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 sheer heart attack -- gill

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Ramona Forasco
Ramona Forasco
avatar, crédit(s) › : lashae, bandit rouge.
Messages › : 146
arrivée › : 25/09/2019

sheer heart attack -- gill 08665e7c0d0d7ffbb27677b4a48483ce


âge › : vingt-sept, âge de déraison.
côté coeur › : trop plein.
occupation(s) › : actrice plastique se remplit les poches tablier sur les hanches, serveuse au morris, troisième mousquetaire du trio infernal.
quartier d'habitation › : soho.


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MessageSujet › sheer heart attack -- gill   sheer heart attack -- gill EmptyDim 20 Oct - 21:11

date du rp › 12 janvier 1985
lieu du rp › un café à soho @gill bass

le dimanche au stanton c’est jours de fête. ça piaille de gauche à droite, ça descend de son troisième étage au rez-de-chaussée, ça frappe chez madame brown au passage - madame brown qu’a la fâcheuse tendance de jamais se souvenir que le dimanche, tout le monde descend. toujours la même qu'on attend se fait entendre, yeux qui roulent mais bouche qui rit.
le dimanche au stanton, c’est billy qui ramène de quoi sustenter un bon paquet de résidentes - pseudo croissants français et pain qui sent la cannelle. c’est cette odeur-là qui l’accueille, mona, les bras chargés de conneries sucrées - céréales qui accroissent les chances de diabète et biscuits fourrés. les bras qui se déchargent, étalent le graal sur la grande table - à peine trois minutes que les bouches s’ouvrent et que la marmaille saute sur les friandises.
le dimanche au stanton c’est le dimanche comme chez les autres - sauf que chez elles tout le monde mange à la table de tout le monde et que le hall est prêt à éclater. ça crie, ça rit, ça se raconte les derniers potins, ça accueille les nouvelles venues et sous l’oeil émotif de mona, ça se raccommode, ça reprend doucement vie - triste à penser que certaines ne s’étaient pas senties aussi soutenues depuis des années. peut-être même jamais.
treize heures passe et mona elle s’éclipse, manteau épais sur les épaules, embrasse les quelques dernières locataires devenues amies qui prennent leur dernier café pendant que les gamins jouent dans un coin. c’est qu’elle a rendez-vous, aujourd’hui - rendez-vous avec le soleil en personne.
le froid a vite fait de mordre ses joues et de faire rougir le bout de son nez qui s’enfonce dans l’écharpe tricotée, elle se dépêche, active son pas - faut pas qu’elle soit en retard.
elle est pas encore là, gill, quand mona s’installe dans le petit café - défait couches et couches de vêtements, prend soin de commander deux chocolats chauds. elle arrive vite, le même nez rouge que le sien, toujours le même sourire sur les lèvres.

- il fait si froid cette année. qu’elle dit, le regard qui suit la menue silhouette qui prend place en face d’elle. bien vrai qu’il caille comme il a rarement caillé.
- je t’ai pris un chocolat.
- comment tu vas ?
- ça fait un bail. depuis décembre ?


elle sait même plus dire, mona - jamais eu de calendrier dans la tête, jamais été douée pour se rappeler des jours. sait juste que les fêtes leur ont pris tout leur temps, qu’à cette période de l’année elles croulent sous le boulot - se rappelle tout juste du morris le soir du nouvel an.
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Gill Bass
Gill Bass
avatar, crédit(s) › : brigette lundy paine - bbchat <3 // beauty is terror
Messages › : 258
arrivée › : 12/09/2019

sheer heart attack -- gill Kit1

i was just reckless and young
that was my excuse to be dumb
i wanna be better for you
but i fear every love that I knew


âge › : 24 ans.
côté coeur › : fou. fêlé.
occupation(s) › : elle rêve que d'ça. faire des choses. des belles choses. avec des sequins, des clous ou des franges. mais elle s'retrouve à servir l'café froid, noir. et on la r'garde comme si elle n'était que du rien. que du vide. que du vent.
quartier d'habitation › : harlem. harlem et sa crasse. harlem et ses méfaits. harlem qui fait un peu flipper. p'tit T3 en bordel, gilly dans une chambre, ses frères dans une autre et maman et nana dans l'salon. ça fait pas beaucoup d'place, mais ça a l'mérite d'être un sacré cocon convivial en plein milieu d'un nid d'araignées.

walkman › : message in a bottle - the police // l’accordéoniste - edith piaf // strangelove - depeche mode // love will tear us apart - joy division // where is my mind ? - pixies // life on mars - david bowie


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MessageSujet › Re: sheer heart attack -- gill   sheer heart attack -- gill EmptyMer 20 Nov - 12:40

date du rp › 12 janvier 1985
lieu du rp › un café à soho @ramona forasco

les dimanches c'est pas souvent. les vrais dimanches c'est très rarement. elle a plus l'temps des dimanches, gill. ceux où on traînasses au lit jusqu'à midi, où on s'prélasse sur l'canap en r'gardant la téloche, émissions débiles qui vident le crâne l'temps d'une ou deux pages pubs. gill elle sait plus vraiment l'goût qu'ça a les repas des vrais dimanches. ceux où t'as la flemme de cuisiner alors tu commandes chez l'restau chinois du coin, ou encore mieux; l'repas sur le pouce. sandwich thon crudité ou crêpes aux champignons. omelette au lard ou tacos revisité à la sauce prolo. elle mange plus les dimanches, gill. plus l'temps. plus l'temps des vrais dimanches. les dimanches c'est plus qu'des moyens d'supporter les gueules de bois sans souffrir au taff. les dimanches c'est l'jour où elle trafique ses aiguilles jusqu'à tard. qu'le velours sort de sa cachette pour v'nir former ch'mises et salopettes. les dimanches c'est la garde des deux inséparables, (insupportables) petites teignes. les dimanches c'est des lundis sans les clients et l'patron qui gueulent. elle aime plus les dimanches, gill. elle préfère les samedis.
on pourrait croire à un miracle d'noël à la bourre en la voyant s'peeder ses guibolles dans les rues pour r'joindre la belle brune au café. puis elles sont pas très douées gill et mona. pour s'trouver du temps. pour s'trouver des dimanches, des samedis ou même des mercredis. plus l'temps d'piailler sur les garçons. sur un garçon. plus l'temps d'piailler sur les filles. sur la météo ou l'travail. sur l'fait d'vouloir refaire le monde avec un peu plus d'étoiles et de paillettes, mais qu'c'est quand même pas facile à deux. qu'les étoiles ça prend trop d'place dans les poches puis qu'les paillettes ça colle aux pattes et ça veut plus jamais partir voir ailleurs.

elle s'faufile dans l'café pour enfin s'poser face à mona. toujours aussi belle. gill elle a toujours trouvé mona super belle. d'cette beauté qu'on aime chez les femmes. les vraies. gill elle sait qu'elle s'ra jamais belle comme ça. elle on lui dit qu'elle est jolie. un peu rigolote. mignonne. mais pas belle. parce qu'elle est comme ça gill. ni gamine ni vraie femme. alors qu'mona elle, elle est vraiment belle.
- parfait pour l'chocolat, merci !
- tu trouves ?
- j'ai l'impression qu'il fait moins froid qu'l'hiver dernier pourtant.
ç'parce qu'elle a moins froid à l'intérieur, gill. moins d'vide dans l'cœur.  

les chocolats arrivent. l'tournesol s'enroule autour d'la tasse pour récupérer un peu d'chaleur. ses doigts craquent en s'pliant, impression d'bouts d'marbres qui s'fissurent sous la pression.

- ouais.
- au moins décembre.
elle s'en souvient plus gill, d'la dernière fois. ça date. elle se souvient de c'qu'elles s'racontent, toujours. elle s'répète, parfois, leurs conversations dans sa tête. comme des histoires pour s'endormir au pays des rêves. mais elle se souvient jamais quand elles se captent. failles spatio temporelles dans leurs vies sociales.

- je vais... bien. l'sourire con. un peu niais. celui de la copine qui a plein d'trucs à raconter.
- et toi ?
- la nouvelle année, elle t'plaît ?


elle aborde pas tout d'suite le nouvel an. même si dans l'fond, elle attend qu'ça. parce qu'ça fait du bien d'parler à mona et pas à taby d'tout ce qui s'passe côté palpitant. parce qu'mona elle sait. elle a les bons mots. puis elle pense pas qu'au cul, pas comme taby.

- moi, j'ai l'impression qu'elle va être grave cool. les tournesols fleurissent au coin des lèvres. bourrée de désillusions, la gamine elle boit son chocolat. elle profite de son dimanche. de son vrai premier dimanche de cette année 85. avec mona, qu'est sûrement la plus belle des vraies femmes.
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