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 time after time - colin

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Zhanna Sarafian
Zhanna Sarafian
avatar, crédit(s) › : paulina andreeva, @blue blinders.
Messages › : 211
arrivée › : 25/09/2019

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âge › : (( v i n g t - n e u f )) poupée a la figure figée, ridules hachurent paupières plissées quand risettes retroussent les lèvres.
côté coeur › : (( m a r i é e )) à l'anneau qu'elle a fait tourner sur phalange aujourd'hui nue. palpitant a tambouriné, poitrail s'est serré quand, enamourée, l'amant a avoué ses trahisons.
occupation(s) › : (( n e w s a n c h o r )) aux écrans, face accompagne le partenaire avec lequel ils animent les informations d'une grande chaîne de tv. aussi présentatrice d'une émission de beauté et de mode, aussi bien pour femmes que pour hommes.
quartier d'habitation › : (( u p p e a r e a s t s i d e ))

walkman › : abba, dire straits, (( loading )).


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MessageSujet › time after time - colin    time after time - colin  EmptyDim 29 Sep - 23:26

date du rp › trois janvier (85)
lieu du rp › à la sortie des bureaux de cnn, pas loin du rockefeller center (@colin knox)
Caméras s'éteignent, les masques tombent. Les sourires s'estompent, laissent les traits tirés s'incruster sur la peau laiteuse. Soupir échappé, elle se lève de son siège, signe de tête destiné aux employés qui s'activent au rangement de la pièce pour rapidement retrouver leur cocon. Elle aussi, elle aimerait rentrer, n'pas traîner dans les boulevards plongés dans la nuitée. Mais l'envie, elle est partie. Envolée en un rien de temps, depuis quelques mois, monotonie qui fait mal, de ce quotidien qui harasse mais qu'il faut entretenir pour continuer la mascarade. Elle se voile la face, lui aussi, n'pas parler des problèmes qui creusent le fossé, même s'il aimerait. L'éviter, à tout prix, pas prête à affronter les maux qui vont surcharger le palpitant d'une aigreur qu'elle ne veut pas connaître. S'mentir, se cacher dans faussetés, s'envelopper dans rodomontades agonisantes. C'est mieux que la vérité, qu'elle se répète, se l'enfonce dans le crâne pour se convaincre de mots auxquels elle ne croit qu'à peine. Zhanna, elle a le manteau par-dessus la robe, sur les épaules, le sac qui pend à l'une d'elle. Elle se regarde dans la glace, observe le moulage de sa face qui cache la figure atterrée. Tapote ses lèvres rosées du bout de l'index de rouge teinté, lipstick pour redonner vie à la mine poupée. Elle en met aussi sur les pommettes, très léger. Sourire claqué sur les lippes tandis qu'elle déambule dans les studios, dit au revoir d'une lorgnade furtive, d'un clin d'oeil pour d'autres.

Clac clac font les talons sur le parterre. Ni une ni deux, le courant d'air glisse sur les joues, badigoinces se dissimulent sous l'écharpe enroulée autour du cou qu'elle remonte jusqu'aux narines. Elle retrousse le bout du nez, fronce les sourcils et plisse les yeux, la faute du froid et de son intransigeance. Ça rappelle presque la Russie qui manque. Presque. Ici, les hommes et les femmes sont habillés différemment. Surtout ici, au cœur du quartier des affaires où la foule, encore à cette heure, broie le trottoir de leurs semelles qu'ils râpent sur le sol. Les mains se frottent l'une contre l'autre, s'enfournent ensuite dans les poches. Elle scrute, Zhanna, tourne la tête à droite, à gauche, une nouvelle fois à droite en ayant eu l'impression de voir un visage familier, déjà disparu à cause des silhouettes qui passent devant elle. Soupir. Lève la tête, regarde les buildings qui, à perte de vue, gâchent la voûte céleste. Elle a les bourgeons perdus dans les astres qu'on peine à distinguer, trop de lumières, trop de lampadaires. Miroitements de la métropole qui, comme elle, ne veut pas dormir et qui trouve toujours à s'occuper, même en soirée. Surtout en soirée.
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Colin Knox
Colin Knox
avatar, crédit(s) › : depp.
Messages › : 388
arrivée › : 12/09/2019

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love was a dream to have
was a king-size bed
was an escape plan
was an open hand


âge › : 25 ans, tire les illusions jusqu'à ce qu'elles claquent façon élastique sur poignet.
côté coeur › : triple pontage coronarien.
occupation(s) › : guitariste du groupe factory, n'empêche que y'a pas de quoi se rouler dans une piscine de liasses et qu'il morfle assez pour cumuler avec un autre boulot, barman, dans un bar underground, le joy of the void, à greenwich village.
quartier d'habitation › : soho, l'avait pas les thunes nécessaires pour s'incruster ailleurs. ça a quand même du charme ces vieilles bâtisses, même que son petit appartement l'est pas si mal.

walkman › : laura branigan - gloria // i would die 4 u - prince // hungry like the wolf - duran duran // easy lover - phil collins // the midnight - sunset


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MessageSujet › Re: time after time - colin    time after time - colin  EmptyLun 30 Sep - 12:44

date du rp › trois janvier (85)
lieu du rp › à la sortie des bureaux de cnn, pas loin du rockefeller center
c'est qu'elle lui va pas, c'est qu'elle lui ira jamais, c'est que même au petit doigt ça passe pas et que de toute manière, il aurait l'air du dernier des cons à enfiler la promesse d'une vie future alors que même demain ça lui semble lointain. faut dire que l'alliance, elle a bouffé la poussière depuis, faut dire que l'alliance, elle a plus la même valeur après des années sans avoir été portée, son pouvoir perdu à jamais pour se la jouer devant une bande de crétins assoiffés. c'est que l'argument du mariage et du chiard suspendu aux pompes, ça fait son effet. à y repenser ça le fait marrer, et ça lui fait presque complètement oublier son arrêt, il pousse à foison, s'excuse du bout des lèvres et se tape un sprint en désespoir, pas avoir de l'avoir zappée, la zhanna, pas avoir de la voir encore disparaître dans la foule, dans la houle, se fait gober par la marée humaine qui digère plus qu'elle recrache. il s'est fait des approximations malgré tout, le dandy guitariste qu'a des trous dans son jean. l'heure à laquelle elle termine, et par quelle porte elle doit passer - la sortie c'est pas bien compliqué, le moment en revanche ça reste tout un pari à gagner. alors arrivé devant le building où est enregistré l'émission de télé, il pose son cul sur un muret, jauge et se fait jauger par les passants qui fument la constitution à en vêtir les fringues les plus lisses. il racle le fond de sa gorge, accorde un vague sourire à celles qui sont trop insistantes puis se redresse subitement parce que y'a le claquement de talons, ça résonne si fort que ça lui fait tilt. il saurait pas dire pourquoi, parce que zhanna, elle a toujours eu des bottes plates, parce que zhanna elle avait les cheveux longs à en faire une perruque pour cher. il papillonne des cils, il la reconnaît qu'à moitié avec son grand carré.

pourtant c'est à la télé qu'elle a été reconnue, pourtant c'est devant l'écran noir qu'il a su bondir et se souvenir qu'il avait de quoi la faire sauter au plafond un minimum. sourcils qui se froncent, de l'image au vrai y'a comme un décalage, un vrillage entre les pixels qui se battent entre eux pour donner une couleur véritable. lui il y voit du rouge, du bleu, ça grésille, ça s'éteint.

- ZHANNA !

il se bouffe un gars à moitié, il se sent avion de papier envoyé directement dans la gueule du prof mais voué à se ramasser contre le tableau. quelques pas rapides, il sourit de toutes ses dents, colin, parce qu'il a pas de super costume à montrer, ni même de dentition clean refaite chaque matin chez le dentiste de l'année, parce qu'il a pas la gloire qui parcourt ses épaules et le remonte vers le haut à la vue des élites gangrenées.

- j'sais pas si tu -
- wah t'as changé.
- colin ?
- au pire si tu t'souviens pas, pas grave, j'dois t'rendre un truc.
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Zhanna Sarafian
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MessageSujet › Re: time after time - colin    time after time - colin  EmptyDim 6 Oct - 16:39

date du rp › trois janvier (85)
lieu du rp › à la sortie des bureaux de cnn, pas loin du rockefeller center (@colin knox)
Le prénom perfore le battage des semelles sur le parterre, regard se décroche du céleste séjour avec la curiosité heurtée. Zhanna, pas Anna comme ils se plaisent insensiblement à l'appeler. Bourgeons dissèquent la foule, sondent de leur bleu/vert mélange douteux les coques hominiennes. Elle a le sourcil qui se hausse, dénote du visage apathique et insoucieux qu'on lui connaît quelquefois. Un peu plus loin, elle le voit, celui qui l'a appelé et qui avec négligence bouscule, mégarde précipitée des pas qui s'avancent en hâte jusqu'à elle. Yeux se plissent, sondage indiscret de l'homme qu'elle est persuadée de connaître. Doute néanmoins, pas sûre alors que les faits sont là : frimousse identique, phonation sosie. Lui, le besoin de souligner son prénom dont elle se souvient, dans un coin de la tête avait parfois pensé qu'elle aimerait bien le revoir et que trois pauvres jours avaient été bien trop courts, instants passagers et insuffisants. Avait cru qu'elle pourrait le trouver l'année suivante lorsque le festival avait refait surface, s'était tout bonnement leurrée en croyant pouvoir trouver la trogne dans le grouillement d'âmes excitées. Par tous les Saints, si on m'avait dit qu'un joli souvenir allait ressurgir de nulle part aujourd'hui, j'n'y aurais pas cru, encore plus si on m'avait dit que ce serait le Colin. Risette fend la trogne pantin, donne vie aux traits lissés qui désormais marquent les rides du sourire. Toi par contre, toise comme pour chercher les caractéristiques qui ont été altérées. t'es toujours, creuse dans le vocabulaire pour les mots désirés dans la caboche qui pense russe. toi ? Zhanna, elle se penche pour le prendre dans ses bras après si longtemps, elle aurait voulu davantage s'approcher afin de se perdre dans une étreinte pas même amorçée, mais les regards autour, insistants et inquisiteurs l'en empêchent. Elle se résigne, s'arrête à mi-chemin, reprend contenance. C'est pas que j'veux pas mais, tu vois. Elle dirige ses yeux sur les gens, pas un en particulier, juste la masse. L'intention y est qu'elle dit en haussant les épaules, la mine tout de même un peu dépitée mais aussitôt balayée par le sourire qui reprend ses droits. Nostalgie d'avant, la marée des souvenirs envahit la tête et ce sont des flashes qui viennent illuminer les coins sombres des pensées. Se souvient que Colin, il n'est pas d'ici, d'un trou paumé dont le nom lui a filé sur le bout de la langue sans parvenir à s'en emparer. Mais, depuis quand ? T'es ici ? En ville ? Qu'est-ce que tu deviens ? Tu fais quoi, dans la vie ? Ça fait bien trop longtemps, yeux s'écarquillent à mesure que les interrogations s'énoncent, curiosité animée. et tout plein de questions qu'elle admet en venant taper sa paume contre l'autre, comme de petits applaudissements qui témoignent de l'impatience. Oh, et. penche la tête légèrement sur le côté, Quelque chose pour moi ? qu'elle demande, intriguée, intonation surprise comme celle d'un enfant à qui on dit qu'on a quelque chose pour lui.
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Colin Knox
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arrivée › : 12/09/2019

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quartier d'habitation › : soho, l'avait pas les thunes nécessaires pour s'incruster ailleurs. ça a quand même du charme ces vieilles bâtisses, même que son petit appartement l'est pas si mal.

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MessageSujet › Re: time after time - colin    time after time - colin  EmptySam 12 Oct - 16:02

date du rp › trois janvier (85)
lieu du rp › à la sortie des bureaux de cnn, pas loin du rockefeller center
ça lui filerait presque l'odeur de la terre, la chaleur mortifère qui venait boucher les artères, c'est que ça le ramène des années en arrière, à piétiner le sol pour sauter au rythme des basses et de la batterie. c'est que ça le rajeunit pas tant que ça, de la voir comme ça, zhanna, qu'est tellement chic qu'elle aurait sa place dans une boutique de luxe, simplement pour faire le mannequin et porter ce qui est beau et bien. y'a les cils qui papillonnent, y'a pas le câlin désiré, y'a comme un froncement de sourcils qui se met à se pointer - l'est pas sûr de piger pourquoi il a pas le droit à une étreinte bien calée. il en dira rien, colin, sur la seconde, il se dit que c'est sans doute le temps passé, qu'à force elle a sans doute changé et d'endosser le rôle de maman, de femme grande du petit monde ça a dû la pousser à rester plus droite, à plus gueuler dans la fosse.

- j'ai - heu -
- baaaah -
- ça fait un an que j'suis là à tout casser, ouais,
- puis rien d'bien fou, j'bosse en tant qu'barman dans un club à greenwich,
- j'suis guitariste dans un groupe,
- j'ai pas encore ma tronche à la télé.


pourtant il a eu le temps de s'y visualiser, c'est qu'il a un peu révisé dans sa tête les questions qui pourraient être posés, c'est qu'il s'imagine bien fondre sous la lumière d'un plateau qui à défaut de mettre en avant la reine de l'aérobic, aurait plus de classe à y faufiler un groupe. il fouille dans sa poche, il y fait bien gaffe pour pas faire retomber la bague.

- ouais, ta bague,
- t'sais, perdue au festival,
- bah tu parles,
- elle était pas perdue,
- c'gros con d'tony qui t'l'a pliquée,
- qu'a essayé d'la revendre.


il ouvre sa paume, il la dévoile, pas changée, même pas une fêlure pour lui faire perdre de sa valeur. inspiration profonde, il racle le fond de sa gorge, colin.

- heureusement qu'tu passes sur les écrans,
- pas sûr que j'aurais pu t'retrouver sinon,
- j'pensais même jamais t'revoir pour être honnête.


c'est qu'elle devait rester dans le passé, zhanna, avec les bons films qui se calent au-dessus du pieu.

- mais tant mieux,
- hasard qui fait bien les choses, tout ça.
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