AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
chanson de la semaine › Scorpions - Still Loving You (1984) :rainbow:

film de la semaine › Sixteen Candles de John Hughes (1984) :pop:

-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
 

 (larry&melech) running up that hill

Aller en bas 
AuteurMessage
Melech Hirschel
Melech Hirschel
avatar, crédit(s) › : sivan, cez
Messages › : 35
arrivée › : 17/11/2019

quartier d'habitation › : harlem


(larry&melech) running up that hill  Empty
MessageSujet › (larry&melech) running up that hill    (larry&melech) running up that hill  EmptyLun 18 Nov - 21:00

date du rp › 22 février 1985
lieu du rp › aéroport john fitzgerald kennedy, queens, ny 11430, usa

@larry murphy

il ne pourrait pas dire qu'il ne s'était pas battu. le cahier entaché d'une trentaine d'adresses, incapable de savoir laquelle d'entre elle serait la bonne, si jamais il y en aurait. le dernier profil qui n'avait pas donné les résultats escomptés avant qu'il se soit tiré au plus vite pour ne pas l'embêter, le viellard qui aurait sans doute d'autres choses à faire de plus constructif que de nier être le créateur d'un jeune de moins de vingt ans, la mère qui avait été formelle au moins sur l'âge et sur d'autres faits. pas de moyens de vérifier le lieu de naissance dont il avait au moins la connaissance sans rencontrer la personne réellement, melech qui n'aurait pas craché sur les moyens d'interpol pour le retrouver, devant se contenter seulement d'un annuaire inversé. soupir avant de s'engouffrer dans le bâtiment où il avait pu le pister précédemment, pas envie de débarquer chez lui pour le faire paniquer, toujours pas sûr de son approche quand il le retrouverait, le froid qui disparaît soudainement dès qu'il est enfin rentré.

c'est l'entrée réservée au personnel qu'il ne reste plus qu'à passer, trouver un moyen de s'engouffrer dans des endroits habituellement sécurisés, faire mine d'appartenir au milieu, le temps d'une journée. puis la meilleure idée d'un repas dans le self de l'aéroport qui lui vient quand la faim commence à le tarauder, le regard qui suit quelques ouvriers qui rejoignent la file d'attente avec des tickets. espoir qui le prend subitement, l'étudiant qui attend patiemment le moindre signe, qui se sent obligé d'y croire, parce qu'il faut, qu'il n'y a plus d'autres choix maintenant. une demi-heure qui passe et la crainte de le rater bêtement, que son apparence ne soit pas la plus évidente, tristement. toujours à l'idée une soudaine félicité qui ne laisserait aucune part au doute, et qui enfin les réunirait. pas le choix que de le retrouver, sans trop savoir pourquoi, ce qu'il avait à espérer. certainement pas d'argent, il se sentirait obligé de refuser, juste un regard, sans savoir plus loin ce qu'il pouvait planifier.

un excusez moi, est-ce que vous avez vu larry murphy commander s'il vous plaît qui part tout seul sans qu'il ait pu le commander, juste l'urgence qui s'exprime alors que lui ne pouvait que douter ; l'heure qui passe et avec elle les chances de pouvoir le retrouver. la réponse ne se fait pas attendre, les doigts qui pointe un homme près de la fenêtre, comme dans un autre monde, affairé à déguster un sandwich que lui ne prendrait jamais. pas envie de manger de la viande ou tout produit non kasherisé juste pour contenter un homme qui ne saurait même pas qu'il existait. quelques pas en avant, l'impression de s'en aller tenter d'attraper n'importe quelle proie de ses mains, sans vouloir y penser. une petite pensée pour sa vie qui allait peut-être devoir changer, avant de se rassurer ; quasiment aucune chance que ce soit le bon, ou que dans un cas contraire il accepte plus d'une minute de conversation.

bonjour qu'il lance, obligé de se sentir un peu bête sur le coup, pas sûr de la suite, les mots qui se précipitent mais aucun ne daignant sortir, peine de réfléchir trop longtemps, trop souvent. l'impression de ne pas avoir sa place, et de devoir déguerpir au plus vite avant de voir ses espoirs complètement s'envoler. l'homme en face de lui, assis, qui a bien le bon âge, les traits ressemblants, même s'ils paraissent bien plus fatigués - peut-être que ses cernes étaient ressemblantes quand il avait passé la semaine entière à réviser. je m'appelle melech hirschel qu'il continue, toujours pas sûr de par où commencer, où s'arrêter. enfin surtout melech, le patronyme qui ne colle pas trop à la situation, il vient de se rappeler ; une grosse envie de mettre son poing dans sa bouche et de sévèrement l'enfoncer, tout bête qu'il paraît. puis le souvenir qu'il fallait bien qu'il trouve une raison d'être présent, devenant meilleur au jeu à force d'être rompu à l'exercice qu'il faisait, on m'a dit de venir vous trouver, je suis le stagiaire qui va venir vous seconder. aucune idée de l'endroit dans lequel il pouvait bien opérer, la crédibilité absolument nulle, juste une excuse pour le tester. et l'envie, que cette fois-ci, ce soit le bon, que ce soit vrai.
Revenir en haut Aller en bas
Larry Murphy
Larry Murphy
avatar, crédit(s) › : ryan gosling.
Messages › : 34
arrivée › : 01/11/2019

(larry&melech) running up that hill  191101010534670833

âge › : crise annoncée, 40 ans bien tassé.
côté coeur › : ça fait son taff sans sourciller. célibataire à jamais prier pour l'alliance dorée.
occupation(s) › : contrôleur de bagages en soute à l'aéroport john f. kennedy depuis quelques mois, pas franchement fiable, il tape dans les affaires des autres pour les revendre ou se les garder, avec quelques potes ils forment une alliance façon robin des bois, petit jean et toute sa clique, sans donner aux pauvres.
quartier d'habitation › : plein chinatown, entre la poiscaille et l'encens.


(larry&melech) running up that hill  Empty
MessageSujet › Re: (larry&melech) running up that hill    (larry&melech) running up that hill  EmptyMar 19 Nov - 12:03

date du rp › 22 février 1985
lieu du rp › aéroport john fitzgerald kennedy, queens, ny 11430, usa
l'en a plus rien à faire de ce taff mortifère, l'a la tête dans le gaz, larry qu'a trop fouillé dans les valises de matin, qu'a dans ses poches des trésors qui se revendent à la pelle ou s'offre comme présents aux gonzesses les plus vaniteuses. il bouffe, mais il est pas sûr de ce qu'il avale, il graille juste sans s'attarder sur le goût, il tape du pied sous la table en plastique, zieute l'extérieur en laissant son estomac faire le tour. paraît qu'il a besoin d'énergie, paraît qu'il lui en faut une autre que celle qui le fait saigner du nez. n'empêche qu'il pourrait pioncer dans l'immédiat, parce qu'il veut plus, qu'il veut pas, qu'il pense à se faire jeter - à retourner au point de départ, encore pioncer des jours entiers dans sa bagnole à peine retapée. pousse un soupir, à saluer les collègues qui se tirent, qui causent dans le vent et il acquiesce sans perdre de temps. il fronce les sourcils parce que y'a une autre sonorité qui vient l'emmerder, pas le genre qu'il connaît, moins grave, tellement juvénile que ça lui ferait presque remonter la bile. il papillonne des cils, le paquet de clopes posé sur la table qu'attend juste l'ouverture et le génocide de cigarettes. il entend le bonjour, il entend melech, il entend stagiaire, l'est pas sûr de faire le lien par a et b, même à deux et deux, il sait plus compter, larry. ça fait pas sens, ça fait pas logique, peut-être qu'il se plante, qu'il a eu un papelard comme quoi on allait lui refourguer un chiard qu'a sans doute à peine vingt balais. tellement fin qu'il pourrait claquer en deux d'un coup de godasses crasses.

- stagiaire ?
- seconder ?
- attends, attends, attends.


il se redresser, va jeter le reste de sa bouffe, papillonne des cils - s'arrache quelques peaux mortes du bout des ongles et racle le fond de sa gorge, il se repose, la veste bleue posée sur le dossier. il s'allume une clope sans plus de cérémonies, ouvre la fenêtre à moitié, tire la première taff - ça vaut pas un spliff qu'est aussi bon que la guitare et son riff.

- melech hein.

il répète. il répète dans sa tête et c'est presque de compet tellement ça fait tilt dans le fin fond de ses souvenirs qui font que rire. l'est pas sûr de la profondeur de la morsure, ça le ramène des lustres avant, quand c'était presque innovant de la jouer grand homme qui fait que suivre le vent.

- surtout melech.

ça sonne bizarre, ça sonne barbare, c'est pas commun, ça l'est tellement pas que ça lui refile des élans de sarah dans les tripes - qu'il en aurait presque la gerbe parce que ça se met à serrer, ça s'enfile, ça joue les aiguilles qu'entremêlent les fils.

- j'ai pas l'souvenir d'avoir eu l'info,
- d'un stagiaire qui s'appelle melech,
- surtout melech.


il se remet à tirer, tapote dans le cendrier vieux à en crever avec ses fissures enfoncées. l'est pas sûr de vouloir demander si sa mère c'est la rosenberg qu'avait tout perdu, qu'a été jetée dans les rosiers mais qu'a eu que les épines en gage d'amour sincère. se mordille la lèvre, l'est pas loin d'atteindre le point de non-retour qui finira par du sang séché sur le menton. il a le regard un peu fuyant, larry, préfère le paysage gris de l'aéroport, des passants qui se taillent, d'autres qu'arrivent et la fumée qui se faufile pour rejoindre les nuages.
Revenir en haut Aller en bas
Melech Hirschel
Melech Hirschel
avatar, crédit(s) › : sivan, cez
Messages › : 35
arrivée › : 17/11/2019

quartier d'habitation › : harlem


(larry&melech) running up that hill  Empty
MessageSujet › Re: (larry&melech) running up that hill    (larry&melech) running up that hill  EmptyDim 24 Nov - 1:24

date du rp › 22 février 1985
lieu du rp › aéroport john fitzgerald kennedy, queens, ny 11430, usa

dans les yeux de son altérité tout ce qu'il aurait pu demander, sans savoir exactement ce qu'il aurait voulu, par quoi il aurait pu commencer. l'adulation d'un nouveau futur qui s'offre devant lui, l'oubli de tout ce qui pourrait se mettre en travers de cette toute nouvelle destinée. aucun défaut trouvé dans la nouvelle figure paternelle qu'il a adopté. le regard ignorant qu'il a décidé de trouver comme poète, perdu dans ses pensées. déjà l'idée d'un homme sensible et passionné, comme lui l'aurait été. et alors que ça ne prend pas, l'anxiété de se faire repousser. parce qu'il a beau être dans son monde, il est absent du sien, et ne semble pas prêt à communiquer. pas prêt d'assumer que ce n'est sans doute pas le bon, qu'il aurait pu trouver un autre larry pour nourrir ses espoirs trop grands. c'est une décision de dernière minute que de me mettre dans votre secteur, peut-être qu'on n'a pas encore eu le temps de vous prévenir encore, tentative de rattrapage quand tout semble déjà perdu, melech jamais prêt d'abandonner. qui préférerait encore travailler bénévolement une semaine plutôt que de se faire renier.

melech, c'est ça, qu'il répète, l'espoir que ça l'inspire un peu, que quelque chose dans son regard se réveille, rien qui ne semble arriver. pas même une respiration aux aguets, l'ashké qui aurait même su se contenter d'une tentative de course effrénée tant qu'elle lui prouvait ce qu'il avait à ce point cherché. et vous, vous êtes larry murphy, c'est bien ça? l'impression d'un saut dans le vide quand il pose la question, lui qui n'arrive pas à se sentir normal alors que le feu lui monte aux joues, qu'il réprime un sourire d'angoisse pure dans l'attente d'une réponse obligatoirement décisive. crainte qu'il réponde par la négative, mélangée à un sentiment d'appréhension d'une réponse contraire ; après son oui, pas d'autres rattrapages pour trouver un père qui l'aimera.

on commence quand? volonté de rester dans le personnage alors que l'adulte en face termine la cigarette qu'il écrase contre le cendrier, dans la voix une impatience qu'il ne taira pas, complètement volontaire à faire n'importe quoi. l'idée qu'il était tout proche d'être complètement grillé qui le continue de le secouer, melech qui craint de se faire saisir par le col à tout moment et de se faire ramener à l'entrée, qui se demande juridiquement ce qu'il avait bien à risquer. une once de tristesse pour sa situation suffisamment désespérée pour accepter un séjour au poste pour tenter de se retrouver, melech qui s'il n'avait pas été lui-même sur le moment s'en serait bien moqué.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

(larry&melech) running up that hill  Empty
MessageSujet › Re: (larry&melech) running up that hill    (larry&melech) running up that hill  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(larry&melech) running up that hill
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» here's to you, nicola and bart (melech)
» melech hirschel // the peaceful king composed a hallelujah

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
› 1985 :: Manhattan :: New York et le monde-
Sauter vers: