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chanson de la semaine › Scorpions - Still Loving You (1984) :rainbow:

film de la semaine › Sixteen Candles de John Hughes (1984) :pop:

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 he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon

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Colin Knox
Colin Knox
avatar, crédit(s) › : depp.
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arrivée › : 12/09/2019

he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon 191022105941697258

love was a dream to have
was a king-size bed
was an escape plan
was an open hand


âge › : 25 ans, tire les illusions jusqu'à ce qu'elles claquent façon élastique sur poignet.
côté coeur › : triple pontage coronarien.
occupation(s) › : guitariste du groupe factory, n'empêche que y'a pas de quoi se rouler dans une piscine de liasses et qu'il morfle assez pour cumuler avec un autre boulot, barman, dans un bar underground, le joy of the void, à greenwich village.
quartier d'habitation › : soho, l'avait pas les thunes nécessaires pour s'incruster ailleurs. ça a quand même du charme ces vieilles bâtisses, même que son petit appartement l'est pas si mal.

walkman › : laura branigan - gloria // i would die 4 u - prince // hungry like the wolf - duran duran // easy lover - phil collins // the midnight - sunset


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MessageSujet › he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon   he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon EmptyMar 1 Oct - 0:00

date du rp › 2 janvier 1985.
lieu du rp › 18h30, pas loin de l'hôtel plaza.
il a plus de poumons, colin, il a la pensée en friches, colin, il a l'impression de devoir remettre de la flotte sur des champs asséchés et devoir redonner un coup de pied dans la fourmilière pour qu'elle devienne autre qu'un tas de terre. il a le goût du sang dans le fond de la gorge, la lèvre fendue, des bleus qui poussent comme des champignons sur une écorche et l'envie de cracher le mollard qui squatte impunément le long de sa gorge. l'est à la bourre, l'est sur le compte qui indique déjà qu'il est foutu, qu'il est flingué, bon à recevoir le game over en fin de partie, à se traîner la honte sur une décennie sur la borne d'arcade où y'aura marqué ses initiales en grand et en pixels. il inspire profondément, colin, regrette presque de pas avoir passé son permis, de pas avoir une belle bagnole dans laquelle il pourrait la jouer bad boy des petites cités qui cassera des vitres autant que des coeurs. en attendant y'a qu'un point fixe qui lui joue des tours, y'a que l'envie du pardon qui lui triture les tripes jusqu'à en faire de la pâture pour les loups - y'a que brandon au bout du fil, dont il sait déjà que la tronche qu'il tirera sera pas glorieuse, encore moins que le ton qu'il emploiera pour lui dire d'aller se faire foutre. arrêt enfin donné, il se grouille, colin, se taule presque la face contre les escaliers. faut dire qu'avec une jambe qui traîne vaguement, qu'avec des égratignures qui viennent dégueulasser son jean bleu, y'a de quoi vouloir prendre un ticket sans retour vers le centre du monde. il court à moitié, crache finalement ce qu'il doit cracher dans la grande rue sans se prier - inspiration profonde, amertume qui vient titiller sa langue et l'angoisse de se prendre une énième droite.

se battre c'était pas une bonne idée. se prendre une cuite c'était pas une bonne idée. la bonne année c'était pas une bonne idée. tout n'était pas une bonne idée. puis ça lui vient comme ça, comme une illumination, et colin il a juste envie de rire, de se plier en deux sur le sol, de se faire dévisager par jane de la compta et john le commercial en chef. l'a pas sa place à upper east side qui suinte le fric à plein pif, qui gerbe sa condescendance jusqu'à s'en noyer dedans, qui préconise les chaussettes en soie plutôt qu'en coton. l'a pas sa place. l'a pas sa place dans tout ce qui brille parce que ça a été trop été passé à la ponceuse, parce que ça vient gratter la bonne conscience du côté des bonnes soeurs et du pape pour s'assurer une place au paradis. il cherche l'hôtel des yeux, la surprise aussi pour endosser le rôle du bon gars qui s'est souvenu de l'heure exacte à laquelle l'autre termine. il le savait. il l'a toujours su. il a seulement joué de la malchance colin, et quand il le voit pas là où il devrait être, il continue de chercher. il est plus loin, brandon, sans ses artifices, sans velvet pour lui permettre de grimper à la corde sans se brûler les doigts. quelques doigts qui passent dans sa tignasse en foutoir, envie de se jeter sur le bitume pour attiser la pitié des plus riches et se payer une bonne réparation chez le doc, il se retient. il évite de gueuler. il le fait quand même.

- BRAND -
- putain.


presse le pas un peu plus, joue pas vraiment du silence, attire quelques oeillades méfiantes, se garde de faire un doigt d'honneur perçant le ciel et l'univers à lui tout seul. arrive enfin à sa taille, ou du moins de son haut à lui, il doit à peine lever les yeux pour choper l'étoile montante qui peine à se la jouer filante.

- désolé -
- m'en claque pas une -
- t'as vu ma tronche ? j'ai assez bouffé -
- j'suis désolé -
- tu veux pas aller moins vite ?
- ça fait un mal de chien.


l'a pas mal au coeur, colin, l'a mal à la chair, c'est trop vrai, c'est trop concret.

- normalement j'aurais dû arriver pile à l'heure, voire un peu avant -
- mais,
- bah.


soupir. l'a plus d'arguments, l'attend le châtiment, à voir déjà sa tête rouler le long de la grande rue, jusqu'à wall street s'il le fallait, se voit déjà piqué sur les remparts de new york, sous le joug de la honte et de l'égoïsme, sous les talons bien cirés de velvet qu'en a plus rien à foutre de sa pauvre gueule. il joue d'une genre de moue, colin, parce qu'elle est devenue comme un dernier mur, comme une défense foireuse et douteuse, comme un énième pardon sur la colline aux excuses qui font cronch au petit dej façon kellogs.
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Brandon Young
Brandon Young
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i want a meaning from the back of my broken hand
another head aches, another heart breaks

he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon KINOU3
finito:
colin
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gill // colin (2) // alfie


âge › : vingt-cinq ans.
quartier d'habitation › : soho.


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MessageSujet › Re: he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon   he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon EmptyMar 1 Oct - 13:34

date du rp › 2 janvier 1985.
lieu du rp › 18h30, pas loin de l'hôtel plaza.
il aurait presque les pattes qui démangent à force de piétiner. il irait presque courir un marathon pour se réchauffer - enfiler le bitume à pieds nus façon grand loup-garou dans l’clip de thriller. mais il est resté là - à attendre son reste - qu’on vienne lui dire quand et comment vivre, en 1985. impatience ravalée avec la froideur d’un corbillard. faut dire qu’il a la bonne dégaine dans son noir corbeau brandon. que le luxe implique une sorte de classicisme qu’il aurait vite fait de foutre dans la première poubelle. il a regardé sa montre plusieurs fois, fracassée. l’a pas trop le fric de soigner son apparence de roi des enfers et de poule de luxe en même temps. l’a pas le cran de voler dans les économies de sa mère ou de quémander l’argent de son père pour une voiture imaginaire. fait suffisamment noir, le soir, après dix-sept heures pour saluer chaque silhouette - pour guetter chaque tâche d’encre du paysage trop plein de quiétude. y a quelques sauts qui s’font et les mains gantés qui s’frottent l’une à l’autre en cherchant un peu d’chaleur. les motos qui accaparent son intention, parce qu’il aimerait bien s’casser brandon, partir loin sur l’un ou l’autre de ces bolides. il a l’bide qu’est prêt à dévorer la rue entière, qui gronde son mécontentement au monde entier dans l’indifférence la plus totale alors qu’il écrase quelques brindilles pour passer l’temps. pour entendre le craquement sous sa godasse. preuve s’il en est que le new-yorkais perd patience.
il a jamais eu beaucoup d’patience tout court.
il retient plus les lumières des environs, ni les silhouettes, ni son sourire figé qui aurait tant aimé fêter une seconde fois la nouvelle année.

il s’tâte à choper l’bus après avoir conduit des bolides toute la journée. mais il fait froid, dehors, et tout le monde s’y engouffre comme dans une boîte à sardines. alors il avance, ça lui fait encore mal au cul d’avoir perdu autant d’temps à attendre que knox daigne se pointer. faut croire qu’il a toujours mieux à faire de son temps colin. qu’il a toujours un concert à donner et de la fausse bonne musique à faire partager pour être, un jour, l’idole des foules. ça l’fait pester brandon, cette pseudo notoriété qu’il aura jamais. qu’il comprend en dépit de son ressentiment. il a une belle gueule brandon et c’est peu d’le dire. alors il avance, vindicatif. saisi d'une toute nouvelle forme d’indifférence à son sujet.
rien à foutre de colin knox.

il entend bien quelque chose qui ressemble à son prénom. le pas qui se presse pour lui coller au train - ce qui ne l’empêche pas d’accélérer son allure sans prêter attention au guitariste. les excuses il s’en cogne brandon.
mais il s’arrête net au bout d’un court instant, détaille le visage de l’autre avec stupéfaction.

- t’as une vieille gueule, c’est con. t’étais mignon avant.
- j’ai vu et ça n’empêche pas que tu mériterais une énième claque.
- bref.


il redémarre la machine après l’interlude brandon, lâche un soupir énervé. lui emboîte le pas avec l’espoir de le laisser pour compte sur le trottoir. l’a pas envie de tout réexpliquer en détails. il a pas demandé à ce qu’il vienne colin, mais quand on s’engage dans quelque chose, alors on l’fait. c’est le b.a.-ba du savoir-vivre.

- j’veux même pas savoir, je m’en cogne.
- tu pues tellement l’alcool que j’aurais honte que tu m’invites au restaurant.
- c’est quoi, ton putain d’problème ?
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Colin Knox
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MessageSujet › Re: he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon   he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon EmptyMar 1 Oct - 14:23

date du rp › 2 janvier 1985.
lieu du rp › 18h30, pas loin de l'hôtel plaza.
ça tire à balles réelles parce que brandon il a plus le courage de s'encombrer avec un pistolet à eau, que noyer dans les vagues de la mer morte c'est plus suffisant et qu'un trou entre les deux yeux, ça trouve son charme morbide à foutre dans un musée de cire. il se fait fusiller sans avoir le temps de balancer ses arguments à la volée - arguments qu'il a pas pour se défendre, il a tout du parfait coupable qui ferait mieux de la fermer et demander sa bouffe avant de se faire injecter les solutions létales. il sait pas ce qu'il cherche à forcer la porte blindée, un peu de lingots sans doute, à en oublier les flics qui font crier l'alarme pour le choper. il y gagnerait, colin, à s'arrête, à juste s'incliner et se tirer, pas chercher plus, pas chercher moins, mais ça joue en lui comme un tiraillement qui sera pas satisfait tant qu'il aura pas eu un semblant de sourire qui vaut ce qu'il vaut. il sait en faire des beaux, brandon, des si beaux qu'ils transpercent la cage thoracique, qu'ils s'impriment à même la veine, y'a pas d'initiales mais ça s'en rapproche assez pour que le jour de l'autopsie y'ait de quoi voir une marque noircie à l'encre de son sarcasme. lèvre inférieure qu'il chope une seconde avec sa dent, qu'il relâche tout de suite, y'a encore un peu de fer dans le fond du gosier qui nage avec les quenottes du fond. il prend cher, assez pour passer pour le roi des cons au pays des enfoirés - il a le mérite de pas savoir tenir des promesses, colin, depuis môme il a jamais su combler maman en lui jurant qu'il apprendrait très vite et très fort au clair de la lune au piano, l'a jamais ne serait-ce que posé son cul sur le siège en velours.

- de quoi j'pue l'alcool ? j'ai même pas b -

il lève sa manche, sa veste en jean elle a bouffé le sol imbibé y'a plus d'une heure, quand y s'est fait balancer du bar après la minable bagarre. il plisse le bout du nez, grince des dents.

- ouais ok mais ça c'est contre ma volonté -
- mais d'accord vas-y, balance ta claque et p'tête que ça ira mieux,
- ou pas.


il a l'impression de se rouler dans du verre pilé, colin, de danser sur les flammes de l'enfer et d'y prendre un genre de plaisir bon à foutre dans un donjon avec maîtresse dominatrix.

- s'te plaît -

un temps, racle le fond de sa gorge.

- on peut faire d'la psycho d'comptoir s'tu veux pour expliquer mon,
- putain d'problème,
- j'ai - ouais bah - c'est dan,
- il a proposé, j'ai suivi, j'ai à peine eu l'temps d'respirer que j'étais déjà déchiré.


et que de toute façon, colin, quand il boit ça vaut un aller-retour dans les cases de l'oubli, quand il pousse le bouchon jusqu'à faire péter la bouteille de champagne, ça lui claque à la gueule pour le caler dans un coma de plusieurs décennies.

- j'peux faire quoi pour m'faire pardonner ?
- outre aller m'faire foutre.
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Brandon Young
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MessageSujet › Re: he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon   he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon EmptySam 5 Oct - 22:50

date du rp › 2 janvier 1985.
lieu du rp › 18h30, pas loin de l'hôtel plaza.
il presse un peu plus le pas quand il parle, colin. l’image omniprésente de comédies romantiques le poussant à la faute. il va pas s’foutre sous la lumière d’un réverbère en attendant d’voir clignoter toutes les lumières de noël, c’plus la saison. y a tout qu’a été rasé par un énorme bulldozer d’puis le temps. le flou s’est transformé en attente, l’attente s’est transformée en déception, en allégresse perfide le temps d’une nuit passée sans sa compagnie. il s’est débattu, une fois, deux fois, mais il y a toujours l’autre pour s’pointer en pointant du doigt l’reste du monde l’air sincèrement désolé. mais là, il va simplement rentrer chez lui brandon. s’engouffrer dans un bus et rentrer chez lui sans bonjour ni au revoir, sans baiser ni égard. il pourrait bien s’tordre le cou à force de tendre l’oreille pour écouter son tissu d’mensonges, et sûrement que c’est contreproductif. un chiot quand il fait à côté, on lui fout la truffe dans sa propre merde. c’est qu’il est exaspéré, las, d’être le second couteau hyper cool dans sa vie si palpitante. la face b de son vinyle préféré. il est bien mieux colin, à faire chavirer les culottes de groupies en chaleur dans une salle obscure. c’est ça son job, c’est ça qu’il veut. un peu d’bruit et une fière allure à la elvis sans la banane. un rat comme un autre dans une boîte en plastique. fatigue qui creuse la peau et qui irrite l’humeur de la pire façon. et colin qui bourdonne tout autour de lui en racontant tout un tas d’trucs à propos d’une bagarre, de volonté et de tarte qu’il devrait lui foutre - acte libérateur s’il en est.
alors il la lui fout, la tarte. le bras reste un peu ballant ensuite. et le deuxième coup part comme le premier était parti, brusque et soudain. il le regarde curieusement brandon, ça lui plait pas plus que ça, il a pas moins de rancœur qu’avant.
il y a un silence alors qu’il le regarde à présent dans l’blanc des yeux avec la présence d’un poisson mort.

- j’ai toujours pas envie d’te parler, je vais continuer à marcher.

- j’en conclue que tu peux aller t’faire foutre. j’ai pas besoin d’un pauvre loser dans ma vie.

il s’arrête.

- t’as qu’à retourner voir dan si l’cœur t’en dit, moi j’vais au glitterz me changer les idées.
(accessoirement faire la fête, accessoirement finir complètement jeté sur le trottoir à trois heures du mat en suppliant chaque taxi de lui faire un prix pour rentrer chez lui)

- j’ai pas envie d’faire de la psycho de comptoir
- j’ai pas envie d’te voir ce soir colin
- j’ai plus envie
- t’as qu’à te tirer, t’évaporer dans la nature et revenir la semaine prochaine. visiblement c’est comme ça que tu fonctionnes quand t'as du temps à m'accorder.
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Colin Knox
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MessageSujet › Re: he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon   he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon EmptyLun 7 Oct - 20:28

date du rp › 2 janvier 1985.
lieu du rp › 18h30, pas loin de l'hôtel plaza.
il s'en bouffe pas qu'une, y'en a une deuxième qui revient lui irriter la joue, qui vient rougir un peu plus sa peau mise à mal. c'est mérité qu'il se dit, c'est pas grave qu'il se dit, n'empêche que ça fait grincer son sang, que ses veines commencent à exploser entre elles, qu'elles s'emmêlent. il passe quelques doigts sur le lieu du crime, tapote légèrement, tire une grimace qu'aurait de quoi se faire photographier. laisse place au silence. c'est l'accusé, colin, c'est celui qui va se faire foutre en taule pour avoir eu le malheur d'oublier. il se fait pas passer pour victime ni même pour le criminel, il se cale un peu entre les deux, sujet à la connerie qui tapisse les murs de sa chambre. inspiration profonde, ça fait mal à la trachée d'accueillir le froid sans être préparé. il continue de mordre, brandon, il mord si fort qu'il sent les trous se former sur ses bras, dans son cou, même dans sa tronche, ça laisse passer les cafards et les rats qu'auront plus qu'à se servir. sourcils qui se haussent, l'est outré d'être foutu à terre, guillotiné avant même d'avoir pu prononcer ses derniers mots. il laisse claque un rire sec, passe ses mains dans sa tignasse qu'il ramène un peu vers l'arrière mais qui retombe aussitôt, elle est pas domptable. il se rapproche, il le chope par le col avec l'envie de lui rendre ses coups, l'envie de cracher quelconque venin à se la jouer serpent de pacotilles. il le relâche, il pourrait pas caillasser, pas abîmer ce qu'est beau et trop aimé. il tape du pied, marmaille capricieuse.

- que tu m'frappes, ok,
- ok y'a pas d'soucis,
- qu'tu m'balances ça à la gueule brandon ?
- W O W
- tu t'fous d'la gueule de qui en fait ?
- moi t'accorder pas assez d'temps ?
- putain c'est toi qui t'tire du jour au lend'main,
- qui donne des nouvelles quand t'as envie d'pousser la chansonnette,
- et pu-tain c'que tu chantes bien, j'ai juré, d'quoi faire concurrence à mercury.


l'a le démon qui vient chatouiller ses extrémités, il aime pas être blessé, colin, pas comme ça, pas quand il est à terre, pas quand il est capable du mieux comme du pire, pas quand il est sous emprise. pas quand ça joue - pas quand ça le prend pour un con.

- alors quoi ? tu vas t'mettre une autre race ?
- t'vas finir au sol dans ta propre gerbe ?
- ou à fouiller la glotte d'un aut' gars, une aut' gonzesse,
- les deux p'tête.


tant qu'il y est, et il en hausse les épaules, il a les poings qui se serrent, il laisse tomber un peu sa caboche de l'autre côté, il sait pas s'il doit se battre ou abandonner.

- désolé, j'peux pas faire mieux,
- j'peux pas faire plus, ni même r'monter dans l'temps.


encore que ses regrets se battent entre eux, qu'il est plus sûr d'avoir l'acidité et le flippe lié à une erreur qu'en est pas vraiment une.

- mais ok,
- ok,
- ok,
- t'as qu'un mot à dire et j'me casse,
- on s'reverra la s'maine prochaine,
- ou vendredi, si t'es pas motivé à m'ignorer.
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Brandon Young
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MessageSujet › Re: he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon   he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon EmptyMar 8 Oct - 10:39

date du rp › 2 janvier 1985.
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dire qu’il a heurté un point sensible serait un euphémisme. sans lui faire remarquer, ça le prend à la gorge comme du gaz moutarde. manquerait plus que ça lui pique les yeux ensuite. que ça donne à tout ça une allure d’échappée belle. ça va finir par arriver. moue. moue franchement pas concernée par la question de celui qu’à commencer le premier à duper l’autre. moue qui écoute comme on écoute un éloge funèbre. on écoute pas. y a pas un semblant de compassion là, il est à peine désolé brandon ou rien qu’un peu, pour faire plaisir à colin. pour dire qu’il l’entend, oui, sous un tunnel creusé à plus de quinze mètres de profondeur. comme un miaulement rauque qu’aimerait lancer un bon coup de flippe. ça s’entasse là, dans sa poitrine, et c’est lourd, très lourd. l’genre d’images qu’on peut plus voir au cinéma: du pathos sur une musique triste. il cille pas plus qu’il y a une minute, ça fait pas parasite sur son électrocardiogramme. sûrement que ça devrait ternir rien qu’un peu son orgueil. mais non. y a encore moitié plus de colère que de lassitude. de sentiments éprouvés plutôt que réprouvés. y a pas de secrets qu’il ne saurait avouer sans faire couler le titanic. sans s'encastrer le couteau dans la mâchoire pour le faire taire. œillade discrète pour ceux qui marchent sans substance à travers la jungle urbaine alors que colin lui cause encore.

- j’oubliais presque que j’avais tous les torts du monde. autant pour moi.
- bien sûr que j’me tire, j’suis pas ta putain d’groupie colin.
- t’as envie d’être une rockstar, fais.
- ‘paraît qu’faut suivre ses rêves,
- c’est important
- et prendre des vitamines l’matin.
- ‘paraît même qu’ils vont augmenter l’prix des clopes.
- tu l’crois ça ?
- fais, colin.
- mais moi je t’attendrai pas.
- parce que j’suis pas à ta disposition.
- et que j’tâte les glottes de qui j’veux.
- qu’est-ce que ça peut t’foutre du moment que j’tâte la tienne quand tu demandes ?


- putain, allez.

il lève les bras en guise de démission, il ira pas brandon, le cueillir le jour de la saint-valentin avec un bouquet d’fleurs. caillasser sa maison le jour de sa disparition,
ou peut-être que si, finalement. il en sait rien. il en sait rien. avec colin, y a jamais rien de franchement palpable après l’aube. d’indications. y a rien que des chemins boueux à emprunter sans avoir la certitude d’arriver au point b. y a les phares qui viennent l’éblouir brandon. moquer les cernes qui creusent ses joues au burin.

- j’suis désolé colin,
- j’crois que le mieux c’est qu’on en reparle plus tard avant d’se foutre tout sur la gueule.

- désolé encore une fois.

il sait pas vraiment pourquoi il s’excuse.

- désolé.

sûrement parce qu’il a pas l’habitude, brandon, d’le quitter aussi mal. d’le repousser de toutes ses forces en prônant l’indifférence. il l’a jamais été, indifférent. dans toutes ces fêtes auxquels il se précipite, il se sent pas moins seul que maintenant. y a seulement de l’alcool pour le contenter. du même genre que les cocktails de colin, qui t’anesthésient, rendent les choses moins douloureuses et moins tristes qu’elles ne le sont. il lève le pouce en direction des voitures qui défilent brandon. auto-stoppeur sélectif qui ne choisit que les plus beaux modèles, sans fusée ni bouée de sauvetage.
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Colin Knox
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MessageSujet › Re: he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon   he comes alive in metropolis lights when the music's way too loud › brandon EmptyMer 9 Oct - 12:05

date du rp › 2 janvier 1985.
lieu du rp › 18h30, pas loin de l'hôtel plaza.
ça devient un combat de crachats visqueux qui se font sur les pavés comme sur la gueule. ça devient un crash test de bagnole qui laisse pas plus de possibilités, faut bien que le métal s'éclate contre le mur. ça devient. ça devient il saurait pas trop dire quoi, ça devient une catastrophe typique de brandon, ça prend des allures de tourbillon dans lequel il aura pas la chance de pouvoir s'en sortir. il lui rend la monnaie de sa pièce, pas capable d'écouter, d'assimiler, de rembobiner la cassette pour s'avouer vaincu - l'est trop fier, brandon, avec sa gueule repeinte le soir et ses jambières attachées à sa robe. c'est que velvet elle est plus agréable, c'est que c'est qu'un personnage alors elle joue son rôle, elle aguiche un peu, elle rigole fort, trop fort pour son auditoire, elle attire l'attention quand y'a plus personne pour la regarder, elle joue des cils pour se faire aimer. il est pas entrain de lui faire une déclaration sous le balcon, il lui balance des pierres sur les mains à défaut de faire trembler les fenêtres. il encaisse, encaisse si fort que ça lui assénerait presque un coup fatal - il regarde ailleurs quelques secondes, y'a ses excuses qui valent pas grand-chose, l'est même pas sûr, colin, qu'elles soient sincères ou qu'elles vaillent au moins un clou rouillé. il tourne un peu sur lui-même, chope sa propre tignasse qu'il tire vers l'arrière - il regarde le ciel, sans attendre de signe divin ou de lueur aveuglante.

- quand j'demande ?
- quand j'demande ?


la troisième fois ça appellera les spectres du placard. il fait un pas, se rapproche de lui, c'est déjà trop tard parce que y'a des regards fixes sur leur joute sans chevalier pour se prendre la boue.

- j't'ai jamais rien d'mandé,
- ou si, p'tête de m'filer ma veste que t'as sous l'coude quand on s'tire de chez moi,
- ou si, p'tête une clope quand l'paquet est vide,
- ou si, p'tête de m'rendre un vinyle quand j't'en file un,
- j't'ai jamais rien d'mandé,
- même pas d'm'aimer.


c'est lui qui se fait baiser, qui se fait rétamer contre un mur et chopé à sec, c'est qui se donne, c'est lui qu'offre et jette sur le tapis le coeur qui pisse le sang autant que son genou qui continue à le lancer. il y fait plus gaffe. il lui la jouerait bien grand romantique, à lui balancer des déclarations à tout va, à en faire un grand recueil. y'aurait de quoi flatter son égo, sa répartie, la forme de son visage, le dernier éclat de son regard.

- mais ouais,
- putain tu fais chier,
- va t'faire voir.


ça sort trop vite, ça sort subitement, ça sort comme un mauvais moove au tournant, un coup de volant alors qu'un gosse se met à courir après son ballon. épaules qui se haussent, il en chialera pas, il fait qu'hocher la tête, à retenir la boule dans la gorge - une de billard qu'a du mal à descendre. il enfonce ses paluches dans ses poches, abandonne, s'avoue vaincu, il tire sa sérénade en faisant une courbette un peu trop basse, au comble du ridicule, il dévisage une gonzesse qui passe et qu'a rien de mieux à foutre qu'arrêter de siroter son café pour écouter. y se tourne colin, y se grouille colin, fuit la scène du crime en ayant une tête coupée accrochée sur le dos.
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