la nuit des masques (dan)

et les mots craquent sous mes dents, s'éclipsent entre mes lippes; tentative vaine de paraître, d'incarner! entre rire et prise de tripes... le masque est devenu visage à peaufiner, j'ai perdu dans les songes la marque de mes traits.

Nom › illustre hasard des papiers signés, symbiose d'un oubli fragmenté... ce n'est qu'à l'âge de quatorze ans qu'le campbell est né, renaissance véritable d'un enfant aux songes macabres. est-ce bien raisonnable d'être l'inconscient éveillé?Prénom(s) › dan, dan! ça roule sur les langues à défaut de rouler des pelles, lui qui fait rire les donzelles à défaut de les culbuter. daniel, pour faire plus sérieux... bien que ce soit pas l'genre du petit monsieur. Âge › et si les années passent, jamais son humour à deux balles ne se lasse; l'drôle d'enfant qu'oscille avec le grand frère des braves gens, celui qui dans le monde essaye un peu toutes les places: ça change pas les vingt-huit années dans la glace. Date et lieu de naissance › il faisait froid, ce jour là. (03/01/1957) esseulée et frigorifiée, brin de femme s'est débrouillée pour l'extirper d'entre ses cuisses écarlates, le serrer contre son cœur si fort, si fort! la lune est restée muette, bambin bercé par les cris nocturnes de chicago, pas si apaisantes sont les menaces de morts. Statut marital › y a sa batterie pour lui tenir compagnie. Orientation sexuelle › couche solitaire des âmes secrètement en peine, les attachements éparses sont des fils qu'il coupe de lui même. s'offrir tout entier, intime terreur! les baisers sont infimes, cachés derrière une bouteille, une erreur, une chimère... lui que l'on croit isolé des passions effervescentes n'est que dans l'attente d"une âme rocher à laquelle se raccrocher. j'ai l'cœur de pierre et l'envie d'aimer, tristes sont les ricochets. Occupation(s) › illustre fantasme de gloire, véritable conviction qu'ils en ont le pouvoir: factory grésille, factory éclate. agglomération unique d'êtres qu'il qualifierait d'atypiques, l'ensemble fait danser les filles et beugler les garçons. accro à l'électricité activant ses membres, aux soubresauts épileptiques de son instrument: batteur; à la renommée en construction, y a quelques lignes dans son cv qui ne payent pas de mine... renvoyé trois fois des restaurants de la franchise mcdonald, gardien d'un musée viré après une seule soirée pour avoir laissé rentrer un gars paumé, peintre des murs d'une faculté avant que l'patron apprenne que c'est lui qu'avait tagué ces 'immondicités'... aujourd'hui c'est derrière le comptoir d'un vidéo club qu'il tente de bosser (what a loser!). Traits de caractère › tendre; ironique; distant; protecteur; enthousiaste; créatif; sensible; culotté; inconscient; moqueur; maladroit; conciliant; vulgaire; souriant; lunatique; influant; contrasté. Chanson fétiche › give me the night; cause there is music in the air, qu'il l'fait se remuer le popotin comme pas permis. . Film fétiche › le cinéma, l'jeune homme aime pas trop ça; images animées se confondent avec le passé, brides de souvenirs clamsent en un soupir... même si il a chialé devant vol au dessus d'un nid de coucou, prétendant avoir une poussière dans la cornée. Groupe › vinyle.  Crédit(s) ›  dis moi boy.

Manhattan › le sourire de coin de lippes, la douceur préservée. lui, c'est le genre de gentil incarné, aux bonnes intentions flânant autour de sa gueule d'idiot. toujours le mot pour sourire, autant que la blague de trop. son rire voltige, plane comme son cerveau parfois un peu lointain... certains autres osent lui inventer un destin, imaginer un passé. dans l'fond, personne n'en a aucune idée: de ce qu'il a ou non traverser. c'est le mystère délicat, la sublimation des non-dits.  ah, assez connu pour être l'un des membres factory, mais pas celui sur lequel les nanas se retournent dans la rue: pour être entouré de canon de beautés, de bad-guy improvisés et d'individus toujours en hausse de popularité, c'est sans doute le prix à payer. lui, lui il n'est bon qu'à être le clown songeur;
pas celui qui vole, brise,
embrase un cœur.

et de tous les masques
je vomis le pitre.

Borderline ›
et des bambins qui chouinent, à deux pas de la cour de récré; et des mères émues, camouflant derrière une moue froissée les larmes ravalées. quelques pères aussi, abandonnant bien vite l'endroit d'un pas pressé...
et eux,
seuls au monde
leur monde à eux seuls.
"j'peux pas te laisser. je peux pas, non je ne peux pas."
ongles rouges agressent la peau des joues, dan serrant doucement la longue jupe de sa maman. battements de cils légers en entendant les complaintes, il ne comprend pas l'enfant.
"j'peux pas, ce monde il est trop sale. il va te salir, mon ange à moi."
lui, il aimerait presque pourtant; courir après l'ballon, tirer les couettes de la petite ninon. maman l'éloigne, des mauvais, du brouhaha, des rires et des passants.

de ses bras qui serrent si forts, elle ne veut que le protéger;
de ses tendresses qui glissent, d'une caresse sur les lèvres
de ses revers qui claquent, punir, voûter, éduquer, briser
de ses hurlements qui insurgent, palpitant noyé de larmes mièvres
promesse, destin: le gamin est sien, du début jusqu'à la fin.

il est devenu invisible;
fruit de l'imaginaire
dan n'existera que dans les secrets, les placards de la mère.

une existence dans 30m², entre les coups et les baisers.
jusqu'au levé du jour, la libération.
la séparation;
il ne reste que l'ombre, les cicatrices et des brides de passé
il ne reste que la haine, la peur et l'incompréhension;
bagage bien léger,
pour être grand garçon.
à quatorze ans la vie a commencé, fébrile et cabossée
y a eu la musique, elle qu'est internée, son adoption
même si y a pas à dire, la vie parfois c'est un peu con.

Are we gonna let the elevator Bring us down, oh, no let's go Let's go crazy, let's get nuts Look for the purple banana 'Til they put us in the truck, let's go

je savais que j'allais faire face à du beau, vu que bon, on a déjà eu l'occasion de se croiser. mais wow, cette histoire, c'est d'une beauté, c'est si triste ? toute la fiche en fait, j'ai une beaucoup trop grosse compassion pour dan, ce petit clown triste, ce petit pierrot. je suis raide dingue amoureuse, j'ai super hâte de le voir évoluer ohlalala.

Ça y est, t'es prêt. Prêt à marteler le sol de Manhattan, prêt à danser toute la nuit, prêt à flipper quand tu rentres tard le soir et que les ombres te frôlent d'un peu trop près. Prêt à vivre, rire, vomir New-York et son vacarme assourdissant. Prêt à ressentir la musique et les animations de la ville jusque dans tes tripes. Maintenant, c'est à toi de jouer, d'écrire tes aventures quelles soient nocturnes ou ensoleillées.

Mais t'inquiètes pas, on va te guider encore un peu, ça peut faire peur les grandes villes comme ça. Pour commencer tu vas aller jeter un œil au bottin et à la liste des métiers (même si t'en as pas pour l'instant, ça peut t'aider à quitter le divan de tes parents un de ces quatre) et si jamais t'as été oublié hésites pas à envoyer un MP aux membres du staff. Puis tu vas aller écrire ton journal de bord, c'est plus pratique pour s'y retrouver. Et si jamais t'as besoin d'un lieu en particulier (la boutique de ton personnage par exemple, ou autre), n'hésites pas à demander à ce qu'on le rajoute ici. Désormais, on arrête de te prendre par la main, t'es maître de tes choix, néanmoins on te conseille vivement d'aller vagabonder dans le flood ou sur la CB pour qu'on puisse faire ta connaissance, puis t'en fais pas si t'es timide on mange personne (pas encore).

Sur ce, nous te souhaitons de bien t'éclater !    Car c'est ça qui fait l'essence des 80's avant tout ; le FUN !