you could never know what it's like, your blood like winter freezes just like ice, and there's a cold lonely light that shines from you, you'll wind up like the wreck you hide behind that mask you use. and did you think this fool could ever win ? well look at me i'm a-coming back again, i got a taste of love in a simple way, and if you need to know why i'm still standing, you just fade away |  |
Nom › Sur l'acte de naissance, Davenport. Sur le pass backstage du studio 3 pour enregistrer les dernières séances de la méthode Pilates, Di Angelo.
Prénom(s) › Le charme ancien et désuet d'une Alberta officielle, troquée contre une Brenda bien plus pulpeuse et qui explose les ventes de VHS. Faut dire ce qui est, avoir un pseudonyme ça a plusieurs avantages. Ça vous protège le semblant de vie privée qu'il vous reste, ça vous ouvre une nouvelle page blanche et surtout, ça vous permet de choisir qui vous voulez être. Brenda, elle, elle a choisit d'être la reine du monde.
Âge › Arrêtez de la regarder comme ça, quand vous lui poser cette question, elle est déjà à deux doigts d'hyperventiler, la pauvre petiote. Les on-dits qui circulent de Manhattan à Williamsburg susurrent aux oreilles des passants que Brenda et son popotin moulé dans son collant vert fluorescent viennent d'atteindre les trente-six ans. Triste vie sous de bien ensoleillés tropiques, l'année prochaine elle comptera plus d'années qu'il n'y a de tailles disponibles dans sa gamme de justaucorps "
Tonic with Brenda, fall collection 1984".
Date et lieu de naissance › 2 janvier 1949. C'une enfant de l'après-guerre, qui a jamais rien connu d'autre dans sa vie de plus grave qu'une panne d'électricité ou un vernis écaillé. Originaire du Nouveau Mexique, je vous présente Alberta d'Albuquerque. Elle vient du Sud et par tous les moyens, jamais elle y foutera à nouveau les pieds (désolée chimène badi). Comté de ploucs un peu moins échaudée que le Texas, elle en garde des souvenirs mi-figue mi-raison. Elle était quand même Mini Miss Maïs en 1961.
Statut marital › Rupture de fiançailles, elle se retrouve célibataire invétérée qui profite assez bien de ce que le monde a à offrir. Elle vous dirait bien qu'elle préfère vivre sans attaches pour conserver son statut de femme indépendante, mais peut-être que c'est aussi parce que c'est une connasse,
un peu.
Orientation sexuelle › Brenda est une moins-de-trente-ans-sexuelle. C'est une règle inflexible qu'elle s'est posée il y a quelques années déjà : elle les cueille assez mûrs mais pas décrépis. Ses aventures et autres histoires de
cul coeur sont majoritairement des hommes, même si elle attend encore que Michelle Pfeiffer la rappelle.
Occupation(s) › Elle a le lycra collé à la peau, seconde nature de danseuse ratée qui a sorti suffisamment les griffes pour devenir l'icône de nos ménagères locales : tremblez, transpirez, gainez vos périnées devant Brenda Di Angelo, la star de l'aérobic, diffusée tous les matins de 7 à 9h, sur CBS.
Traits de caractère › De l'autre côté de vos écrans télévisés 50Hz vous retrouvez cette cathodique pratiquante, souriante, énergique et prête à transformer vos vies à la propre sueur de vos fronts. Elle a l'air rayonnante, la Brenda, un vraie petit soleil modèle descendu tout droit du fion de Dieu. Elle fait tourner les têtes et danser les fessiers. Mais sous le sucre cotonneux, l'amertume. Elle a déjà beaucoup, mais elle veut plus. Elle veut tout. Elle veut essorer la vie jusqu'à ce qu'il reste plus une seule goutte à prendre. Mais elle se sent seule un peu, déjà aigrie, aussi. Elle a l'âge qui avance, la concurrence qui guette, elle est en haut de la falaise, le plus haut possible et le plus près du précipice en même temps. Elle la voit, la fin, elle la redoute, elle en crève. Mais elle se laissera pas tomber sans se battre une dernière fois. Et bien les briser au commun des mortels avec son arrogance naturelle, son dédain dévastateur et son rouge à lèvre préféré, teinte chilly. persévérante › impatiente › amère › vache › confiante › culottée › compétitive › prétentieuse › zélée › sarcastique › déloyale › rancunière › total drama queen › mais gentille quand même, au fond.
Chanson fétiche › la chanson la plus hot des billboards de son années de sortie, une véritable icône du disco-funk, de quoi vous donner envie de vous trémousser et de faire vibrer vos corps et vos guêtres en laine sur les tapis de gym, j'ai nommé funkytown de lipps inc.
Film fétiche › La réponse officielle à cette question serait sans doute un film classique en noir et blanc avec beaucoup de bijoux. My fair Lady ou Diamants sur canapé, sans doute. Mais au fond de son coeur, il n'y a qu'un seul homme qui puisse dépasser tous les autres, la faire frémir devant les écrans géants, la faire rire aux éclats et lui faire oublier que Carl, son caméraman-assistant a encore oublié le deuxième sucre dans son café noir : Harrison Ford alias Indiana Jones. C'est son petit péché mignon, mais l'aventurier au sex-appeal aussi débordant que ses fesses dans son pantalon de cuir ne la laisse pas pantoise -et lui ferait presque s'inscrire en faculté d'archéologie.
Groupe › compact disc.
Manhattan ›- Bonjour bonjour l’Amérique ! J’espère que vous allez bien ! Alors, on est prêts à brûler les calories et à faire gonfler ses abdominaux ? Tant mieux ! Et c’est parti pour l’échauffement !Elle sautille sur place, dans son body fuchsia très mal assorti à ses collants turquoise et ses guêtres en laine vert radioactif qui lui remonte le long des genoux. Un sourire qui ourle ses lèvres, des paillettes pleins les yeux et un bandeau éponge qui retient ses cheveux permanentés, elle bougeotte sur le rythme d'un son disco qui tourne à 135bpm. Derrière elles, une jeune bande de lurons qui lui servent à la fois de décor, de danseurs et de faire-valoir tapent dans leurs mains pour donner le rythme.
- On commence par se chauffer par des pliés de genoux, tout en douceur, on est que lundi après tout !Les figurants s'égosillent dans une rire si faux qu'une hyène en pleine croissance en crèverait de jalousie, comme si la gonze en lycra sur le devant du plateau de tournage venait tout bonnement d'inventer le concept même d'humour. Brenda s'en branle un peu, à force, elle a l'habitude. Elle continue à fixer la caméra en souriant si fort que Dr Brendmann, son dentiste, pourrait lui faire un diagnostic depuis son canapé, de l'autre côté de sa Philipps en 16/9ème. Faut dire qu'avec la qualité de définition des téléviseurs actuels, il faut bien deux choses pour passer correctement à l'écran : des couleurs criardes et de la lumière. Bon, on l'accorde, être bien foutu, ça aide pas mal aussi.
- Allez, maintenant, genoux écartés à hauteur des épaules, le ventre rentré, les fesses serrées et… on penche la tête à droite, derrière, à gauche, on étire vers le devant, et à droite, un, deux, trois à gauche, quatre… et dans l’autre sens !Mais être bien foutue, c'est ce qui lui a permis d'atterrir là, finalement. Ça et sa hargne de lionne bornée et déloyale, prête à tout pour réussir dans la vie. C'est son combat de tous les instants contre la cellulite, la peur de finir dactylo dans un bureau qui pue le vieux grincheux et de retourner dans son Sud conservateur et natal qui a finit par la propulser comme icône new yorkaise du fitness et des gaines élastique en nylon. Maintenant, une ménagère sur deux connaît son existence, maudit ses pomettes roses ou contracte ses muscles en suivant scrupuleusement sa routine matinale, diffusée sur une chaîne grand public chaque matin.
- Les épaules ! On étire, allez, et un, deux, trois, quatre !Et Brenda, ça la fait littéralement planer. On la prend pour un modèle de vie sain et équilibré, un idéal féminin dynamique, fraîche, jeune et pimpante. On lui fait signer des contrats de production de VHS, on lui propose de lancer des gammes de vêtements d'aérobic. Elle a même donné quelques chroniques radio sur la meilleure façon de choisir ses collants, les critères à prendre en compte à l'achat de chaussons de sport ou encore sur l'importance de se nourrir uniquement de poisson cru le vendredi de chaque semaine.
- On se penche en avant, les bras tendus et on faire rebondir le haut du corps ! On rebondit, rebondit, rebondit, allez, tenez bon !Sa petite célébrité n'a pas que des avantages, mais elle compte bien en profiter jusqu'au bout. Recevoir des paniers cadeaux de marques inconnues qui veulent s'offrir une petite publicité dans le prochain épisode de "Work out with Brenda" ? Aucun scrupule, elle prendra tout. Draguer avec lourdeur le directeur d'une maison d'édition pour lui proposer de faire rédiger et publier ses mémoires, 'From Southern Bell to the biggest Apple' ? Elle ira même à renier ses principes et se farcir la discographie complète de Duran Duran s'il le faut.
- Revenez sur le côté, l’autre jambe vers lavant, le plus près possible de vos hanches. Fesses serrées, ventre rentré, périnée engagé et… on lève l’autre jambe ! Un, deux, trois, quatre ; cinq, six, sept et huit !Là, elle est à demi allongée sur un tapis de yoga. Les trois zygotos à l'arrière l'imitent avec une religiosité certaine, leurs sourires crispés des heures d'entraînement passées chaque semaine à mémoriser et enregistrer les différentes routines des émissions. Brenda, elle, pense. Elle pense à beaucoup de chose. Sa prochaine destination vacances. Peut-être fera-t-elle un tour dans les vignobles de Napa à l'automne ? Histoire de faire le plein de Chardonnay de qualité, il serait grand temps.
Elle pense aussi au fait qu'elle doit revoir Gina, la maquilleuse-costumière sur le plateau. Aucune chance qu'elle porte une nouvelle fois ce justaucorps immonde qui lui gratte la raie.
Mais elle pense aussi à tout le reste. A demain. A ce qu'il lui reste encore à accomplir. Aux obstacles qui poussent sur son chemin comme une myriade de champignons vénéneux un mois d'octobre pluvieux. Comme cette verrue plantaire infestueuse et pourtant ô combien sexy qu'est Rodrigo Sanchez, son concurrent le plus direct. Etoile montante du monde du fitness, petit protégée des spectatrices de plus de cinquante ans sous prétexte qu'il est plus beau, plus jeune, plus homme. Vraiment absurde. Brenda se crispe, rien qu'en y pensant. Elle compte bien l'écraser vivant, ce petit cafard qui veut lui voler la vedette.
- On s’étire lentement, les bras sont libres, on respire, on profite de ce moment, on se relâche… on fait rouler les épaules puis la tête… Super boulot ! Vous vous sentez beaucoup mieux, pas vrai ? On se revoit à la prochaine séance ! Bravo !Elle applaudit, accompagnée par la clameur des choeurs derrière elle et des gens présents sur le plateau. Un dernier sourire face caméra, et elle peut enfin respirer normalement.
Et si, finalement, elle était arrivée au bout ? Et si elle avait vécu tout ce qu'elle avait à vivre, et qu'on allait simplement finir par l'oublier, dans un coin loin de la foule et des projecteurs, loin des verres de prosecco gratuits et des chocolats sur son oreiller ?
- CAAAARL, RAPPORTE MOI UN CAFÉ, ET OÙ EST MON PAQUET DE CLOPES BORDEL DE MERDE ?
when the lonely days turn to lonely nights, you take a trip to the city lights, and take the long way home, take the long way home
- Elle vient d’Albuquerque, d’une famille aisée qui aurait toutefois préféré qu’elle se contente de hocher la tête, d’épouser un révérend bien sous tous rapports et de chier trois morveux pour la postérité familiale.
- Plus jeune, elle rêvait de devenir danseuse étoile. Elle a passé les auditions pour intégrer Juilliard, mais elle a jamais réussi à entrer. Plutôt que de faire demi-tour et de rentrer la queue entre les jambes, elle est restée à New York.
- Elle a d’abord enchaîné les petits boulots, de sténo-dactylo à serveuse en diner.
- Elle avait commencé à étudier la psychologie, mais elle a abandonné au bout de trois mois. Les gens, c’est pas son truc.
- Du coup, elle a opté pour un tout autre domaine. Les statistiques. C’est bien les chiffres, ça trompe jamais. On peut toujours se reposer sur un axiome mathématiques. Surtout si c’est pour calculer ses dividendes et ses profits.
- Finalement, son bachelor de statistiques appliquées en poche, elle en avait encore ce goût amer d’échec et de défaite sur la langue. C’est pas à faire de la compta pour un avocat véreux et impotent de seconde zone qu’elle arriverait à obtenir la vie de star qu’elle mérite.
- C’est comme ça qu’elle s’est lancée un peu par hasard dans le filon juteux de l’aérobic et du fitness. Un domaine en expansion détonante depuis quelques années. Une vraie vanne, comme si les gens comptaient vraiment prendre soin de leur corps.
- Si elle a réussi à gravir les échelons jusqu’à sa petite renommée actuelle, elle a une peur panique de la fin potentielle de sa bulle de célébrité. Comme un joueur de football américain près de la retraite, elle compte les minutes jusqu’au jour où la production décrètera que son taux de collagène n’est plus assez important pour lui permettre de se déhancher sur du linoléum.
- Elle a une tendance certaine à faire un martyre de Carl, son caméraman principal/assistant/souffre-douleur/tiens-moi-la-porte-et-tais-toi.
- Plus encore que les inconnus bedonnants en marcel grisonnants qui laissent transparaître des torses hirsutes (ie 45% de la population américaine), elle a une aversion toute particulière pour ces chers chérubins. Non seulement ça vous parasite le corps pendant presque un an, mais en plus, ça bave.
- Elle est pas bien vilaine, finalement. C’est juste qu’elle se sent éprouvée et seule, la starlette du lycra. C’est juste qu’elle aimerait rentrer et tomber sur autre chose qu’une lampe à lave orange et une tapisserie plus fleurie que les champs de tulipes d’Amsterdam. Elle devrait peut-être adopter un chien, tiens.
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je m'appelle Anna, j'ai 21 ans et j'ai 2 chiens et un chat. Dans la vie j'aime beaucoup Dwayne The (love of my life) Rock Johnson, Brooklyn 99, le chocolat et les vestes en fausse fourrure pilou-pilou. Je suis gentille comme un sucre alors promis je vous mordrais pas sans avoir aboyé avant 
) 
trop trop cool de te voir sur les rps, la brenda va faire des ma-ssa-cres et j'attends de toi que tu me réserve ton premier rp.