des métiers (même si t'en as pas pour l'instant, ça peut t'aider à quitter le divan de tes parents un de ces quatre) et si jamais t'as été oublié hésites pas à envoyer un MP aux membres du staff. Puis tu vas aller écrire ton journal de bord, c'est plus pratique pour s'y retrouver. Et si jamais t'as besoin d'un lieu en particulier (la boutique de ton personnage par exemple, ou autre), n'hésites pas à demander à ce qu'on le rajoute ici. Désormais, on arrête de te prendre par la main, t'es maître de tes choix, néanmoins on te conseille vivement d'aller vagabonder dans le flood ou sur la CB pour qu'on puisse faire ta connaissance, puis t'en fais pas si t'es timide on mange personne (pas encore).

Sur ce, nous te souhaitons de bien t'éclater !    Car c'est ça qui fait l'essence des 80's avant tout ; le FUN !