(esmeralda) i'll tell you in another life.

Marcia, elle est maigre, belle en scène, belle comme à la ville, la voir danser me transforme en excité. Oh, Moretto, comme ta bouche est immense quand tu souris. Et quand tu ris, je ris aussi, tu aimes tellement la vie, quel est donc ce froid que l'on sent en toi ?

Nom › Sonorité alanguie sur la commissure des lèvres. Nom d’ailleurs, nom brûlant. Alvarez, qu’emporte le vent. Vers les terres d’Espagne, où ses origines flamboient, résonnent. Ses aïeuls, laissés en arrière, pour embrasser les rêves insaisissables. Prénom(s) › Esmeralda. C’était inscrit dans son sang, dans ses pas. Tempétueuse, dans tout ce qu’elle ne dit pas. Le prénom de ces héroïnes déchues, qui dansaient elles-aussi, autrefois. Bohémiennes aux pointes de velours et de soie. Âge › Vingt-six ans. Date et lieu de naissance › Elle est née le 9 décembre 1958 à Séville, en Espagne. Statut marital › Célibataire, sans attache, sans relâche. Elle est libre Esmeralda, malade d'amour, malade d'être emprisonnée un beau jour. Elle souffle sur les braises, les consume, les achève.  Orientation sexuelle › Elle les préfère hommes, qu'ils soient timides, imprudents ou taciturnes. Des histoires à raconter sur les corps qui se modulent.  Occupation(s) › Serveuse au Joy of The Void dans l'écrin de la nuit, de quoi payer partiellement les factures, nourrir les rêves en plein jour. Elle suit des cours Esmeralda. Des cours de danse. Elle en donne aussi, parfois. Elle aimerait ne vivre que de cela, mais la route est encore longue.  Traits de caractère › Spontanée • tempétueuse • indocile • loyale • travailleuse • libérée • sensuelle • créative • sensible • insatiable • rancunière • orgueilleuse • douce • délicate • naïve • exubérante • acharnée • passionnée • volubile.  Chanson fétiche › Les Moulins de mon coeur, Michel Legrand. Film fétiche › Singing in the rain, de  Stanley Donen et Gene Kelly.Groupe › Compact disc.  Crédit(s) › tumblr.

Manhattan › Manhattan la regarde de loin. Manhattan la méprise, la regarde passer, insouciante. Entité parmi d’autres, admirée, ignorée. Manhattan c’est le quartier où elle aimerait un jour pouvoir se trouver, mais pour l’heure, il lui faut encore trimer. Manhattan c’est pour les autres, ceux qui n’ont plus grand chose à prouver.

Mais cette machine dans ma tête, machine sourde et tempête. Mais cette machine dans ma tête, leitmotiv, nuits secrètes, tatoue mon âme à mon dégoût. J'ai voulu tout chavirer, mon espoir s'est échoué, j'en ai marre de ramer. La détresse a pollué l'océan de mes pensées.

Borderline › New York s’éveille. Il est six heures. Esmeralda vient de faire un rêve étrange, singulier. Elle était là, dépourvue de corps, désincarnée, pieds et poings liés.

Sa vie est pleine, débordante. Son cœur n’a pas de frontière, il est un, il est plusieurs. Il appartient à la terre entière sans que quiconque ne puisse le détenir. Et son existence tourne sur les pointes. Des expériences en pas chassés, des rêves qui jamais ne sont rattrapés. Elle a toujours voulu être danseuse, du plus loin qu’elle s’en souvienne. Déjà toute petite, il fallait gronder l’enfant qui tournoie, qui se réinvente étoile quand on aurait préféré qu’elle suive un chemin moins scabreux. Carcan que le faux patriarche avait inventé pour elle, les œillères abaissées sur les paupières. Elle a quitté l’Espagne de ses aïeux un jour pour poursuivre son rêve. Elle s’est brisée les côtes à force d’en vouloir trop, jusqu’à l’outrage. Parce qu’elle brûle Esmeralda, incandescente toujours. Elle en veut plus, ça n’est jamais assez. Alors elle trime pour obtenir ce qu’elle désire. Fuite en avant planquée derrière des projets insensés. La vérité c’est que derrière les rêves en couleurs, il y a un drame monochrome. La couleur chatoyante de l’hémoglobine sur le parquet ciré. Son regard vitreux qui la contemple, petite fille insouciante. Enfant qui ne comprend pas ce qu’il fait là. Mauvais endroit. Mauvais moment. La mort en parure étincelante. Ce n’était qu’un jeu pourtant. Un jeu candide, qui s’est soldé par un accident. Elle est restée là longtemps, à le regarder rejoindre le néant de l’abîme. A tenir sa main qui devenait de plus en plus froide à mesure que les heures s’égrenaient tour à tour. Le souvenir des éclats de rire au fond des tempes. L’oubli pour savoir étaler d’autres couleurs, sur la toile déchirée.
Et elle rêve Esméralda. Esmée, pour ceux qui la côtoie dans l’intimité de sa sphère. Elle rêve de cette Amérique qui la laissera fouler les planches, se confondre dans des personnages empruntés à d’autres, étoile filante, étoile fuyante. Elle apparaît candide, planquée derrière les insolents sourires. Mais il y a les souvenirs qui demeurent. Les impressions d’antan, laissées sur sa chair d’enfant. Elle s’essouffle, poursuit le fil d’une existence éclectique qui ne s’arrête jamais.

Are we gonna let the elevator Bring us down, oh, no let's go Let's go crazy, let's get nuts Look for the purple banana 'Til they put us in the truck, let's go

pohpohpoh cette fiche. j'ai beaucoup beaucoup aimé te lire, un plaisir, esme est super intéressante et nous faudra de toute manière un lien puisque colin bosse au joy aussi.

Ça y est, t'es prêt. Prêt à marteler le sol de Manhattan, prêt à danser toute la nuit, prêt à flipper quand tu rentres tard le soir et que les ombres te frôlent d'un peu trop près. Prêt à vivre, rire, vomir New-York et son vacarme assourdissant. Prêt à ressentir la musique et les animations de la ville jusque dans tes tripes. Maintenant, c'est à toi de jouer, d'écrire tes aventures quelles soient nocturnes ou ensoleillées.

Mais t'inquiètes pas, on va te guider encore un peu, ça peut faire peur les grandes villes comme ça. Pour commencer tu vas aller jeter un œil au bottin et à la liste des métiers (même si t'en as pas pour l'instant, ça peut t'aider à quitter le divan de tes parents un de ces quatre) et si jamais t'as été oublié hésites pas à envoyer un MP aux membres du staff. Puis tu vas aller écrire ton journal de bord, c'est plus pratique pour s'y retrouver. Et si jamais t'as besoin d'un lieu en particulier (la boutique de ton personnage par exemple, ou autre), n'hésites pas à demander à ce qu'on le rajoute ici. Désormais, on arrête de te prendre par la main, t'es maître de tes choix, néanmoins on te conseille vivement d'aller vagabonder dans le flood ou sur la CB pour qu'on puisse faire ta connaissance, puis t'en fais pas si t'es timide on mange personne (pas encore). Aussi, si t'es un autre compte, merci de te recenser juste ici sinon on va pas s'y retrouver !

Sur ce, nous te souhaitons de bien t'éclater !    Car c'est ça qui fait l'essence des 80's avant tout ; le FUN !